C’est désormais officiel : François Rebsamen sera bien présent lors des prochaines élections municipales de 2026 à Dijon. Le président de Dijon Métropole a levé le doute ce dimanche 27 avril 2025, dans une interview accordée à nos confrères de Ouest-France.
À la question « Vous vous impliquerez personnellement dans ces élections ? », François Rebsamen a répondu sans ambiguïté : « Oui. Je serai sur la liste des municipales à Dijon, mais pas au premier rang, pour soutenir Nathalie Koenders, la maire sortante. »
Deux annonces majeures ressortent de cet entretien. D’abord, François Rebsamen confirme son engagement politique local, mettant fin à plusieurs mois de spéculations sur son avenir. Il laisser le doute, Ensuite, il officialise ce qui n’était plus qu’un secret de polichinelle : la candidature de Nathalie Koenders pour briguer un nouveau mandat à la mairie de Dijon. Avec cette double annonce, la campagne municipale 2026 est bel et bien lancée.
Un choix médiatique qui interroge
Fait marquant : c’est dans les colonnes de Ouest-France que François Rebsamen a choisi de faire cette déclaration stratégique. Ce quotidien régional, principalement diffusé dans l’Ouest de la France et à Paris, n’est pas particulièrement ancré dans le paysage médiatique dijonnais.
Pourquoi ne pas avoir réservé cette annonce à un média local ? La question reste en suspens. Ce choix surprenant place en tout cas tous les médias de la métropole sur un pied d’égalité : pour une fois, aucune rédaction locale n’a eu la primeur de l’information.
Espérons toutefois que les Dijonnaises et Dijonnais ne seront pas contraints, à l’avenir, de s’abonner à Ouest-France pour suivre l’actualité municipale de leur propre ville ! La course aux municipales est donc officiellement ouverte à Dijon, et c’est François Rebsamen qui en donne le coup d’envoi.
Reste une petite ombre au tableau : c’est lui — et non Nathalie Koenders — qui a annoncé sa candidature à un nouveau mandat. Un détail qui n’en est peut-être pas un : on imagine mal que ces annonces n’aient pas été coordonnées en amont. À moins que François Rebsamen n’ait parlé trop vite ? Non, non, ils ont forcément accordé leurs violons… du moins, espérons-le !
F. Bauduin