À la veille d’un vote crucial pour désigner le futur Premier secrétaire du Parti socialiste, Guillaume Girault, co-animateur fédéral des Jeunes Socialistes de Côte-d’Or, signe un appel fort en faveur de Nicolas Mayer-Rossignol. Pour lui, ce choix représente bien plus qu’un simple vote : c’est un tournant vital pour le PS, un appel au sursaut pour sortir de l’impasse.
Un moment charnière pour l’avenir du PS
« Demain, nous avons un rendez-vous décisif », écrit Guillaume Girault. En ligne de mire : le dernier acte du 81e congrès du Parti socialiste, avec le vote pour la direction nationale. Pour le jeune militant, ce moment n’a rien d’anodin. Il engage, selon ses mots, « l’avenir que nous voulons pour notre parti ».
Le 27 mai dernier, une majorité de militants a déjà adressé un message clair en faveur du changement. Mais pour Guillaume Girault, « ce signal ne suffira que s’il se transforme demain en véritable tournant ».
Nicolas Mayer-Rossignol, le choix d’un projet sérieux et collectif
Face à cette nécessité de rupture, Guillaume Girault appelle à voter pour Nicolas Mayer-Rossignol. « Parce qu’il est le seul à porter un projet sérieux, clair, collectif », affirme-t-il. Il insiste sur la nécessité d’un projet de refondation profond : remettre le PS au travail, redonner toute leur place aux militants, ancrer l’action du parti dans les territoires avec en ligne de mire les municipales de 2026.
Car, prévient-il : « Soyons lucides : sans victoires locales en 2026, aucune espérance nationale n’est possible en 2027. »
Rassemblement, oui. Compromission, non.
Dans cette tribune, Guillaume Girault aborde également la question sensible des alliances. En Côte-d’Or comme ailleurs, dit-il, « nous savons que la gauche ne pourra gagner qu’unie, mais jamais floue ». Selon lui, Nicolas Mayer-Rossignol est sans ambiguïté sur ce point : il accepte le rassemblement, mais refuse les compromis douteux et les alliances floues, notamment avec La France insoumise.
« Il veut remettre les militants au centre de toutes les décisions stratégiques, y compris sur les alliances. »
Un engagement désintéressé, tourné vers l’unité
Girault insiste également sur l’éthique de Nicolas Mayer-Rossignol : « Il ne se servira pas du Parti comme d’un tremplin personnel. Il ne sera pas candidat à la présidentielle. »
Son seul objectif ? « Redresser le Parti socialiste, lui rendre sa force, son sérieux, sa capacité à convaincre. Préparer nos victoires locales, reconstruire dans l’unité, remettre les idées et le travail au cœur de notre action. »
Sursaut ou statu quo : il faut choisir
En conclusion de son appel, Guillaume Girault résume les enjeux avec une série de convictions fortes :
« Demain, le choix est simple : statu quo ou sursaut »
« Pour une gauche qui rassemble sans se renier »
« Pour un PS qui bosse enfin sur le fond »
« Pour un avenir crédible en 2026 et en 2027 »
Et de conclure : « Votons Nicolas Mayer-Rossignol ! »