Le projet de troisième ligne de tramway à Dijon suscite de vives oppositions, notamment de la part du groupe Agir pour Dijon. Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le mouvement mené par Emmanuel Bichot dénonce un projet « imposé » aux Dijonnais et appelle à en faire un enjeu central des élections municipales de mars 2026.
Pour Agir pour Dijon, cette nouvelle ligne de tram ne répond ni à une demande citoyenne, ni à un réel besoin en matière de mobilité urbaine. Le groupe critique un projet jugé « coûteux, perturbateur et inefficace« , estimé entre 200 et 300 millions d’euros. « Les Dijonnais peuvent encore annuler ce projet par leur vote en mars 2026« , martèle Emmanuel Bichot, également candidat aux prochaines élections municipales prévues en mars 2026.
Une série d’inconvénients dénoncés
Dans le détail, Agir pour Dijon pointe plusieurs conséquences négatives du projet :
- des coûts jugés excessifs,
- de lourdes restrictions de circulation pendant et après les travaux,
- une nouvelle densification urbaine subie,
- la menace pesant sur la caserne de pompiers du Transvaal,
- et même un risque accru de trafic de drogue entre les quartiers de Chenôve et des Grésilles, selon le groupe, qui évoque la présence de plusieurs établissements scolaires le long du tracé.
Des priorités différentes
Le mouvement insiste également sur ce qu’il considère comme les vraies urgences pour les mobilités dijonnaises : réfection des voiries, accessibilité des trottoirs, amélioration du réseau de bus et de navettes, gestion du stationnement et des embouteillages.
« Si tout le budget est accaparé par une ligne de tramway superflue, ces priorités vitales resteront ignorées« , déplore Laurence Gerbet, vice-présidente du mouvement.
Un engagement fort pour 2026
La liste Agir pour Dijon prend un engagement clair : si elle l’emporte en 2026, le projet sera stoppé immédiatement. Le groupe promet de réorienter la politique de déplacement en fonction des besoins réels des habitants.
Dans une ville où les transports en commun occupent une place centrale depuis la création des deux premières lignes de tramway, cette position marque une rupture nette et vise à provoquer un débat citoyen d’ici les élections.
Communiqué de presse du 6 juin 2025 :
3e ligne de tram : les Dijonnais trancheront aux municipales de mars 2026
La troisième ligne de tramway est un mauvais projet, et les Dijonnais peuvent l’annuler par leur vote en mars 2026.
À ce stade, ce projet imposé aux Dijonnais n’est qu’une opération électorale. Aucune décision importante ne sera prise avant les élections municipales.
Les inconvénients de ce projet sont majeurs :
– un coût considérable de 200 à 300 millions d’euros
– des restrictions énormes pour la circulation
– une nouvelle vague de densification urbaine
– une menace de suppression de la caserne de pompiers du Transvaal
– un accroissement de la circulation de drogue entre Chenôve et les Grésilles, directement reliés par ce tracé qui dessert également plusieurs lycées.
Aucun Dijonnais n’a jamais demandé la construction de cette troisième ligne de tramway.
Les vraies priorités en matière de déplacements sont : la rénovation de la voirie et l’accessibilité des trottoirs à tous, l’amélioration du réseau de bus et des navettes desservant le centre-ville, l’accès au stationnement et la résorption des embouteillages.
Ces priorités vitales ne seront jamais traitées si tout le budget est monopolisé par une ligne de tramway superflue et contreproductive.
La liste Agir pour Dijon prend l’engagement de stopper immédiatement ce projet et de revoir complètement la politique des déplacements en partant des réels besoins des Dijonnais.
Agir pour Dijon
Emmanuel BICHOT, Président
Laurence GERBET, vice-présidente
E-Mail – agirpourdijon@gmail.com
Site internet : www.agirpourdijon.fr