La série d’incidents violents dans les établissements scolaires continue de susciter une vive inquiétude. Après des menaces de mort entre élèves au Lycée du Castel, c’est le collège Champollion, également à Dijon, qui a été la cible de tirs de mortiers mardi dernier. Ces événements s’inscrivent dans un climat déjà alourdi par le meurtre tragique d’une surveillante dans un collège de Haute-Marne, soulignant une escalade alarmante des violences juvéniles en milieu scolaire.
Face à cette situation préoccupante, Henri-Bénigne de Vregille, conseiller municipal de Dijon et président des Projets de la Lib’, appelle à une prise de conscience collective. Dans un communiqué de presse, il insiste sur la nécessité d’agir avec ambition et détermination pour endiguer cette montée de la violence.
Un malaise multifactoriel, mais une priorité claire : le rôle des familles
Ces derniers jours, de nombreuses causes ont été avancées pour expliquer cette dérive : manque d’accompagnement psychologique des jeunes, usage excessif des écrans et des réseaux sociaux, ou encore accès trop facile aux armes blanches et aux mortiers d’artifice. Si ces facteurs jouent incontestablement un rôle, Henri-Bénigne de Vregille estime que l’élément fondamental reste trop souvent négligé : le rôle essentiel des familles dans l’éducation au respect de l’autorité, à la gestion des frustrations, et à l’intégration dans un collectif.
« On ne peut tout attendre de l’État, de l’école ou de nouvelles lois », affirme-t-il. « Ce sont des démarches palliatives. La véritable réponse est dans la responsabilisation des parents. »
Redonner une place centrale à l’autorité parentale
Pour le conseiller municipal, il est impératif que la société soutienne les familles, en particulier dans un contexte où les structures familiales sont souvent fragilisées — familles monoparentales, recomposées, ou confrontées à des difficultés économiques et sociales. Il appelle donc à un effort collectif pour valoriser, accompagner et impliquer davantage les parents dans la mission éducative.
Cette déclaration intervient alors que de nombreuses voix, au niveau local comme national, réclament un plan d’action global pour sécuriser les établissements et prévenir les dérives violentes. Henri-Bénigne de Vregille souhaite que cette crise soit aussi l’occasion de repenser les fondations éducatives et sociales, en remettant au cœur du débat la place de la famille dans l’éducation des jeunes.
Communiqué de presse du 11 juin 2025 :
Communiqué de presse : Violences dans les collèges et les lycées
Depuis plusieurs jours l’enchaînement des faits de violence dans les collèges et les lycées inquiète à juste titre les plus jeunes, leurs parents et leurs enseignants ainsi que l’ensemble de la communauté éducative.
A Dijon, après des menaces de mort entre élèves au Lycée du Castel, c’est désormais le collège Champollion qui a été victime de tirs de mortiers mardi.
Ces faits se déroulent dans un contexte particulièrement difficile après le meurtre effroyable d’une surveillante dans un collège de Haute-Marne.
Il est impératif de prendre conscience de cette augmentation de la violence juvénile afin de pouvoir la traiter avec l’ambition et les moyens nécessaires.
Beaucoup de choses ont été dites ces derniers jours, que ce soit le manque d’accompagnement psychologique des jeunes, le rôle délétère des écrans et des réseaux sociaux, l’accès insuffisamment contrôlé aux armes blanches et aux mortiers d’artifice… Tout cela est certainement vrai.
Pourtant, l’élément majeur aussi simple que fondamental demeure le rôle des familles dans l’apprentissage du rapport à l’autorité, de la gestion des frustrations, du fait de trouver sa place dans un collectif…
On ne peut tout attendre de l’Etat et des programmes scolaires, on ne peut tout attendre de nouvelles lois de circonstances ou d’accompagnement psychologique car ce sont des démarches palliatives.
Il faut responsabiliser les parents pour responsabiliser les enfants. Pour cela, il faut que la collectivité accompagne, valorise et sollicite les parents. C’est en effet un rôle difficile à assumer aujourd’hui avec notamment des familles monoparentales ou recomposées.
Notre société doit remettre au centre l’autorité parentale dans les réalités sociales que nous connaissons.
Henri-Bénigne de VREGILLE
Conseiller municipal de Dijon
Président des Projets de la Lib’
Délégué municipal Horizons