Alors que le secteur viticole français traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire, frappé de plein fouet par le changement climatique, la concurrence internationale déloyale et les tensions douanières avec les États-Unis et la Chine, le Parti Radical 21 met en avant l’œnotourisme comme une solution d’avenir.
Ce vendredi, la Ministre du Tourisme et Présidente du Parti Radical, Nathalie Delattre, a dévoilé la feuille de route gouvernementale issue des travaux du Conseil supérieur de l’œnotourisme. Objectif : faire de la France le leader européen de l’œnotourisme d’ici 2030. Une ambition assumée, à la hauteur du potentiel d’un pays qui conjugue excellence viticole et attractivité touristique.
« La France est déjà leader mondial du tourisme, mais aussi des vins. Il est naturel de vouloir renforcer cette double identité en développant l’œnotourisme dans chaque région viticole », affirme Mme Delattre.
Un constat partagé par Jean-Philippe Morel, président du Parti Radical 21, qui rappelle que « l’année dernière, 12 millions de touristes ont sillonné nos vignobles, découvrant à la fois les exploitations, les chambres d’hôtes, les villages viticoles et les événements célébrant la vigne. Une fréquentation en hausse continue qui montre l’appétence du public pour ce tourisme authentique et enraciné. »
Au-delà de l’expérience touristique, le Parti Radical 21 voit dans l’œnotourisme un véritable levier économique et territorial. Maxime Moulazadeh, Secrétaire Général du mouvement, souligne les bénéfices multiples : « valorisation du patrimoine, dynamisation des territoires ruraux, différenciation sur les marchés, circuits courts, et surtout, diversification des revenus pour les vignerons. »
Pour concrétiser cette ambition, le Parti Radical 21 appelle à une série de mesures : accompagnement des vignerons via des programmes de formation et de labellisation, simplification des normes d’urbanisme et des règles liées aux emplois familiaux, élargissement des horaires d’ouverture des domaines labellisés, et intégration de l’œnotourisme dans les financements de la PAC (Politique agricole commune).
Le Parti Radical 21 entend ainsi défendre une vision à la fois économique, patrimoniale et écologique de l’œnotourisme. Une vision ancrée dans les réalités des territoires, tournée vers l’avenir d’une viticulture française en quête de résilience.
Communiqué de presse du Parti Radical 21 du 14 juin 2025 :
L’œnotourisme, une chance pour nos territoires
Alors que la viticulture française est aujourd’hui confrontée à une des plus grandes crises de son histoire à cause du dérèglement climatique, des distorsions de concurrence avec certains pays producteurs, sans oublier le relèvement des barrières douanières des Etats-Unis et de la Chine, le développement de l’œnotourisme fait partie des mesures de soutien à la filière sur lesquelles le gouvernement s’est engagé. La feuille de route a été présentée ce jour par la Ministre du Tourisme, et s’appuie sur le rapport du Conseil supérieur de l’œnotourisme. Elle « vise à mettre en place des mesures opérationnelles et pour certaines directement applicables afin de permettre à notre pays d’être le leader européen de l’œnotourisme d’ici 2030 », souligne Nathalie DELATTRE, Ministre chargée du tourisme et Présidente du Parti Radical.
Leader du tourisme mondial, la France l’est aussi dans le domaine des vins. Une position que souhaite renforcer le Parti Radical en encourageant le développement de l’œnotourisme dans chaque région viticole.
« L’année dernière, ce ne sont pas moins de 12 millions de touristes qui ont découvert la richesse et la diversité de nos vignobles, une fréquentation qui augmente d’année en année. Outre les rencontres avec les vignerons qui leur font découvrir leurs exploitations et leurs vins, les touristes sont de plus en plus séduits par l’accueil en chambres d’hôtes et la visite des villages viticoles. Sans oublier tous les évènements qui célèbrent la vigne et le vin tout au long de l’année. » indique Jean-Philippe MOREL, président du Parti Radical 21.
L’œnotourisme représente un levier de développement important pour toute la filière viti-vinicole avec plusieurs enjeux majeurs : « la valorisation de notre patrimoine matériel et immatériel et de nos paysages, la dynamisation de nos territoires ruraux, une différenciation sur le marché, une réponse à la forte demande pour les produits locaux en circuit court. L’œnotourisme permet enfin aux vignerons de diversifier leurs revenus et d’accroître la fidélisation de leur clientèle en renforçant leur visibilité et leurs ventes à l’international » précise Maxime MOULAZADEH, Secrétaire Général du Parti Radical 21.
De plus en plus de vignerons souhaitent intégrer la dimension « œnotourisme » dans leurs pratiques professionnelles. Pour les accompagner dans leur démarche, Nathalie DELATTRE propose d’encourager les programmes de formation et de labellisation, de libérer les énergies par des possibilités plus élargies d’ouverture des domaines viticoles labellisés, de simplifier les normes relatives aux emplois familiaux et à l’urbanisme. L’aide de l’État sera aussi financière avec l’intégration de l’œnotourisme dans la PAC.