Ce vendredi après-midi, une convention déterminante pour la sécurité des transports publics a été signée à Chenôve. Aurélie Contrecivile, directrice de cabinet du préfet de la Côte-d’Or, Thierry Falconnet, maire de Chenôve et vice-président de Dijon Métropole, ainsi que Laurent Calvalido, directeur de Keolis Dijon Multimodalité, ont officialisé ce partenariat en présence de Frédéric Vincent-Genod, directeur interdépartemental de la police nationale.
Ce nouvel engagement s’inscrit dans le cadre du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité au quotidien (PADRSQ). Il vise à renforcer la coordination entre les acteurs publics, les forces de l’ordre et l’opérateur de transport pour répondre à plusieurs défis de sécurité sur le réseau de transport à Chenôve.
Un objectif clair : un transport sûr pour tous
Cette convention entend améliorer la sécurité à la fois pour les usagers et les personnels de Keolis, tout en luttant contre les incivilités et les comportements à risque, notamment l’alcoolisation excessive dans l’espace public. Elle aborde également la question cruciale de la cohabitation entre les différents modes de déplacement autour des stations.
Particulièrement engagée sur les enjeux sociétaux, la convention intègre une attention spécifique à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, afin que chacun et chacune puisse se déplacer sans crainte.
Une mobilisation sur le terrain
À l’issue de la signature, les parties prenantes se sont rendues sur une opération de contrôle des titres de transport, réalisée par les agents de Keolis avec l’appui de la police nationale et municipale. Une démonstration concrète de la coordination entre les forces pour garantir la tranquillité des voyageurs.
Des paroles fortes du maire de Chenôve
« Chacun le sait : le droit à la mobilité n’a de sens que s’il s’exerce dans des conditions sereines », a déclaré Thierry Falconnet. Rappelant les attentes croissantes des citoyens face aux incivilités et violences dans les transports, il a souligné l’importance de ne pas banaliser ces phénomènes, même s’ils restent minoritaires.
« En formalisant cette coopération, nous nous dotons d’objectifs clairs : assurer le continuum de sécurité, la protection des usagers et des agents, réduire la fraude, prévenir l’alcoolisation excessive dans les transports et tout comportement agressif », a-t-il ajouté.
Pour lui, cette convention est le symbole d’une action collective efficace : « Notre signature d’aujourd’hui est la preuve qu’en conjuguant nos compétences, nous pouvons transformer des inquiétudes légitimes en une confiance retrouvée. »


