À la suite du décès d’un homme de 35 ans survenu à Besançon après une journée de travail sur chantier, Vincent Martin, président de la Fédération Régionale des Travaux Publics (FRTP) de Bourgogne-Franche-Comté, a exprimé sa vive émotion et a tenu à apporter des précisions face à la médiatisation de ce drame.
« Nous avons appris, avec stupeur, le décès d’un homme de 35 ans, à Besançon, à la suite d’une journée de travail sur chantier. Notre première pensée va à sa famille, ses proches et ses collègues », a déclaré Vincent Martin dans un communiqué, tout en présentant les condoléances de l’ensemble de la profession des Travaux Publics de la région.
Mais le président de la FRTP BFC a également souhaité rétablir une vérité : l’homme décédé ne travaillait pas dans une entreprise de Travaux Publics, contrairement à ce qui a été relayé dans plusieurs médias. Une confusion qu’il juge préjudiciable pour les entreprises du secteur.
« Depuis cette tragique nouvelle, les entreprises de Travaux Publics locales sont soumises à des remarques et commentaires injustes et injustifiés, et le phénomène semble s’amplifier d’heure en heure », alerte-t-il.
Vincent Martin rappelle que les entreprises de TP sont engagées de longue date en faveur de la santé et de la sécurité au travail. Il souligne que, face à la canicule, les employeurs adaptent les horaires, fournissent de l’eau et appliquent les consignes de sécurité, bien avant même les recommandations officielles. Il insiste aussi sur le fait que la profession a activement œuvré pour faire reconnaître les périodes de canicule comme des intempéries, ouvrant la voie à des dispositifs de protection pour les salariés.
Enfin, il met en avant l’existence, depuis plusieurs années, d’une commission santé-sécurité au sein de la FRTP, réunissant dirigeants et responsables de la qualité de vie au travail, avec pour objectif permanent l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers.
« Il convient donc de ne pas ajouter à ce drame une campagne délétère contre les entreprises de Travaux Publics, qui subissent les conséquences d’informations erronées provenant des médias », conclut Vincent Martin.