Il y a dix ans, le 27 juillet 2015, disparaissait Alain Millot, maire de Dijon et figure emblématique de la vie politique locale. Emporté par un cancer après plusieurs mois de lutte, Alain Millot laissait derrière lui une ville profondément marquée par son engagement, son humanisme et son sens de l’intérêt général.
Le 5 avril 2014, il avait pris les rênes de la capitale des Ducs, succédant à François Rebsamen, nommé ministre du Travail. Premier adjoint depuis 2001, Alain Millot connaissait Dijon et ses habitants mieux que quiconque. Moins de six mois après son élection, en octobre 2014, il annonçait publiquement qu’il souffrait d’un cancer. Il décèdera quelques mois plus tard, le 27 juillet 2015.
Un parcours d’engagement et de convictions
Alain Millot avait rejoint le Parti socialiste en 1980 à Besançon, débutant son parcours politique aux côtés de Jean-Louis Fousseret. C’est en 1984 qu’il revient à Dijon, où il devient secrétaire de la section PS. Sa rencontre avec François Rebsamen marquera le début d’une collaboration politique durable, fondée sur une confiance et une complicité rares. En 2001, il devient premier adjoint de la municipalité, puis accède au poste de maire en 2014.
Humaniste convaincu, homme discret mais déterminé, Alain Millot était respecté pour sa disponibilité, sa bienveillance et la clarté de ses engagements. Au sein du Grand Dijon, de la mairie ou encore du conseil départemental – où il siégeait depuis 2008 – il a laissé une empreinte forte et sincère.
Hommages et souvenirs, dix ans plus tard
Dix ans après sa disparition, les hommages affluent pour saluer sa mémoire. Sur sa page Facebook, François Rebsamen, son ami et prédécesseur à la mairie, écrit :
« Je souhaite aujourd’hui rendre hommage à Alain Millot, disparu il y a tout juste 10 ans. […] Notre complicité de travail et notre confiance mutuelle étaient exceptionnelles. […] Si une école porte aujourd’hui son nom à Dijon, c’est le symbole fort de ce que représentait à ses yeux l’émancipation par l’éducation, et l’universalisme. »
De son côté, la maire actuelle de Dijon, Nathalie Koenders, lui a également rendu hommage :
« Il y a 10 ans, Alain Millot, alors Maire de Dijon, était emporté par la maladie après un long combat contre le cancer. […] Je salue la mémoire de cet immense serviteur de notre ville, dont l’action était guidée par des valeurs humanistes et un profond sens de l’intérêt général. »
Un héritage toujours vivant
De 2001 à 2014, Alain Millot a contribué à la transformation de Dijon. Aménagements urbains, soutien à l’éducation, développement des infrastructures… son action continue d’inspirer. Une école porte aujourd’hui son nom, rappelant son attachement à la transmission du savoir et à l’égalité des chances.
Dijon se souvient d’un homme de dialogue, de fidélité et de principes. Dix ans après sa disparition, Alain Millot reste dans les cœurs de celles et ceux qui ont travaillé à ses côtés ou bénéficié de ses décisions. Comment pourrait-on oublier un maire qui, jusqu’au bout, a servi sa ville avec dignité, courage et humanité ?