Les automobilistes ont eu une bonne surprise à la pompe cet été : les prix des carburants ont atteint en juillet 2025 leur niveau le plus bas depuis quatre ans, selon les données du ministère de la Transition énergétique. En juillet 2025, les prix du gazole et de l’essence ont fortement reculé, offrant un répit bienvenu aux conducteurs.
Un plein de 50 litres coûtait en moyenne 81,39 euros pour le gazole, contre 85,35 euros un an plus tôt, soit une baisse de près de 4 euros. Pour l’essence sans-plomb, la chute est encore plus marquée : 83,47 euros en 2025 contre 90,10 euros en 2024, soit 6,50 euros d’économie.
Des prix à la pompe en net recul
Dans le détail, le litre de gazole s’établissait à 1,62 euro en moyenne en juillet 2025, contre 1,70 euro l’année précédente. Quant au sans-plomb 95-E10, son prix moyen a reculé de 1,80 euro à 1,66 euro le litre en un an.
Deux facteurs principaux expliquent cette baisse significative.
Une chute du prix du pétrole brut…
D’une part, le prix du baril de pétrole a chuté de plus de 10 %, passant de 79 à 70 dollars. Une tendance confirmée par Philippe Charlez, expert en énergie, interrogé par La Dépêche du Midi : « Le prix du baril a bien baissé, de plus de 10 %, ce qui a eu un impact direct sur les prix à la pompe. »
…et une monnaie européenne plus forte
D’autre part, l’euro s’est renforcé face au dollar, passant de 1,02 à 1,16. Une évolution favorable pour les consommateurs européens, comme l’explique encore Philippe Charlez : « Comme on achète le pétrole en dollars, mais qu’on vend l’essence en euros, cette évolution du change fait automatiquement baisser les prix des carburants. »
Une tendance qui pourrait se prolonger
Et la bonne nouvelle pourrait durer. Selon Arnaud Aymé, expert en transports chez Sia Partners, interviewé sur BFMTV : « Les pays de l’Opep ont annoncé vouloir augmenter leur production en août, dans l’objectif de gagner des parts de marché, notamment face aux producteurs américains. »
Cette hausse de la production mondiale pourrait maintenir les prix du pétrole – et donc des carburants – à un niveau bas dans les semaines à venir.