En 2024, Océane Godard créait la surprise politique : la socialiste remportait la seule triangulaire de Côte-d’Or face au député sortant Didier Martin (Ensemble) et à la candidate du Rassemblement national Cyline Humblot-Cornille. Cette victoire historique faisait d’elle la première femme élue députée de la première circonscription de la Côte-d’Or.
Un an plus tard, la députée a pris l’initiative de rendre compte de son action à travers un document distribué aux habitants : « Océane Godard, 1 an pour vous et avec vous ! ». Une démarche qu’elle résume ainsi : « Un an. Il y a un an, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par le président de la République et après trois semaines de campagne intense, une dynamique collective s’est formée. Vous m’avez choisie pour devenir votre députée et vous représenter à l’Assemblée nationale. »
Un travail parlementaire dense
Depuis son arrivée à l’Assemblée nationale, Océane Godard s’est fortement investie dans son mandat : elle est intervenue 60 fois en commission des affaires sociales, 30 fois dans l’hémicycle et 5 fois à la tribune, tout en déposant près de 130 amendements en première signature, portant notamment sur la réduction de la TVA pour les produits agricoles transformés à la ferme ou encore la suppression du gel des pensions de retraite.
Elle a également interpellé le gouvernement à travers 15 questions écrites et orales, concernant aussi bien la prévention du syndrome du bébé secoué, la rénovation du quartier de gendarmerie Deflandre, la pénurie d’inspecteurs du permis de conduire, la sécurité des chauffeurs privés, le plan national plasma ou encore l’égalité d’accès à l’aide à domicile, que des enjeux plus larges tels que le rétablissement de la ligne TGV Dijon–Lille et la nécessité de repenser la politique de l’emploi.
En parallèle, la députée a organisé trois conférences publiques consacrées aux soins palliatifs et au droit à mourir, à l’économie quaternaire et à la prévention du syndrome du bébé secoué, tout en assurant des permanences régulières à Dijon et dans plusieurs communes de la circonscription, comme Plombières-lès-Dijon, Ahuy, Talant ou Fleurey-sur-Ouche, afin de rester en contact direct avec les habitants.
Une loi sur le travail dans le secteur de la propreté
Parmi les priorités de son mandat figure une proposition de loi visant à réguler le fractionnement du travail dans le secteur de la propreté. Elle explique : « Depuis dix ans, je rencontre les agents de propreté, celles et ceux que l’on nomme ‘les femmes et les hommes de ménage’, sans toujours se rendre compte de ce qu’ils font et de qui ils sont. Dans les faits, ce sont majoritairement des femmes, souvent en situation précaire, qui peinent à vivre de leur travail. Quand elles ont des enfants, les conditions de travail difficiles pèsent particulièrement sur leur vie familiale. »
Ce texte prévoit que le travail fractionné ne soit autorisé que s’il est « réellement nécessaire à la continuité d’un service public ou d’une activité économique ». (Consultez le texte complet de la proposition de loi ici).
« Maintenir un cap clair »
Dans son édito, Océane Godard insiste sur l’importance de la méthode et du respect en politique : « J’ai tenu à maintenir un cap clair, celui de la non brutalisation de la vie politique, celui de la nuance et du respect, essentiels à notre démocratie. » Elle rappelle que son mandat s’inscrit dans un travail de proximité, quotidien et concret : « Depuis le 7 juillet 2024, chaque jour, je me consacre avec enthousiasme et ténacité au travail sur le terrain et à l’Assemblée nationale, pour vous qui faites partie des 200 000 habitants de la circonscription, vivant au sein de 201 communes. »
L’élue socialiste met en avant les préoccupations exprimées par les habitants : « J’ai entendu vos préoccupations concernant le pouvoir d’achat, les insécurités, la peur du déclassement, le manque de médecins et d’infirmiers, ainsi que votre détermination à ne pas vous résigner. »
Elle y répond par des « choix politiques forts » : « pour les services publics, pour l’éducation, pour le développement économique, pour la transition écologique, énergétique et numérique, pour l’emploi et les conditions de travail, pour la santé, pour l’enseignement supérieur et la recherche, pour la liberté de l’information, pour le logement digne, pour le pouvoir d’achat, pour la vie associative, culturelle et sportive, pour l’agriculture et pour une économie de proximité… »
Un regard tourné vers l’international
La députée replace également son action dans un contexte mondial tendu : « Cette année est aussi marquée par un contexte international particulièrement anxiogène. Cette singularité est également la responsabilité d’assurer avec lucidité et sans naïveté la paix : la paix en Ukraine, la paix au Moyen-Orient, la paix au Congo, ainsi que dans toutes les zones de conflit. À cette mission, notre groupe s’associe et moi-même soutenons toutes les initiatives diplomatiques visant à rétablir la paix et la justice. »
Elle évoque des événements qui ont marqué l’année écoulée, comme les Jeux olympiques et paralympiques : « L’année passée a rayonné par des moments puissants et inoubliables que les Jeux olympiques et paralympiques durant lesquels des millions de Français se sont réunis autour des valeurs de la flamme et de la fraternité. (…) Les Français savent faire front commun contre les passions tristes et haineuses et démontrent que le patriotisme se met du côté de la fraternité et non de la haine et de la peur, alors notre France est une et fait vibrer le monde entier ! »
Elle rappelle aussi son action en faveur du capitaine Paul Watson : « Avec mon suppléant Stéphane Woynaroski, j’ai pris l’initiative d’écrire au président de la République ainsi qu’au Premier ministre japonais. Le combat pour la biodiversité, pour le vivant, pour l’interdépendance des océans est total. »
Un message aux habitants
Enfin, la députée revendique un travail collectif et une volonté de transparence : « Je pense aussi à tout le travail parlementaire transpartisan sur de nombreuses propositions de loi, dont l’écho médiatique est malheureusement trop faible. Pourtant, ce travail, concret, exigeant, guidé par les réalités des vies dans les territoires de notre pays. »
Elle appelle les citoyens à participer directement à la vie politique : « Enfin, la députée met en avant un travail collectif et appelle au dialogue : « Je pense aussi à tout le travail parlementaire transpartisan sur de nombreuses propositions de loi, dont l’écho médiatique est malheureusement trop faible. Pourtant, ce travail, concret, exigeant, guidé par les réalités des vies dans les territoires de notre pays. » Elle assure rester joignable et disponible pour les habitants : « Mon équipe, ma suppléante et moi restons à votre écoute, à ma permanence, par téléphone, par mail ou sur les réseaux sociaux ! ».
Vous souhaitez rencontrer la députée ? Sa permanence se trouve : 10 Boulevard de la Trémouille – 21000 DIJON
Horaires :
- Lundi : 14h30 › 17h30
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- Jeudi : 9h30 › 12h30 et 14h30 › 17h30
- Vendredi : 9h30 › 12h30
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