Devant près de 170 personnes réunies à la salle de spectacle du restaurant Le Crusoé, Emmanuel Bichot a officiellement lancé sa campagne pour les élections municipales de 2026. Soutenu par son mouvement Agir pour Dijon, le conseiller municipal et métropolitain a été investi à la tête de la liste par un vote des adhérents, avant de détailler les grandes lignes de son projet.
« Une aventure collective et sincère »
La soirée a débuté par l’intervention de Laurence Gerbet, au nom du conseil d’administration d’Agir pour Dijon. Elle a tenu à marquer l’importance du moment : « Nous sommes très heureux Emmanuel et moi ainsi que notre conseil d’administration de vous retrouver pour ce pot de rentrée convivial. Merci d’être présents : votre énergie et votre soutien comptent énormément. Ce soir, c’est aussi l’occasion d’ouvrir ensemble une nouvelle étape : celle de notre campagne pour les municipales. Ce sera une aventure collective, sincère, que nous allons mener avec enthousiasme et conviction. »
Emmanuel Bichot officiellement investi
Le temps fort de la soirée fut le vote de l’investiture. Laurence Gerbet a présenté la candidature d’Emmanuel Bichot au nom du conseil d’administration : « Nous avons une décision importante à prendre ce soir car en tant que mouvement politique local nous avons vocation à participer aux élections municipales. Pour cela, nous devons désigner une personne pour nous représenter et conduire notre liste. J’ai l’honneur et le plaisir de vous proposer de confier cette responsabilité à notre président Emmanuel Bichot. Je vous propose de voter à main levée. »
Sans surprise, les adhérents ont validé cette investiture, donnant à Emmanuel Bichot l’occasion d’entrer dans le vif du sujet avec une longue intervention.
« Les Dijonnais aspirent au changement »
Dans un discours d’une heure, le candidat a dressé un constat sévère de la gestion municipale actuelle. Il a dénoncé « l’insécurité, la bétonisation, le mauvais état des voiries, l’afflux migratoire et le sentiment de ne plus reconnaître leur ville », pointant également « des dépenses superflues et beaucoup de communication ».
Selon lui, Dijon connaît une « explosion des agressions physiques et trafics de drogue », un « taux de pauvreté en hausse de 30 % en dix ans » et une « pression fiscale parmi les plus fortes des grandes villes françaises ». « Ne comptez pas sur ceux qui ont créé les problèmes pour les régler », a-t-il martelé, citant Albert Einstein.

Une alternance jugée crédible
Fort de ses deux mandats et du score obtenu en 2020 (35 % face aux 43,5 % de la majorité sortante), Emmanuel Bichot affirme incarner « la force politique la plus crédible pour réaliser l’alternance ».
Il a mis en avant la constance de son mouvement sur des dossiers tels que « l’armement de la police municipale, l’entretien du patrimoine ou encore la limitation des projets immobiliers ». Son projet, a-t-il insisté, « s’adresse à tous les électeurs de droite, mais aussi à tous les Dijonnais qui se reconnaissent dans cette volonté de rupture ».
Trois priorités au programme
Le candidat a décliné son projet en trois axes :
- Remettre de l’ordre : renforcer la sécurité, lutter contre les trafics, freiner l’afflux migratoire.
- Améliorer le cadre de vie : réhabiliter l’existant plutôt que construire à outrance, protéger les espaces verts, entretenir le patrimoine et requalifier les voiries.
- Retrouver la confiance citoyenne : transparence dans la gestion, baisse des dépenses de fonctionnement, lutte contre le communautarisme, création de véritables conseils de quartier et soutien accru aux plus fragiles.
« Ce changement, nous allons le proposer aux Dijonnais et le réaliser avec eux », a-t-il conclu, appelant ses soutiens à mener campagne « avec sérieux et bonne humeur ».
Une campagne déjà sur le terrain
En fin de réunion, Laurence Gerbet a présenté la première action de terrain du mouvement : « La première opération sera la distribution de notre tract que vous découvrez ce soir. Dès demain matin, de 9h à midi, nous serons sur le marché autour des halles. L’après-midi, une déambulation aura lieu dans le quartier de la Maladière, avec rendez-vous à l’église du Sacré-Cœur. Même si vous n’en avez jamais fait, c’est avant tout un moment de rencontre et d’échange. Ensemble, ça devient facile et agréable. C’est sourire et dire bonjour, car nous avons tous l’envie de faire bouger les choses. »
Avec ce lancement rassemblant 170 soutiens et une organisation de terrain déjà planifiée, la campagne municipale d’Emmanuel Bichot est désormais bel et bien engagée.