La fédération de la France Insoumise de Côte-d’Or (FI21) s’insurge contre ce qu’elle qualifie d’« acte d’autoritarisme » : la confiscation de deux drapeaux – l’un de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), l’autre de la FI – lors d’une mobilisation intersyndicale.
Selon le communiqué publié par FI21, l’incident s’est produit alors qu’un manifestant se rendait pacifiquement vers le cortège. Cette manifestation, déclarée et légale, était appelée par l’ensemble des grandes organisations syndicales (CGT, FO, FSU, CFDT et UNSA). « Rien, absolument rien, ne justifiait cet acte », affirme le mouvement insoumis, qui y voit une « tentative de museler l’expression associative et politique ».
Une « intimidation » dénoncée
La situation aurait pris une tournure plus grave lorsque le manifestant, s’enquérant de la possibilité de récupérer ses drapeaux, s’est vu menacé d’une verbalisation. Pour FI21, cet épisode illustre « la logique répressive du gouvernement Macron : intimider, faire taire, criminaliser ce qui n’est que l’exercice légitime d’un droit fondamental et constitutionnel ».
« Confisquer un drapeau, c’est tenter d’effacer un combat par l’intimidation », insiste le communiqué. L’organisation dénonce un franchissement « intolérable » d’une ligne rouge et appelle à la restitution immédiate des drapeaux saisis.
Le rappel du droit fondamental à l’expression
Dans son texte, la France Insoumise 21 rappelle que la liberté d’expression est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789. « Le droit de manifester, le droit de porter nos symboles et nos engagements sont inaliénables », souligne le mouvement, qui promet de continuer à brandir ses drapeaux et à « faire entendre [ses] voix ».
FI21 appelle à la vigilance citoyenne face à ce qu’elle considère comme un glissement inquiétant vers une « criminalisation des luttes sociales et politiques ».
Communiqué de presse du 23 septembre 2025 :
Pour la liberté d’expression
Nous condamnons avec force la confiscation arbitraire de deux drapeaux – celui de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité) et celui de la France Insoumise – survenue le 18 septembre alors qu’un manifestant se rendait pacifiquement à une mobilisation déclarée, légale et appelée par l’ensemble des confédérations syndicales (CGT, FO, FSU, CFDT, UNSA)
Rien, absolument rien, ne justifiait cet acte d’autoritarisme. Il s’agit d’une atteinte flagrante aux libertés démocratiques, une tentative de museler l’expression associative et politique. Confisquer un drapeau, c’est tenter d’effacer un combat par l’intimidation.
L’intolérable a été franchi lorsque, à la simple question de savoir s’il pourrait récupérer ses drapeaux, le manifestant s’est vu menacé de verbalisation. Voilà où mène la logique répressive du gouvernement Macron : intimider, faire taire, criminaliser ce qui n’est que l’exercice légitime d’un droit fondamental et constitutionnel.
Nous affirmons haut et fort : nous ne nous laisserons pas réduire au silence. Le droit de manifester, le droit de porter nos symboles et nos engagements sont inaliénables. Nous exigeons la restitution immédiate des drapeaux et la fin de ces pratiques scandaleuses.
La liberté d’expression en France est un droit fondamental inscrit à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.Nous continuerons à brandir nos drapeaux, à faire entendre nos voix, à défendre nos luttes. Rien ni personne ne nous fera reculer.
