« La préservation de notre patrimoine monumental nous rassemble, pour transmettre aux générations futures une ville toujours aussi préservée, attractive et authentique », affirme Laurent Bourguignat, conseiller municipal de Dijon (LR – Nouvelle Énergie) et conseiller de Dijon Métropole.
Dans un communiqué, l’élu souligne l’importance de l’entretien et de la valorisation du patrimoine dijonnais : « Dijon, “Capitale des Ducs de Bourgogne”, est une ville au patrimoine historique exceptionnel. Les Dijonnais en sont fiers car il participe au rayonnement de notre cité bien au-delà de la Bourgogne. »
Un haut-lieu de l’histoire en péril
L’ancienne église Saint-Philibert, située au cœur de l’ancien quartier des vignerons, est au centre des préoccupations. Fondée au XIIe siècle, elle est aujourd’hui « dans un état très dégradé, en raison notamment de la saumure infiltrée dans ses murs et piliers depuis que le site a été un dépôt de stockage de vivres, notamment de viande salée, au milieu du 19ème siècle. »
Un projet adopté à l’unanimité
Face à ce constat, Laurent Bourguignat se félicite de l’initiative municipale : « C’est pourquoi, j’accueille favorablement le projet ambitieux de restauration de ce vestige de l’architecture romane à Dijon, adopté à l’unanimité lors du Conseil municipal du 22 septembre. »
Une première phase de travaux a été prévue pour 3,2 millions d’euros. Mais la dépense globale attendue s’élève à 12 millions d’euros, à échelonner sur une décennie. « Propriétaire de l’édifice, qui est classé au titre des monuments historiques, la Ville pourra bénéficier du soutien de partenaires financiers pour cette restauration », précise l’élu.
Une vocation future à inventer
Au-delà de la sauvegarde, Laurent Bourguignat invite à réfléchir collectivement à l’avenir du site : « D’ores-et-déjà, nous pouvons collectivement réfléchir à la vocation de ce site idéalement situé au centre-ville, à proximité de la Cathédrale Saint-Bénigne, de l’École Nationale Supérieure d’Art et à quelques mètres de la nouvelle place Bossuet. Espace de conférences, d’expositions, lieu culturel… Il faut ouvrir le champ des possibles, en respectant l’architecture du lieu. »