Comme partout en France, la « Journée nationale d’hommage aux Harkis, aux Moghaznis et aux personnels des diverses formations supplétives et assimilés » a été commémorée ce jeudi matin à Dijon. La cérémonie officielle s’est tenue à 10h00 au Monument aux Morts, rond-point Edmond Michelet, sous la présidence de Paul Mourier, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et préfet de la Côte-d’Or.
Une cérémonie de recueillement et de mémoire
Après l’accueil des participants, le préfet a donné lecture du message de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Ce texte rappelait « la reconnaissance de la Nation envers les sacrifices consentis » et les souffrances subies par ces combattants engagés aux côtés de la France durant la guerre d’Algérie.
S’en est suivi un dépôt de gerbes, d’abord par les associations mémorielles, puis par les autorités civiles et militaires. Le recueillement a été marqué par une solennité particulière, illustrant la volonté de maintenir vivant le devoir de mémoire.
Une jeunesse associée à l’hommage
La cérémonie a rassemblé élus, anciens combattants, représentants d’associations, mais aussi des jeunes. Étaient notamment présents des mineurs du Centre éducatif renforcé de l’Étang-Vergy, des élèves allophones du lycée Simone Weil de Dijon ainsi que des membres du Conseil départemental des jeunes. Leur présence a donné un écho particulier à ce moment de transmission intergénérationnelle.
Temps forts symboliques
La commémoration s’est conclue par une séquence de forte intensité : sonnerie aux morts, minute de silence, interprétation du refrain de la Marseillaise, puis la Marche des tirailleurs.
À travers ce rendez-vous inscrit au calendrier national, la République réaffirme chaque 25 septembre sa reconnaissance et son hommage aux Harkis et aux forces supplétives, témoignant de la place incontournable de cette mémoire dans l’histoire collective.