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Dijon

Dijon : 120 manifestants mobilisés pour le climat et la justice sociale

Dernière mise à jour : 29 septembre 2025 4h55
il y a 16 minutes
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Ce dimanche 28 septembre 2025, des milliers de personnes avaient défilé dans une soixantaine de villes françaises à l’appel d’une douzaine d’organisations environnementales, parmi lesquelles Greenpeace et Les Amis de la Terre. Ces mobilisations s’étaient inscrites dans le prolongement du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre et de la mobilisation syndicale du 18 septembre.

Dans la capitale bourguignonne, environ 120 personnes s’étaient rassemblées place de la Libération avant de défiler vers la place du Théâtre, en passant par la rue Rameau, puis de rejoindre la place Wilson par la rue Chabot-Charny. Les slogans « Climat, justice, libertés ! » avaient rythmé la marche, dans une ambiance déterminée mais festive.

Parmi les participants, plusieurs figures écologistes s’étaient jointes au cortège. On notait notamment la présence de Stéphanie Modde, de Catherine Hervieu, députée de la Côte-d’Or (2ᵉ circonscription), ainsi que de membres et représentants de Dijon Avenir.

Avant le départ du cortège, plusieurs organisations avaient pris la parole pour rappeler les enjeux et donner du souffle à la mobilisation.

Greenpeace Dijon avait ouvert la séquence en insistant sur l’urgence climatique. Son représentant avait évoqué la multiplication des « événements climatiques extrêmes », citant « sécheresses, inondations » et soulignant leur coût économique grandissant : « Rien qu’en France, les assurances déboursent environ 7 milliards d’euros par an pour couvrir ces catastrophes. » À titre de comparaison, avait-il poursuivi, « Total engrange 20 milliards de bénéfices par an. Si on en laissait 10 pour investir, les 10 autres pourraient financer la justice climatique. Pollueur-payeur, tout simplement. » L’orateur avait aussi alerté sur la procédure judiciaire dite Bayon aux États-Unis, qui menaçait Greenpeace USA d’une amende colossale de 250 millions de dollars : « Si Greenpeace USA tombe, c’est toute la fédération internationale qui risque de vaciller. »

Du côté d’Oxfam France, la parole avait été axée sur l’injustice sociale du réchauffement climatique. La représentante avait rappelé que « ce sont toujours les plus pauvres qui paient le prix fort », qu’il s’agisse de familles vivant en zones inondables ou de ménages frappés par la flambée des prix agricoles. Elle avait insisté sur la nécessité d’une redistribution équitable : « L’impôt est un outil de solidarité. Il doit servir à faire contribuer les grandes fortunes et les multinationales pour financer les politiques climatiques. »

Les Amis de la Terre Côte-d’Or avaient quant à eux développé une réflexion plus philosophique sur la société de demain, appelant à « une transition vers des sociétés sobres et équitables » où « la vraie richesse de l’être humain réside dans sa dimension sociale et spirituelle plutôt que dans l’accumulation des biens ». Mais l’association avait aussi pointé du doigt les blocages locaux : « Depuis des années, nous demandons que la métropole interdise la publicité pour les multinationales sur les abribus. La mairie refuse même d’ouvrir la discussion. Certains sujets sont traités comme des tabous, c’est inacceptable. »

Sur le plan politique, les élus écologistes présents avaient élargi le propos à la biodiversité. L’un d’eux avait rappelé que « nous vivons une sixième extinction de masse » et que « le dépérissement des forêts dans notre région en est un signe alarmant ». Il avait dénoncé « un capitalisme sauvage qui détruit le vivant » et appelé à « résister au climatoscepticisme savamment orchestré ». L’élu avait également souligné l’urgence d’agir : « Ce ne sont pas seulement nos petits-enfants qui subiront ces bouleversements, mais nous-mêmes, d’ici dix à quinze ans. »

Enfin, le mouvement Dijon Avenir avait relié les enjeux globaux aux réalités locales. Ses représentants avaient dénoncé les choix d’urbanisme de la municipalité : « Abattage d’arbres, artificialisation des sols, bétonisation à outrance… Ces politiques amplifient les risques de surchauffe urbaine et de pénurie alimentaire. » Ils avaient rappelé les luttes locales, certaines perdues, d’autres victorieuses, pour préserver des morceaux de pleine terre face aux promoteurs. « Il faut changer le logiciel de fabrication de la ville », avaient-ils affirmé, avant d’annoncer la constitution d’une liste citoyenne et participative pour les municipales de 2026, avec pour ambition de construire une « ville nourricière, protectrice et participative ».

Un appel largement soutenu

Au niveau national, 327 organisations avaient signé l’appel à manifester. Le texte dénonçait un « système en crise », basé sur « l’accaparement, l’exclusion, la destruction et la militarisation », et appelait à résister aux offensives sociales et environnementales menées selon elles par les forces réactionnaires et les grandes multinationales.

Les organisateurs rappelaient alors que « partout dans le monde, des peuples se levaient avec courage pour défendre leurs terres, leurs droits et les générations futures ». Ils faisaient le lien avec d’autres luttes, qu’il s’agisse de la contestation de la loi Duplomb en France ou de la dénonciation du génocide à Gaza.

Trois mots d’ordre : climat, justice, libertés

  • Climat : mettre fin à la dépendance aux énergies fossiles et protéger les populations face aux catastrophes climatiques.
  • Justice : lutter contre les inégalités, le racisme, le patriarcat, défendre les paysans, les travailleurs précaires et les peuples du Sud particulièrement touchés par le changement climatique.
  • Libertés : préserver les droits fondamentaux, protéger les minorités et garantir le droit de manifester et de s’organiser sans crainte de répression.

Un calendrier de mobilisations à venir

Les organisateurs voyaient dans cette journée un point de départ. Ils avaient déjà annoncé de nouvelles actions pour octobre, lors du débat budgétaire au Parlement, afin « d’aller chercher l’argent là où il se concentrait » et d’exiger que les pollueurs paient. En novembre, ils prévoyaient une mobilisation internationale à l’occasion de la COP30 à Belém, au Brésil. En décembre, ils comptaient rappeler aux gouvernements leurs engagements pris lors de l’Accord de Paris, qui devait fêter ses dix ans.

Enfin, dans la perspective des prochaines élections municipales, ils affirmaient vouloir porter « une écologie populaire, ancrée dans les territoires et socialement juste ».

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