Le Collectif des Associations de Quartier et pour la Promotion, la Défense de l’Environnement de la Métropole dijonnaise organise, le samedi 11 octobre de 14h à 18h, un après-midi de réflexion et de débats au RézoFetArt (78 quai Nicolas Rolin). L’événement, intitulé « Dijon périra par le béton », veut sensibiliser les habitants aux conséquences du développement urbain intensif dans la métropole dijonnaise.
Un urbanisme contesté
À Dijon, Chenôve, Quetigny et dans de nombreuses communes voisines, la multiplication des projets immobiliers inquiète. Le collectif dénonce une surdensification urbaine « parfois sidérante », qui menacerait à la fois la qualité de vie, la biodiversité et le patrimoine architectural local. Selon les associations, le Plan Local d’Urbanisme intercommunal Habitat et Déplacements (PLUiHD) encourage un modèle de ville qui privilégie les promoteurs au détriment des habitants. Pollution de l’air, nuisances sonores et lumineuses, disparition des espaces verts : autant d’effets jugés préoccupants.
Témoignages et conférence
L’après-midi s’ouvrira à 14h avec une série de témoignages d’habitants sur les impacts de l’urbanisme actuel. À 15h30, le professeur Pierre Vermeren, historien à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, donnera une conférence sur les enjeux sociétaux et environnementaux de la densification urbaine.
Appel à une révision du PLUiHD
Le collectif plaide pour une révision en profondeur du PLUiHD, afin de préserver les espaces de pleine terre, les réserves en eau, les jardins et parcs. Ces éléments constituent, selon lui, des leviers essentiels pour adapter la ville au changement climatique et restaurer un équilibre entre habitat, nature et bien-être.
