Lors de sa conférence de presse organisée ce matin à Dijon, sur le thème de la sécurité dans le cadre des élections municipales prévues au mois de mars prochain, Thierry Coudert a abordé de front la question que beaucoup se posent — et que nous lui avons posée : sera-t-il candidat aux prochaines élections législatives, si élections législatives il y a, en parallèle de son engagement municipal ?
Sans détour, l’ancien candidat dans la 3ᵉ circonscription de la Côte-d’Or a rappelé son parcours, son implantation récente et sa volonté de poursuivre son engagement politique sur le territoire.
« J’y ai pris goût »
« Oui, j’ai été candidat l’année dernière sur la 3e circonscription de Côte-d’Or. Je n’avais pas caché à l’époque que j’étais parachuté, que je découvrais ce territoire. J’y ai pris goût. J’avais dit le soir du 2e tour, quand j’ai été battu d’assez peu, j’avais dit que je comptais m’installer à titre personnel et dans la durée de la vie politique de ce département. J’ai donc répondu avec enthousiasme pour conduire la liste à Dijon. Et je reste disponible si — on ne peut plus rien prévoir aujourd’hui —, mais s’il y avait une dissolution, je le serais. Ce qui ne veut pas dire que je renonce au combat municipal », nous dit Thierry Coudert.
Le ton est posé, réfléchi, mais la détermination est claire. Thierry Coudert assume une double disponibilité : prêt à défendre ses idées à tous les niveaux, sans renoncer à la bataille pour la mairie de Dijon.
« Si je suis élu, je conduirai de toute façon la liste »
« D’abord, il faudrait que je sois élu, ce qui peut effectivement se produire, parce que la dernière fois je n’ai été battu qu’avec une alliance qui allait de LFI aux dirigeants de LR, qui ont tout fait pour que je sois battu. Je ne sais pas si, aujourd’hui, cette configuration, à l’heure qu’il est, peut se reproduire. Et donc, si je suis élu, je conduirai de toute façon la liste, parce que ça donnera un souffle évidemment extraordinaire. Je ne serai pas maire, mais en tout cas je ferai tout pour m’impliquer, pour faire triompher notre programme, nos idées, je continuerai à avoir la même implication. Et si je suis battu, je serai encore plus disponible, comme je le suis aujourd’hui, pour le combat municipal », nous dira aussi la tête de liste du Rassemblement dijonnais.
« Je suis un bon soldat »
Avec une formule qui sonne comme une devise, Thierry Coudert conclut sa réponse : « Je suis totalement engagé sur ce territoire. Je suis engagé à défendre nos idées à la fois au plan national et au plan local. Et je suis disponible. Voilà. Je suis un bon soldat. Je suis disponible pour les combats qu’il faudra mener, quels qu’ils soient, dans les mois qui viennent, sur ce territoire dans lequel j’ai décidé, il y a un an, de m’impliquer. »
Cette sortie, à la fois sincère et maîtrisée, confirme l’intention de Thierry Coudert : ancrer durablement son action politique à Dijon, tout en se tenant prêt à toute éventualité nationale. Une posture de « bon soldat » assumée, entre fidélité politique et ambition territoriale.
Et si Thierry Coudert était élu député ? Une question se pose alors : Si élections législatives il y avait, et que Thierry Coudert soit élu, qui le remplacerait tête de liste à Dijon ? Sur ce sujet, l’intéressé reste pour l’instant silencieux. Il nous faudra donc attendre le prochain épisode… Affaire à suivre.
