Le groupe d’opposition de gauche au Conseil départemental, Côte-d’Or Terres d’Avenir, monte au créneau. Dans un communiqué diffusé cette semaine, ses élus dénoncent « des coupes budgétaires incompréhensibles » qui touchent directement les dispositifs d’aide alimentaire et d’insertion, dans un contexte de crise sociale sans précédent.
Des baisses budgétaires jugées “injustifiables”
Selon le groupe, le Département de la Côte-d’Or aurait décidé de réduire :
- de 100 000 euros les subventions aux associations d’aide alimentaire,
- de 400 000 euros les crédits destinés au dispositif d’aide au retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA.
Des décisions que les élus de Côte-d’Or Terres d’Avenir estiment d’autant plus préoccupantes que les besoins sociaux ne cessent de croître.
« Alors que les Restos du Cœur, la Croix-Rouge, le Secours populaire ou la Banque alimentaire tirent déjà la sonnette d’alarme, on choisit de couper les vivres à ceux qui nourrissent les plus fragiles », s’indigne Christophe Avena, président du groupe.
Un contexte social sous tension
D’après les chiffres avancés, 62 000 habitants de la Côte-d’Or vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Le taux de pauvreté atteint par ailleurs un niveau record en France depuis 30 ans. Sur le terrain, les associations d’aide alimentaire font face à une hausse sans précédent des demandes, conséquence directe de l’inflation et de la précarité énergétique.
Dans le même temps, le nombre de bénéficiaires du RSA continue d’augmenter dans le département, traduisant les difficultés persistantes de nombreux ménages à retrouver un emploi stable. Pour les élus d’opposition, réduire les crédits d’accompagnement professionnel revient à « affaiblir les chances de retour à l’emploi et creuser encore les inégalités sociales ».
“Est-ce ainsi que nous incarnons la solidarité départementale ?”
Dans son communiqué, Christophe Avena s’interroge sur la ligne politique du Conseil départemental : « Est-ce ainsi que nous luttons contre la précarité, est-ce ainsi que nous soutenons le pouvoir d’achat, est-ce ainsi que nous incarnons la solidarité départementale ? Je ne le crois pas. »
Le groupe rappelle que le Département est chef de file de l’action sociale et de l’insertion, et qu’à ce titre, il porte une responsabilité morale et politique envers les plus fragiles. « Le rôle du Département n’est pas de restreindre les dispositifs de solidarité, mais bien de les renforcer », insistent Christophe Avena et Céline Tonot, vice-présidente du groupe.
Un appel au dialogue et au rétablissement des crédits
Les élus de Côte-d’Or Terres d’Avenir demandent au président du Conseil départemental de revenir sur ces décisions et de rétablir sans délai les crédits supprimés. Ils appellent également à ouvrir un dialogue immédiat avec les associations d’aide alimentaire et les acteurs de l’insertion, afin de trouver des solutions à la hauteur des besoins actuels.
Pour eux, cette question dépasse le cadre budgétaire : elle interroge le sens même de la solidarité départementale et la capacité des pouvoirs publics à protéger les plus vulnérables dans un contexte de tension sociale croissante.
Communiqué de presse du 13 octobre 2025 :
Solidarité menacée : le groupe Côte-d’Or Terres d’Avenir dénonce les coupes budgétaires du Département sur l’aide alimentaire et l’insertion
Le groupe d’opposition de gauche au Conseil départemental, Côte-d’Or Terres d’Avenir, dénonce des coupes budgétaires incompréhensibles dans un contexte de crise sociale :
- Une baisse de 100 000 € des subventions aux associations d’aide alimentaire,
- Une réduction de 400 000 € des crédits du dispositif d’aide au retour à l’emploi pour les bénéficiaires du RSA.
Ces décisions interviennent alors que les besoins explosent sur le terrain, le taux de pauvreté est au plus haut en France depuis 30 ans, 62 000 Côte-d’Oriens vivent sous le seuil de pauvreté.
Les associations d’aide alimentaire — Restos du Cœur, Croix-Rouge, Secours populaire, Banque alimentaire — déjà en difficulté financière, font face à une hausse sans précédent des demandes.
Dans le même temps, la Côte-d’Or compte un nombre croissant de bénéficiaires du RSA, signe des difficultés persistantes rencontrées par de nombreux ménages pour retrouver un emploi stable. Réduire les crédits consacrés à leur accompagnement professionnel, c’est affaiblir leurs chances de retour à l’emploi et creuser les inégalités sociales dans notre département.
Pour le groupe Côte-d’Or Terres d’Avenir, ces baisses budgétaires envoient un signal politique très préoccupant :
« Est-ce ainsi que nous luttons contre la précarité, est-ce ainsi que nous soutenons le pouvoir d’achat, est-ce ainsi que nous incarnons la solidarité départementale, je ne le crois pas », dénonce Christophe AVENA Président du groupe.
Les élus du groupe rappellent que le Département est chef de file de l’action sociale et de l’insertion, et qu’à ce titre, il a la responsabilité morale et politique de protéger les plus fragiles, et non de réduire les dispositifs qui leur sont destinés.
Le groupe Côte-d’Or Terres d’Avenir appelle le Président du Conseil départemental à revenir sur ces décisions injustifiées, à rétablir les crédits supprimés et à ouvrir un dialogue immédiat avec les associations et acteurs de l’insertion. Christophe AVENA Céline TONOT Président Vice-Présidente
Christophe AVENA
Président
Céline TONOT
Vice-Présidente