Dans un communiqué diffusé à la suite de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Pierre Pribetich, député socialiste de la Côte-d’Or, salue « une première victoire pour les Françaises et les Français » après l’annonce de la suspension immédiate de la réforme des retraites de 2023. Cette réforme, qui prévoyait de porter la durée d’assurance à 170 trimestres, avait suscité une forte contestation sociale et politique.
Une réforme suspendue, un affront démocratique « réparé »
Pour le parlementaire socialiste, cette décision marque un tournant : « C’est une victoire pour les 3,5 millions de Françaises et de Français concernés, pour les syndicats, et pour toutes celles et ceux qui se sont mobilisés semaine après semaine dans la rue », affirme Pierre Pribetich.
L’élu estime que cette suspension permet de « réparer l’affront démocratique » commis selon lui par le précédent exécutif, qui avait fait adopter la réforme via l’article 49.3, sans vote parlementaire.
Le Premier ministre promet de renoncer au 49.3
Pierre Pribetich se félicite également de l’engagement du Premier ministre à ne plus recourir au 49.3, afin de restaurer le rôle du Parlement dans le débat démocratique. « Cet engagement permettra de débattre pleinement de nos propositions : la hausse des plus petits salaires, la justice fiscale avec une véritable taxation des plus hauts patrimoines, et la transition écologique », souligne-t-il.
Le Parlement « replacé au centre du débat démocratique »
Selon le député de la Côte-d’Or, cette nouvelle étape politique doit permettre de redonner toute sa place à la délibération parlementaire. « Nous entrons désormais dans la phase du débat budgétaire, avec un Parlement replacé au centre du débat démocratique », affirme-t-il, tout en rappelant que l’urgence sociale et écologique demeure.
Des combats toujours d’actualité
Pierre Pribetich réaffirme que les socialistes n’ont renoncé à aucun de leurs engagements. Ils continueront, dit-il, à défendre les services publics, à lutter contre les déserts médicaux, à améliorer le pouvoir d’achat des plus précaires et des classes moyennes, et à soutenir les travailleurs et les retraités, tout en veillant à la maîtrise du déficit public. « Nous mènerons ces combats sans relâche, avec nos collègues socialistes et apparentés », conclut-il, rappelant que le groupe reste dans l’opposition et que l’option d’une motion de censure demeure sur la table à tout moment.
Communiqué de presse de Pierre Pribetich – le 14 octobre 2025 :
Suspension de la réforme des retraites : une première victoire pour les Françaises et les Français.
A l’occasion de déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé la suspension immédiate de la réforme des retraites de 2023, fixant la durée d’assurance à 170 trimestres. C’est une victoire pour les 3,5 millions de Françaises et Français qui étaient concernés par ces mesures, pour les syndicats, pour toutes celles et ceux qui se sont mobilisés semaine après semaine dans la rue.
Nous réparons ainsi l’affront démocratique du Président de la République et de sa Première ministre de l’époque qui avaient fait passer cette réforme aux forceps par le biais du 49-3.
Faisant suite aux demandes des socialistes, le Premier ministre s’est également engagé à renoncer à l’article 49-3 pour permettre au Parlement de débattre, pour nous permettre de défendre nos convictions sur tous les sujets et notamment celui de la hausse des plus petits salaires, de la justice fiscale avec la mise en place d’une vraie taxation des plus hauts patrimoines, de la transition écologique.
Je salue ces victoires pour les Françaises et les Français, pour le pays.
Nous entrons désormais dans la phase du débat budgétaire, avec un parlement replacé au centre du débat démocratique.
L’urgence sociale et écologique est toujours là, avec mes collègues socialistes et apparentés nous mènerons les combats pour répondre aux attentes de nos concitoyens. Nous mènerons les combats pour les services publics, pour la lutte contre les déserts médicaux, pour la hausse du pouvoir d’achat des plus précaires et des classes moyennes, pour les travailleurs et les retraités, pour lutter contre le déficit.
Nous n’avons renoncé à aucun de ces combats, nous restons dans l’opposition et l’option de la censure reste sur la table à tout moment.