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Dijon et son agglomération

Urbanisme : quand la densification devient le nouvel enjeu politique de la métropole

Dernière mise à jour : 21 octobre 2025 6h14
il y a 2 heures
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Bien qu’elle soit visible depuis plusieurs années, la question de la densification urbaine revient aujourd’hui sur le devant de la scène. À l’approche des élections municipales de mars 2026, le sujet est sur toutes les lèvres. Depuis déjà quelque temps, plusieurs associations locales s’opposent à certains projets immobiliers jugés, selon elles, démesurés, notamment dans les quartiers Drapeau, Mirande, ou encore, plus au sud, les Bourroches et l’avenue Jean-Jaurès.

Mais les associations ne sont pas les seules à dénoncer cette évolution. Le vendredi 17 octobre 2025, plusieurs élus se sont réunis pour visiter l’écocité Jardin des Maraîchers à Dijon. Parmi eux figuraient Emmanuel Bichot, Valérie Grandet, Anne-Catherine Loisier, sénatrice de la Côte-d’Or, ainsi que Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, auteure de l’ouvrage L’Argent du terrorisme.

Un quartier emblématique de la densification

En 2016, les premiers coups de pelle étaient donnés le long du boulevard de Chicago, lançant l’aménagement de la ZAC Jardin des Maraîchers, confiée à la Splaad (Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise). Neuf ans plus tard, le front bâti de l’écocité, situé le long du boulevard, approche de son achèvement prévu pour 2027.

Les permis de construire des deux derniers lots viennent d’obtenir un avis favorable. Le promoteur Demathieu Bard Immobilier y réalisera 48 logements, ainsi que deux résidences totalisant 195 hébergements. L’ensemble comprendra également deux commerces. À terme, plus de 1 300 logements auront été construits sur le site. Pour les élus présents, le constat est clair : la densification est devenue la marque de ce nouveau quartier.

Emmanuel Bichot dénonce une « surdensification »

Pour Emmanuel Bichot, le quartier des Maraîchers a été surdensifié par rapport au projet initial, et cela sur la seule emprise actuellement construite. Alors qu’environ 750 logements étaient prévus sur 9 hectares, l’objectif est désormais porté à 1 300 logements, soit un quasi-doublement de la densité.

Des commerces de proximité devaient initialement voir le jour au cœur du quartier, mais une nouvelle tranche d’immeubles doit finalement occuper cet espace. Aucune école n’a été prévue pour accueillir les habitants, et les lignes de bus actuelles desservent mal l’école de rattachement.

Selon Emmanuel Bichot, l’harmonie architecturale du quartier souffre de la juxtaposition des styles, des formes et des volumes. La mixité sociale, marquée par une forte proportion de logements HLM et de logements étudiants, serait source de tensions entre habitants.

La délinquance s’y est également installée : au moment de la visite, la police nationale intervenait pour un vol de trottinette appartenant à des étudiants étrangers dans leur résidence universitaire. Le trafic de drogue, selon plusieurs témoignages, y aurait aussi pris ses aises.

Certains ménages primo-accédants, installés depuis un an ou plus, ne souhaitent déjà plus rester. Beaucoup ont découvert, parfois avec surprise, de nouvelles constructions non annoncées venant boucher la vue ou réduire les espaces dégagés. Mais que faire sans perdre son capital ? Certains choisissent de mettre leur bien en location et de déménager, souvent sans pouvoir racheter ailleurs. D’autres auraient déjà revendu à des bailleurs sociaux.

Nathalie Goulet s’interroge : « Quelles voies de recours s’offrent à eux, individuelles ou collectives ? » En tout état de cause, l’avenir du quartier reste incertain.

Des terres maraîchères au centre de la controverse

À l’origine, la municipalité souhaitait construire 1 500 logements sur une emprise de 18 hectares, soit deux fois plus grande que celle urbanisée aujourd’hui, incluant 9 hectares de terres maraîchères situées face aux anciens abattoirs.

Mais en 2010, ces terrains ont été occupés par des militants anarchistes, donnant naissance à la seule ZAD urbaine de France, connue sous le nom des Lentillères. Emmanuel Bichot dénonce une gestion électoraliste de la municipalité à l’égard de ce mouvement anarchiste, présent selon lui depuis 2001 et toléré malgré ses activités subversives.

Il cite notamment la promesse faite avant les élections municipales de 2014 de reloger gratuitement les occupants ailleurs — promesse tenue par la suite dans un bâtiment public rénové pour 1,8 million d’euros TTC, soit une valeur locative estimée à 80 000 € par an pendant douze ans. Le site, baptisé « Les Tanneries II », leur a été mis à disposition sans que l’occupation des Lentillères, commencée en 2010, ne cesse pour autant.

En fin 2019, à la veille des élections municipales de mars 2020, François Rebsamen annonçait que les 9 hectares des Lentillères ne seraient finalement pas construits. Une décision jugée positive sur le principe, mais qui, selon Bichot, a conforté les occupants dans leur sentiment d’impunité.

Aujourd’hui, à la veille des élections de 2026, Nathalie Koenders aurait engagé des négociations visant à échanger une bande de terrain de 1,14 hectare et à attribuer plus de 7 hectares aux occupants illégaux.
Pour Emmanuel Bichot, parler de « régularisation » est impropre : il s’agirait d’une appropriation par le fait accompli, avec la perspective d’un nouveau bail gratuit sur plus de 7 hectares, voire du renouvellement discret du bail des Tanneries II.

Les anarchistes des Lentillères ont salué cette perspective en ouvrant deux nouveaux squats dans d’autres quartiers de Dijon. « Ils auraient tort de se priver », ironise un proche d’Emmanuel Bichot, « puisque la municipalité socialiste leur cède tout depuis 25 ans. »

Une vision alternative pour l’avenir

Dans un entretien accordé au Figaro le vendredi 10 octobre, Emmanuel Bichot défend une position radicalement différente : « Il faut consacrer l’inconstructibilité intégrale des 9 hectares, les réserver au maraîchage et aux jardins familiaux, et traiter tous les Dijonnais en situation régulière sur un pied d’égalité. »

Longvic : la vigilance de l’opposition

L’inquiétude est également vive à Longvic, où Valérie Grandet tire l’alarme : « À Longvic, notre groupe Longvic vers l’Avenir demeure le seul rempart face à une urbanisation et une densification dévoyées, issues directement du PLUi-HD voté en 2019 par la majorité métropolitaine avec l’appui de Madame la Maire et de ses alliés. Nous sommes la seule équipe à défendre le cadre de vie avant le béton, les habitants avant les promoteurs. C’est pourquoi nous restons extrêmement vigilants et inquiets face au projet d’urbanisation confié par la commune à la SPLAAD sur 5 hectares situés entre le boulevard Chicago, l’avenue de l’Europe et la rue des Tamaris, en face de l’affreuse écocité des jardiniers. »

Elle ajoute : « On reproduit actuellement tout ce qui avait échoué dans les années 60. On court à la catastrophe. »

Selon elle, une étude votée en décembre 2023 ouvre la voie à une opération d’aménagement de grande ampleur sur un secteur sensible. Le projet prévoit 155 logements sur plus de 5 hectares, avec 30 % de logements sociaux et 60 % en accession dite abordable, sans hauteur maximale réglementée. « Cela laisse la porte ouverte à des immeubles élevés, sans cohérence avec les maisons du quartier. »

Elle poursuit : « Au-delà des chiffres et des règlements, il y a une question de bon sens et d’humanité. Je me demande parfois si le maire qui signe les permis de construire se demande : “Est-ce que moi, je pourrais vivre ici ? Est-ce que c’est bon pour les futurs habitants ?” On ne peut pas construire sans penser à la vie des gens, à la circulation, aux enfants, au bruit, aux espaces verts. »

Valérie Grandet estime que cette absence de cadre réglementaire précis est alarmante, car elle permet aux promoteurs de réclamer des permis « conformes à un urbanisme de densification extrême ». « Ce n’est pas une question de technique, mais de volonté politique. On ne peut pas être Ville nature le jour et ville béton la nuit. »

Elle alerte sur les conséquences :

« La symétrisation du boulevard Chicago serait une catastrophe urbaine et humaine :
– elle dégraderait durablement le cadre de vie des Longviciens ;
– elle détruirait l’équilibre paysager du quartier ;
– elle accentuerait la saturation routière et les dangers pour les piétons et cyclistes. »

Et de conclure : « Là où la majorité actuelle voit des hectares à urbaniser, nous voyons des quartiers à faire revivre. »

« Longvic se construit sans les Longviciens »

Valérie Grandet appelle la maire à revoir sa copie : « Nous demandons que la Ville lance une révision du PLUi-HD pour encadrer les hauteurs maximales sur ce secteur, organise une véritable concertation avec les habitants et privilégie une urbanisation harmonieuse, mesurée et à taille humaine. »

Elle évoque aussi le quartier Valentin : « Nos inquiétudes ne se limitent pas au boulevard Chicago. Nous avons visité le quartier Valentin avec les sénatrices Anne-Catherine Loisier et Nathalie Goulet. Un grand parc urbain est prévu, et c’est une bonne chose, mais il ne doit pas servir de prétexte à une densification future. »

Selon elle, le projet confié à la SPLAAD peine à trouver des investisseurs, ce qui pourrait conduire à une pression accrue des promoteurs pour densifier. « Nous aurions souhaité que Valentin conserve son âme, avec des maisons individuelles, des espaces verts habités et une vraie vie de quartier. Reléguer les seniors au fond du quartier est une aberration. » Et de conclure : « Aujourd’hui, Longvic se construit sans les Longviciens. En 2026, nous redonnerons la parole à ceux qui y vivent. »

Chenôve : inquiétudes autour du projet des « Grands Vergers du Sud »

À Chenôve, l’inquiétude reste palpable pour Philippe Neyraud et ses équipes (Bon Sens à Chenôve) face au projet urbain des « Grands Vergers du Sud », qui prévoit la transformation de 100 hectares en un quartier mixte pouvant accueillir jusqu’à 10 000 habitants.

Porté conjointement par Dijon Métropole et la commune de Chenôve, le projet ambitionne la construction de 3 000 à 6 000 logements à l’horizon 2040-2050, soit une capacité d’accueil estimée entre 5 000 et 10 000 nouveaux habitants. La future extension du tramway Divia, avec l’arrivée envisagée de la ligne T3, figure parmi les leviers de mobilité destinés à accompagner cette transformation urbaine.

 

Une métropole en mutation, un débat qui s’intensifie

À mesure que s’approchent les élections municipales de 2026, le débat sur la densification urbaine s’impose comme l’un des grands enjeux du territoire dijonnais. Entre volonté de répondre à la pression démographique et crainte d’une bétonisation incontrôlée, les positions se crispent.

De Dijon à Longvic, de Chenôve aux Maraîchers, élus et habitants expriment une même exigence : préserver la qualité de vie, anticiper les besoins publics et garantir une urbanisation à taille humaine. Les prochains mois diront si la métropole parvient à trouver l’équilibre entre croissance urbaine et respect du cadre de vie, un défi qui s’annonce au cœur de la campagne municipale.


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