Une vaste mise à jour des fichiers de logements menée par le ministère de l’Économie entraînera une hausse de la taxe foncière pour 7,4 millions de logements dès 2026, a confirmé Bercy à l’AFP, validant une information du Parisien. Cette opération, qualifiée de « fiabilisation des bases foncières », vise à mieux intégrer certains critères dits « de confort » dans le calcul de l’impôt.
Payée par près de 32 millions de propriétaires, la taxe foncière est habituellement calculée à partir de la surface du logement. Mais elle dépend aussi d’éléments de confort comme l’eau courante, l’électricité, la présence de WC ou encore de lavabos. Chacun de ces équipements ajoute, dans les textes fiscaux, une « surface forfaitaire » qui augmente la valeur locative cadastrale du logement, et donc le montant de la taxe.
Or, selon Bercy, certains de ces éléments ne sont pas correctement recensés dans les bases actuelles, parfois anciennes ou incomplètes.
Une mise à jour aux conséquences financières importantes
L’opération prévue pour 2026 visera à intégrer systématiquement ces éléments lorsqu’ils ont été omis. Selon Le Parisien, cette révision provoquera une hausse moyenne de 63 euros par logement concerné. Au total, ce sont environ 466 millions d’euros supplémentaires qui devraient être versés aux collectivités locales, les premières bénéficiaires de la taxe foncière.
Cette mise à jour intervient dans un contexte de forte sensibilité autour de cet impôt, déjà en progression dans de nombreuses communes ces dernières années. Pour le gouvernement, elle permettra surtout de garantir une meilleure équité entre les propriétaires. Reste à savoir comment les ménages concernés accueilleront cette nouvelle hausse annoncée pour 2026.
