Un rassemblement citoyen sera organisé samedi 22 novembre à 16h30, place de la Libération à Dijon, en écho à l’appel national aux marches blanches “Justice pour Mehdi”. L’initiative, montée dans l’urgence, entend relayer localement la mobilisation lancée à la suite du communiqué publié ce jour par la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
Un appel ouvert à toutes les organisations
Faute de temps pour recueillir des signatures, les organisateurs invitent toutes les associations, collectifs et structures locales souhaitant s’associer à cette démarche à se joindre à l’appel et à le relayer largement.
Ce rassemblement dijonnais s’inscrit dans le mouvement national déclenché après la mort de Mehdi Kessaci, 20 ans, survenue jeudi à Marseille. Sa famille appelle à une marche blanche ce même jour, à 15h, au départ du rond-point Claudie-Darcy, lieu où le jeune homme a été tué.
Un drame qui secoue Marseille et au-delà
Mehdi Kessaci était le frère d’Amine Kessaci, militant engagé de longue date contre le trafic de stupéfiants et fondateur de l’association Conscience, qui accompagne notamment les familles des victimes de ce trafic. Amine, menacé en raison de son engagement, bénéficiait d’une protection policière. Il dénonce depuis des années l’abandon des quartiers populaires et l’inefficacité des stratégies actuelles de lutte contre les réseaux criminels.
L’association Conscience, très active à Marseille, appelle aujourd’hui à ce que justice soit rendue pour la famille Kessaci comme pour toutes celles endeuillées par les violences liées aux trafics. Dans son communiqué, la Ligue des droits de l’Homme appelle à participer à la marche blanche qui se veut silencieuse, sans banderole ni drapeau. Les participant·es sont invité·es à se vêtir de blanc, couleur du recueillement.
Dijon se joint au mouvement national
À Dijon, le rassemblement de ce samedi se veut un moment de solidarité, de soutien à la famille Kessaci et de refus des violences qui frappent de nombreux territoires. Les organisateurs espèrent mobiliser largement les habitants et les acteurs locaux pour porter, eux aussi, l’appel à la justice.
