Après la publication d’un article dans Le Bien public du samedi 22 novembre consacré à la “Nuit du bien commun”, plusieurs organisations associatives, syndicales et citoyennes à l’origine d’un communiqué du 12 novembre et d’une soirée d’information le 18 novembre souhaitent apporter des précisions. Elles contestent certaines affirmations rapportées dans la presse, notamment concernant des menaces qui leur auraient été attribuées.
Les organisations réfutent toute implication dans des menaces
Selon les signataires, les propos tenus par l’un des mécènes interrogés dans l’article du Bien public laissent entendre que leurs structures seraient à l’origine de menaces.
Les organisations répondent fermement :
- elles contestent tout lien avec de telles pratiques,
- elles rappellent avoir agi uniquement dans une démarche d’information, de vigilance et d’interpellation,
- elles affirment ne cautionner ni menaces, ni amalgames.
Elles insistent sur le fait que leurs actions ont été menées publiquement, de manière transparente, et dans le cadre d’un débat démocratique.
Une soirée d’information sereine et constructive le 18 novembre
Plusieurs mécènes et associations lauréates de la Nuit du bien commun ont assisté à la réunion publique organisée le 18 novembre. Selon les organisations, cette rencontre s’est déroulée dans un climat “serein”, permettant l’expression :
- de points de vue divergents,
- d’analyses différentes concernant les liens entre la Nuit du bien commun et l’entrepreneur Pierre-Edouard Stérin.
Les groupes mobilisés soulignent connaître les difficultés financières des associations locales, dans un contexte de baisse importante des subventions publiques.
Ils affirment aussi que certaines associations bénéficiaires de la Nuit du bien commun ne partagent pas l’idéologie politique attribuée à M. Stérin par les signataires — une opinion politique qu’ils exposent mais qui leur est propre.
“Nous ne sommes pas opposés au mécénat” : une clarification revendiquée
Contrairement à ce qui a pu être suggéré, les organisations affirment ne pas être opposées aux actions de mécénat.
Elles rappellent néanmoins leur position de principe : dans un monde idéal, les missions d’intérêt général devraient relever de services publics financés par l’impôt, dans un cadre de justice fiscale.
Mais elles reconnaissent que la réalité actuelle oblige les associations à rechercher des financements complémentaires, et affirment n’avoir jamais remis en cause :
- la sincérité des dons,
- leur versement effectif,
- ni la possibilité pour chacun de soutenir les associations locales.
Elles expliquent avoir simplement interrogé, lors de la soirée du 18 novembre, la possibilité pour les mécènes de faire des dons directs, sans passer par une soirée événementielle qu’elles jugent coûteuse.
Une coalition large d’acteurs associatifs, syndicaux et citoyens
Le communiqué est signé par une large palette d’organisations locales, parmi lesquelles des associations de solidarité, des structures environnementales, des organisations syndicales et des collectifs citoyens.
Liste des organisations signataires :
Action Catholique Ouvrière, AFPS, Amis de la Terre Côte-d’Or, ATD Quart Monde Dijon, ATTAC 21, CFDT Éducation 21, CGT 21, La Cimade, Collectif 7’, DAL Dijon, Les Effréné·es, FSU 21, Le Fil, Greenpeace Dijon, LDH Dijon et agglomération, Ligue de l’Enseignement de Côte-d’Or, la Maison-phare, MAN 21, Morvan Mobilisation Solidaire, Mouvement de la paix 21, MRAP 21, Oxfam Dijon, Planning Familial 21, Solidaires 21, SOS Racisme 21, SOS Refoulement, Les Soulèvements de la Terre, La Vapeur.
