À un peu plus de trois mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026, la campagne dijonnaise s’intensifie. La France Insoumise 21 vient d’annoncer officiellement son entrée en lice avec la liste « Dijon Populaire », portée par un programme participatif articulé autour de quatre priorités :
- Renforcer l’implication citoyenne et populaire,
- Lutter contre la pauvreté et la précarité,
- Protéger les biens communs et engager une planification écologique,
- Faire de Dijon une ville apaisée et actrice de la paix.
Ce lancement vient étoffer une offre politique déjà abondante. Au 28 novembre 2025, les électrices et électeurs dijonnais auront un choix particulièrement large.
Parmi les listes déjà déclarées figure « Dijon change d’ère », coalition rassemblant écologistes, communistes, Générations et L’Après. Elle est menée par Michel Haberstrau, désigné tête de liste pour porter un projet de transition écologique et sociale.
Autre candidature de poids : « Dijon au cœur », emmenée par Fadila Khattabi, qui souhaite proposer une alternative axée sur la proximité et le renouvellement local.
La droite locale sera notamment représentée par le Rassemblement Dijonnais de Thierry Coudert, ainsi que par la liste d’Emmanuel Bichot, avec son mouvement Agir pour Dijon. Emmanuel Bichot fut, rappelons-le, le premier à s’être déclaré candidat à droite.
Le 14 novembre 2025, Laurent Bourguignat, conseiller municipal depuis quatorze ans, a officialisé sa candidature. Dans un message aux habitants, il a déclaré vouloir « sortir de la spirale » dans laquelle Dijon serait, selon lui, engagée.
Le 5 novembre 2025, Axel Sibert avait également annoncé son entrée dans la course, promettant « de l’audace » pour transformer la ville.
À ce stade, sept listes sont déjà en lice. Elles devraient être rejointes par la liste de Lutte Ouvrière, mais également par celle de la maire actuelle, Nathalie Koenders, qui devrait se présenter pour briguer un nouveau mandat. Ainsi, neuf listes pourraient être en compétition pour les municipales de 2026, un chiffre identique à celui du scrutin de 2020.
Lors du précédent vote, la liste de François Rebsamen (Union de la Gauche) avait obtenu la majorité des sièges avec 43,51 % des suffrages exprimés au second tour. La liste divers droite d’Emmanuel Bichot avait remporté 10 sièges avec 34,84 % des voix, tandis que la liste EELV de Stéphanie Modde avait obtenu six sièges avec 21,63 % des suffrages.
La campagne s’annonce donc particulièrement disputée, avec une diversité de projets et d’ambitions pour l’avenir de la capitale bourguignonne.
