À quelques mois des élections municipales, le climat politique s’échauffe à Chenôve. La candidate La France insoumise, Patricia Marc, a vivement critiqué l’attitude du maire sortant, Thierry Falconnet, qu’elle accuse de “camoufler” une pré-campagne électorale derrière des événements municipaux.
Dans un communiqué diffusé cette semaine, la candidate estime que la récente réunion de quartier organisée par la municipalité s’est transformée en “véritable meeting déguisé”. Selon elle, bien que M. Falconnet ne soit pas officiellement candidat, sa participation à l’événement relèverait d’une démarche politique assumée : “Officieusement, il pose en photo avec cinq partis et transforme une réunion de quartier en véritable meeting déguisé”, affirme-t-elle.
Patricia Marc reproche notamment à la rencontre – initialement consacrée au quotidien des habitants – d’avoir pris la forme d’un bilan politique “triomphaliste”, assorti de multiples annonces qu’elle qualifie de “promesses d’avenir”. Elle dénonce un usage “inapproprié” des moyens municipaux : “Un espace de promotion politique financé… par la commune. C’est exactement ce que le Code électoral interdit : l’utilisation des moyens municipaux pour se mettre en scène à des fins électorales.”
La candidate LFI estime que cette pratique fausse le débat démocratique : “C’est injuste, c’est déloyal, et cela fausse le débat démocratique.”
Tout en affirmant qu’elle n’est pas opposée à ce que le maire se porte candidat à un nouveau mandat, elle l’appelle à clarifier sa position : “S’il veut faire campagne, très bien : qu’il l’assume, qu’il le dise, qu’il se déclare et qu’il respecte les règles !”
Elle juge que l’utilisation d’une réunion de quartier – financée par l’argent public – comme tribune électorale constitue “une frontière qu’aucun maire ne devrait franchir”. Patricia Marc conclut en affirmant que “la démocratie à Chenôve mérite mieux qu’une campagne camouflée sous prétexte d’information municipale.”
Communiqué de presse du 6 décembre 2025 :
À Chenôve, on assiste à un classique mais inquiétant mélange des genres.
Officiellement, M. Falconnet n’est pas candidat.
Officieusement, il pose en photo avec cinq partis et transforme une réunion de quartier en véritable meeting déguisé.
Une réunion censée parler du quotidien des habitants devient subitement :
- un bilan personnel triomphaliste,
- une liste de promesses pour l’avenir,
- un espace de promotion politique financé… par la commune.
C’est exactement ce que le Code électoral interdit : l’utilisation des moyens municipaux pour se mettre en scène à des fins électorales.
C’est injuste, c’est déloyal, et cela fausse le débat démocratique.
Si M. Falconnet veut faire campagne, très bien : qu’il l’assume, qu’il le dise, qu’il se déclare et qu’il respecte les règles !
Mais utiliser une réunions de quartier – payée par l’argent des contribuables – comme tribune électorale, c’est une frontière qu’aucun maire ne devrait franchir.
À Chenôve, la démocratie mérite mieux qu’une campagne camouflée sous prétexte d’information municipale.
Patricia Marc
