C’est désormais officiel : Emmanuel Bichot a été investi par la commission nationale d’investiture des Républicains à Paris pour conduire la liste du parti aux élections municipales de mars 2026 à Dijon. Selon nos informations — confirmées par un communiqué de presse — Axel Sibert figurera en troisième position sur cette liste.
Une ascension rapide dans les négociations
Alors qu’il ne lui avait été proposé, au lancement des discussions, que la neuvième place, Axel Sibert obtient finalement un rang stratégique, signe d’un accord politique abouti. En toute logique, celui-ci devrait annoncer dans les heures à venir le retrait de sa candidature indépendante, portée jusqu’ici avec son propre mouvement.
Pour rappel, Axel Sibert avait officialisé sa candidature le mercredi 5 novembre 2025, lors d’une conférence de presse en centre-ville, entouré de membres de son équipe, de soutiens issus des Jeunes Républicains ainsi que du laboratoire d’idées dijonnais qu’il anime depuis près de deux ans.
L’interrogation Bourguignat
Reste une question majeure : quelle sera la position de Laurent Bourguignat ? Figure bien connue de la droite dijonnaise, conseiller municipal depuis quatorze ans, Laurent Bourguignat avait annoncé le vendredi 14 novembre 2025 sa candidature aux municipales des 15 et 22 mars 2026.
D’après nos informations, il ne figurera pas sur la liste conduite par Emmanuel Bichot. Il devrait s’exprimer dans la journée :
- retirera-t-il sa candidature pour rejoindre une autre dynamique, pourquoi pas celle de Fadila Khattabi ?
- ou choisira-t-il de maintenir sa candidature indépendante ?
La réponse est attendue dans les prochaines heures.
Une première victoire pour Emmanuel Bichot
L’investiture officielle des Républicains constitue, pour Emmanuel Bichot, une belle victoire interne, alors que plusieurs prétendants s’étaient positionnés. Cette décision place désormais dans une situation délicate François-Xavier Dugourd, président des Républicains de Côte-d’Or. Bien que tenu, en principe, de soutenir le candidat investi, l’élu devra composer avec un contexte interne tendu. « Les temps sont durs pour le président », glisse un cadre du parti. Reste à savoir s’il exprimera un soutien clair dans les prochains jours.
