Au lendemain de l’incendie volontaire qui a frappé le collège Champollion, dans le quartier des Grésilles à Dijon, Henri-Bénigne de Vregille, conseiller municipal de Dijon et délégué municipal Horizons, a réagi par voie de communiqué de presse. Il qualifie les faits « d’inqualifiables » et appelle à une réponse ferme et collective face à la dégradation de la situation sécuritaire.
Dans son communiqué, l’élu rappelle que cet incendie survient après des tirs de mortier recensés en juin dernier contre le même établissement. Il exprime sa solidarité envers les professeurs, les personnels du collège et les élèves, qu’il estime « légitimement sous le choc » après cette nouvelle attaque.
Pour Henri-Bénigne de Vregille, l’acte dépasse le simple fait divers. « Attaquer une école, un collège, un lycée, c’est attaquer la République », affirme-t-il, estimant que la réponse des pouvoirs publics doit être « implacable ». Il relie cet événement à une dégradation plus large de la situation sécuritaire à Dijon, qu’il attribue notamment aux trafics de drogue. À l’appui de son propos, il évoque une fusillade survenue en plein jour deux jours plus tôt, promenade Toussaint-Louverture, également dans le quartier des Grésilles.
Face à ce contexte, l’élu Horizons appelle à une mobilisation de l’ensemble de la société afin d’éviter l’installation et l’extension de « zones de non-droit ». Il refuse toute forme de résignation, soulignant qu’« il ne peut y avoir de fatalité, d’autant plus quand nos enfants sont visés ».
Henri-Bénigne de Vregille insiste par ailleurs sur la responsabilité première de l’État en matière de sécurité. Il demande un renforcement des moyens de sécurité à Dijon et une réponse judiciaire ferme. Mais il estime que cette action ne peut être exclusive. « Il ne faut pas se cacher derrière le rôle de l’État. Nous avons tous une responsabilité », écrit-il.
Dans ce cadre, il lance un appel solennel à la Ville de Dijon afin qu’elle « prenne les choses en main » et mobilise l’ensemble de ses leviers contre le trafic de drogue. Il cite notamment les bailleurs sociaux, la police municipale, le contrôle des commerces et l’implication de la commune dans la lutte contre la consommation. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin », conclut-il.
Alors que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie, ce communiqué relance le débat local sur la sécurité, la lutte contre les trafics et la protection des établissements scolaires à Dijon.
