Lors du conseil municipal de Dijon, qui s’est tenu le lundi 15 décembre 2025, la maire de Dijon est revenue en introduction de séance sur l’incendie volontaire qui a touché le collège Champollion, situé dans le quartier des Grésilles, dans la nuit de vendredi à samedi.
Prenant la parole devant les élus, elle a déclaré : « Je voudrais dire quelques mots par rapport à l’incendie criminel qui a eu lieu au collège Champollion dans la nuit de vendredi à samedi. »
La maire a d’abord tenu à exprimer son soutien aux personnes directement concernées par ce drame : « Mes pensées vont bien sûr aux élèves, à leurs familles et puis à l’ensemble des équipes éducatives, mais aussi aux habitants du quartier des Grésilles, puisqu’ils subissent un acte dramatique qui ne doit en aucun cas conduire à l’amalgame ou à la stigmatisation d’un quartier et de ses habitants. »
Elle a rappelé que les habitants du quartier aspirent à une vie paisible : « Et je rappelle que ces derniers aspirent simplement à vivre paisiblement. »
Rejetant toute idée d’inaction des pouvoirs publics, la maire a affirmé : « Et je voudrais dire qu’il ne faut pas s’y tromper. Ce n’est pas l’inaction des pouvoirs publics qui entraîne ces faits et c’est bien l’inverse. »
Selon elle, le collège a été ciblé en raison de l’action conjointe de l’État et des collectivités locales : « Si ce collège a été visé, c’est parce que l’État et les collectivités locales agissent ensemble avec détermination dans ce quartier pour y renforcer les services publics et l’école, développer les équipements sportifs, développer les équipements culturels, rénover l’espace public, améliorer les transports et lutter fermement contre les trafics. »
Elle a poursuivi en dénonçant une attaque contre l’ordre républicain : « Et c’est cette action collective qui dérange les délinquants et qui, ces derniers, s’attaquent à l’ordre républicain. »
La maire a qualifié l’incendie d’attaque grave : « Et c’est vrai que cette attaque, c’est une attaque contre la République et contre la cohésion sociale puisque l’incendie criminel d’une école, comme ça a été le cas avec la médiathèque et d’autres services publics de ce quartier, c’est un acte gravissime. »
Elle a insisté sur la symbolique d’un établissement scolaire : « Un établissement scolaire, je rappelle, ce n’est pas un bâtiment comme les autres, puisqu’il incarne l’égalité des chances et l’avenir de nos enfants. »
Et d’ajouter : « Et en s’en prenant à l’école, ce sont la cohésion d’un quartier, la République toute entière qui est visée. »
La maire a également réaffirmé le soutien de la ville : « Je voulais rappeler que la ville de Dijon se tient aux côtés de l’État et du département. » Elle a exprimé son souhait de voir les auteurs interpellés rapidement : « Je souhaite que les auteurs de cet acte criminel soient arrêtés dans les plus brefs délais. »
Faisant confiance aux forces de l’ordre, elle a déclaré : « Je fais confiance à la police, à la police judiciaire. »
Elle a aussi évoqué la venue des ministres de l’Éducation nationale et de l’Intérieur sur place : « Je voudrais vous dire que ce matin, le ministre de l’Éducation nationale était présent, le ministre de l’Intérieur et je le remercie de ses mots puisqu’il a justement été dans ce sens de dire que c’est parce qu’il y a une action importante des collectivités territoriales, de l’État qu’on en est là. »
La maire a salué le travail des forces de sécurité : « Il a salué le travail de la police nationale en lien avec la mairie de Dijon et la police municipale pour essayer d’éradiquer ce fléau dans le respect des compétences des uns et des autres. »
Enfin, elle a appelé à l’unité :
« Et je rappelle que lorsque la République est attaquée et menacée, c’est l’unité, le front républicain qui doit s’imposer. »
Elle a conclu en rappelant la mobilisation collective observée ce matin-là : « Il s’est imposé ce matin puisque j’étais pour accueillir les deux ministres avec le président de la région, avec le président du département, avec les parlementaires et ensemble, on faisait front, monsieur Pribetich était aussi présent. Je voulais introduire sur ce sujet. »
la maire de Dijon a rappelé que l’incendie criminel du collège Champollion constituait une attaque grave contre la République, l’école et la cohésion sociale. Elle a souligné que face à ce type d’acte, l’unité et le front républicain devaient s’imposer, comme cela a été le cas lors de la venue conjointe des ministres, des représentants de l’État et des collectivités locales. Réaffirmant le soutien de la ville de Dijon à l’État et au département, elle a exprimé sa confiance dans l’action des forces de l’ordre et son souhait que les auteurs de cet acte soient interpellés dans les plus brefs délais.
F. Bauduin
