Alors que la France commémore le 20e anniversaire de la loi sur la laïcité de 2004, qui interdit le port de tenues ou de signes religieux ostentatoires à l’école, le constat est alarmant : les atteintes à la laïcité se multiplient dans le milieu scolaire. Selon un sondage publié récemment dans Le Figaro, 78 % des Français estiment que la laïcité est en danger.
Les Radicaux, à l’origine de la loi de séparation des Églises et de l’État, soulignent avec vigueur que la religion n’a pas sa place au sein de l’école républicaine. Jean-Philippe Morel et Maxime Moulazadeh, respectivement Président et Secrétaire Général du Parti Radical de Côte-d’Or, réaffirment cet engagement historique.
Face à cette préoccupation croissante, le Parti Radical salue les récentes annonces du Premier ministre concernant l’éducation, notamment la création de cellules d’appui pédagogique pour les enseignements sensibles comme celui de la laïcité.
Cependant, la crise de la laïcité ne se limite pas au milieu scolaire, elle se propage également dans l’enseignement supérieur, comme l’illustrent les récents événements survenus à Sciences Po Paris.
Le Parti Radical rappelle qu’il y a trois ans, la sénatrice de Gironde Nathalie Delattre a déposé une proposition de résolution visant à créer une commission d’enquête chargée de surveiller l’application du principe constitutionnel de laïcité dans les établissements de l’enseignement supérieur.
Suite à ces événements récents, le Parti Radical exhorte le Sénat à examiner cette proposition de résolution. C’est une étape essentielle pour protéger les étudiants, les préserver de toute forme de radicalisation, d’idéologie ou de dérive menaçant notre conception de la laïcité. Celle-ci ne saurait être compromise au nom du principe de liberté des universités.
Pour le Président du Parti Radical, Laurent Henart, il est impératif de combattre les idéologies qui cherchent à s’imposer au sein de notre école et de notre université, remettant ainsi en question nos valeurs universelles et humanistes. Il est crucial de prévenir les dérives, les pressions ou les menaces de groupes extrémistes qui pourraient compromettre l’atmosphère d’étude et la laïcité elle-même, un principe républicain qui nous est cher.
Communiqué de la fédération de la Côte-d’Or du Parti radical du 15 mars 2024 :
En ce 20e anniversaire de la loi sur la laïcité de 2004 interdisant le port de tenues ou de signes religieux ostentatoires à l’école, le bilan est préoccupant car les atteintes à la laïcité dénombrées dans le milieu scolaire ne cessent d’augmenter. Dans un sondage publié ce 13 mars dans le Figaro, 78 % des Français considèrent d’ailleurs que la laïcité est en danger.
« A l’origine de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, les Radicaux rappellent avec force que la religion n’a pas sa place au sein de l’école républicaine. » déclarent Jean-Philippe MOREL et Maxime MOULAZADEH, Président et Secrétaire Général du Parti Radical de Côte-d’Or.
C’est pourquoi le Parti Radical salue les mesures annoncées par le Premier ministre pour l’éducation et notamment la création de cellules d’appui pédagogique pour les enseignements sensibles comme celui de la laïcité.
L’enseignement supérieur est également traversé par cette « crise de la laïcité », comme les événements récents nous l’ont montré à Sciences Po Paris.
Le Parti Radical rappelle que la sénatrice de Gironde, Nathalie DELATTRE, avait déposé il y a trois ans une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête chargée de l’application du principe constitutionnel de laïcité dans les établissements de l’enseignement supérieur.
Au vu de ces derniers événements, le Parti Radical demande que cette PPR soit examinée par le Sénat. Ce serait un préalable en vue de protéger les étudiants de nos territoires, de les prémunir contre des formes de radicalisation, d’idéologie ou de dérive visant à annihiler notre conception de la laïcité. Celle-ci ne peut être bafouée au nom du principe de liberté des universités.
Pour le Président du Parti Radical, Laurent HENART : « il est indispensable de lutter contre les idéologies qui veulent s’imposer au cœur de notre école ou de notre université, remettant en cause nos valeurs universelles et humanistes. Nous devons empêcher les dérives, pressions ou menaces de mouvances en leur sein qui mettraient en péril le climat d’études et la laïcité elle-même, principe républicain qui nous est très cher ».