Aux alentours de 17 heures, l’avenue Champollion, située dans le quartier des Grésilles, est devenue le théâtre d’une fusillade, laissant un jeune guetteur blessé par balle. La victime a été rapidement transportée au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon pour y recevoir les soins nécessaires. L’avenue Champollion, réputée être l’un des points de deal les plus importants de ce quartier, a ainsi été le lieu de cet incident tragique.
Les suspects, après avoir perpétré la fusillade, ont pris la fuite. Cependant, leur échappée a été de courte durée. Quelques kilomètres plus loin, dans le quartier des facultés, avenue du XXIe Siècle, ils ont été impliqués dans un accident. Ils ont percuté un poteau, puis ont mis le feu à leur véhicule avant de s’enfuir précipitamment.
Les autorités ont rapidement réagi, suspectant qu’un des fuyards se soit retranché dans un immeuble sur le campus de Dijon. La Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) est intervenue pour procéder à la fouille de l’immeuble, mais sans succès. À 20h30, la préfecture de Côte-d’Or a annoncé sur les réseaux sociaux que les opérations de fouille étaient désormais terminées sur le campus universitaire de Dijon, permettant ainsi le rétablissement de la circulation du tramway.
Face à cette montée de la violence, les autorités ont pris des mesures pour assurer la sécurité des habitants. Hier soir, la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS29) de Lannemezan a été dépêchée pour une mission de sécurisation dans la commune de Talant. Ce soir, le préfet de Côte-d’Or, Franck Robine, a annoncé l’arrivée imminente de la CRS de Limoges afin de renforcer la sécurité sur l’ensemble de la métropole dijonnaise.
Dijon Made In Marseille : les autorités au pied du mur !
Cette fois-ci, les autorités se retrouvent dos au mur alors que le phénomène du « Made In Marseille » s’installe clairement à Dijon et dans sa métropole. Il est désormais impératif d’agir, et rapidement. L’adresse 10 Avenue Champollion, dans le quartier des Grésilles, est connue de tous. Ce point de deal a fait l’objet de nombreuses couvertures médiatiques locales, et pourtant, qu’a-t-il été fait depuis plusieurs mois pour y remédier ? La question est posée aux autorités.
Il faut harceler les dealers, mettre la pression sur les points de deal qui pourrissent le quotidien des habitants et de certains quartiers. Il est nécessaire d’y mettre à la fois les moyens et la volonté politique ! Est-ce le cas aujourd’hui, la question est posée.
Aujourd’hui, les habitants de Talant, Dijon, Longvic, Chenôve et bien d’autres communes attendent de la préfecture, du gouvernement, qu’ils prennent leurs responsabilités face à la situation. Le « Made In Marseille » n’est pas acceptable, ni à Dijon, ni dans la métropole, ni à Marseille, ni sur le territoire français.
Pour le groupe Agir pour Dijon, les Dijonnais ont peur
Le groupe Agir pour Dijon a réagi via les réseaux sociaux à l’événement de ce soir : « Les Dijonnais ont peur. Des passants pourraient être touchés par des balles perdues. Une présence policière renforcée est urgente pour apaiser la situation. En outre, la municipalité doit faire face à son bilan et à son déni de réalité. Elle a perdu toute crédibilité« .
Emmanuel Bichot a également réagi via les réseaux sociaux : » Quatre agressions sanglantes en quelques jours, deux morts et deux blessés. La situation dégénère à Dijon, les secousses sont chaque fois un peu plus fortes, rien n’indique dans l’immédiat que les règlements de compte soient terminés. Les Dijonnais ont peur car ils peuvent prendre une balle perdue. Et aucun ne se réjouit de voir sa ville rivaliser avec Marseille dans les médias. Sans surprise, la municipalité en appelle à l’Etat pour déployer des CRS et ramener si possible le calme, momentanément. Mais elle est trop accommodante depuis plus de 20 ans, sa responsabilité est énorme. Un préfet courageux ne peut lutter seul contre le trafic de drogue. La municipalité doit assumer ce combat dans la durée, avec tous les leviers dont elle dispose, et ils sont nombreux. Aujourd’hui elle est discréditée pour le faire. Les trafics et l’islamisme sont les deux fléaux qui menacent notre société : cette semaine, pendant que notre maire allait vanter la ville « neutre, intelligente et écologique » à Bruxelles, il semble que les deux aient décidé de frapper simultanément dans la métropole dijonnaise « .