Dans un contexte où la préservation de l’environnement urbain est devenue une préoccupation majeure, le débat autour de la modification du Plan Local d’Urbanisme intercommunal – Habitat et Déplacements (PLUi-HD) de Dijon Métropole s’intensifie. Au cœur de cette discussion, le site de l’ancienne usine Parvex-Parker devient le centre d’intérêt, opposant les ambitions de logements au souhait de préserver la nature en ville.
François Rebsamen, Maire de Dijon, exprime son désir d’accueillir les réserves du Muséum national d’Histoire naturelle, mais cela se heurte à la nécessité de réaffecter le site de Parvex-Parker, actuellement désigné pour la construction de 270 logements. Cette proposition, présentée ce soir au Conseil de Dijon Métropole, vise à modifier le PLUi-HD pour autoriser le renoncement à ces logements en faveur des réserves du musée.
Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité. UrbAlter, un atelier citoyen d’urbanisme alternatif, souligne l’importance de préserver les espaces naturels en ville. Dans une contribution argumentée soumise lors de la consultation publique, UrbAlter conteste le changement de destination du site Parvex-Parker. Ils proposent plutôt de maintenir les logements prévus sur ce site déjà artificialisé, et d’abandonner d’autres projets immobiliers contestés, menaçant 4,4 hectares d’espaces verts en ville (notamment la plaine du Suzon et la bande est des Lentillères).
Cette position s’inscrit dans une démarche plus large de protection de l’environnement urbain. UrbAlter salue la récente décision de François Rebsamen de renoncer à la destruction du Verger de Larrey, mais souligne que cette action, bien que symbolique, ne suffit pas à elle seule. Pour réellement agir en faveur de la préservation de la nature en ville, UrbAlter appelle à abandonner rapidement tous les autres projets immobiliers contestés.
Il est souligné que les impératifs affirmés par le Maire et son adjoint à l’urbanisme, à savoir construire des logements tout en densifiant la ville et en préservant les espaces végétalisés, peuvent être atteints en privilégiant la construction sur des espaces déjà artificialisés.
Ainsi, UrbAlter encourage une approche collaborative et réfléchie de l’urbanisme, mettant en avant la participation des habitants pour façonner une ville post-carbone et résiliente. Dans un contexte où les enjeux environnementaux sont de plus en plus pressants, cette démarche se veut être un pas vers une ville plus verte et durable pour les générations futures.