Les intempéries du week-end dernier ont engendré une crue sans précédent de l’Ouche, plongeant la ville de Dijon dans une situation d’urgence. Le pic de crue, atteint le lundi 1er avril 2024 à 3,25 mètres, dépasse largement les niveaux enregistrés lors de la crue de référence de 2001.
Depuis les premières heures du matin, une lente décrue est observée, bien que le niveau de l’Ouche demeure élevé, mesuré à 3,11 mètres le mardi 2 avril 2024 à 6 heures. Les autorités maintiennent donc une vigilance accrue face à la persistance des risques.
Les équipes d’intervention de la Ville de Dijon, notamment le service propreté et la police municipale, sont pleinement mobilisées pour assurer le nettoyage des rues, la protection des équipements électriques et la limitation des dégâts causés par les inondations. Des mesures de sécurité sont mises en place, avec la fermeture temporaire des rues de l’Île et d’Alger, ainsi que de la Coulée verte et du parc de la Colombière, où même les animaux ont été évacués par mesure de précaution. La passerelle temporaire rue de l’Île sera démantelée dès la réouverture de la rue à la circulation.
Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Dijon, situé rue de l’Hôpital, reste également mobilisé pour offrir un soutien aux habitants nécessitant un relogement ou une assistance à la suite des inondations.
Face à cette crise exceptionnelle, François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole, a officiellement saisi les services de l’État pour obtenir la reconnaissance de la catastrophe naturelle sur le territoire dijonnais. Il exprime le vœu que ce processus soit traité rapidement, afin que les habitants affectés puissent bénéficier d’une assistance adéquate.
La municipalité appelle ainsi les résidents ayant subi des dommages matériels à informer rapidement leurs assureurs en leur fournissant une estimation des pertes, conformément à la loi du 13 juillet 1982. Toutefois, l’indemnisation par les assureurs est conditionnée à la reconnaissance de la commune en état de catastrophe naturelle. Les sinistrés disposent donc d’un délai maximum de 30 jours après la publication de l’arrêté pour effectuer cette démarche, comme le stipule l’article L. 125-2 du Code des assurances.
La décrue amorcée reste surveillée de près, avec le maintien de la vigilance via le service d’information Vigicrues.
Communiqué de presse du 2 avril 2024 de la Ville de Dijon :
Les intempéries de ce week-end ont provoqué un pic de crue de l’Ouche à un niveau hors du commun. Il a été atteint ce lundi 1er avril 2024 à 3,25 mètres, soit au-delà de la crue de 2001.
Depuis 2 heures du matin, la décrue est amorcée, mais la vigilance reste de mise au regard du niveau de l’Ouche, relevé à 3,11 mètres à 6 heures ce mardi 2 avril 2024, et de la lenteur de la décrue.
Les équipes d’intervention de la Ville de Dijon, son service propreté et sa police municipale, sont toujours mobilisés pour nettoyer les rues, protéger les équipements électriques et atténuer les dégâts provoqués par les eaux. Les rues de l’Île et d’Alger restent coupées et interdites à la circulation ce mardi, de même que la Coulée verte et le parc de la Colombière, d’où les animaux ont été évacués. La passerelle temporaire rue de l’Île sera démontée une fois la rue rouverte à la circulation.
La Ville de Dijon et son Centre communal d’action sociale (CCAS), dont les services se situent rue de l’Hôpital, restent eux aussi mobilisés pour les situations nécessitant le relogement et l’accompagnement de riverains en éprouvant le besoin et des personnes dont les habitations auraient pu être impactées par les inondations.
Suite à cet épisode de crue cinquantennale, François REBSAMEN, maire de Dijon, président de Dijon métropole, saisit les services de l’État pour que la situation de catastrophe naturelle soit reconnue pour la ville de Dijon. Avec le souhait que ce dossier puisse obtenir une suite favorable rapide. Cela afin que les dommages subis par les Dijonnaises et Dijonnais puissent être pris en considération.
La Ville de Dijon invite les Dijonnaises et Dijonnais, ayant subi des dégâts touchant leurs habitations et leurs biens, à faire parvenir à leurs assurances, un état estimatif des pertes, afin de pouvoir bénéficier du régime indemnitaire prévu par la loi du 13 juillet 1982.
Une indemnisation par les assureurs n’étant en effet possible que si la commune est reconnue en état de catastrophe naturelle, la Ville de Dijon attire l’attention des sinistrés sur le fait qu’ils disposent désormais d’un délai de 30 jours au maximum, après publication de l’arrêté, pour informer leurs assurances, conformément à l’article L. 125-2 du Code des assurances.
La lente décrue s’est amorcée. Le service d’information Vigicrues reste consultable. Un nouveau point de situation sera fait en fin de journée.