Avant le déplacement crucial à Paris pour affronter Versailles ce vendredi, le coach dijonnais Benoit Tavenot a tenu à s’exprimer devant les journalistes, abordant des sujets cruciaux tels que l’état de l’infirmerie, l’intégration de nouveaux talents et l’urgence de résultats pour son équipe.
Point infirmerie
« On a eu beaucoup de soucis cette semaine. On a les blessés de longue date : Joseph Mendes et Daniel Congré. Bryan Soumaré va se faire opérer la semaine prochaine. Il en a pour de nombreux mois. Pour Souleymane Cissé après un nouvel examen, on part sur un nouveau process. Il va subir une infiltration donc la saison est terminée. Axel Drouhin qui s’était tordu les deux chevilles sur le match de Nîmes, a essayé de reprendre mardi mais cela s’est avéré négatif. Il est forfait pour ce week-end. Jordan Marié qui a joué vendredi, s’est blessé aux adducteurs en fin d’entraînement lundi. Il en a, a minima, pour trois semaines. Et ce matin, à trois minutes de la fin de l’entraînement, Kevin Schur est mal retombé suite à un contact. Il s’est luxé la clavicule donc il en a pour trois semaines minimum. On va faire avec et on va faire avec les forces vives pour faire un bon match demain à Versailles. »
La première pour Rayane Messi
« C’est la première dans le groupe pour Rayane Messi. Les événements font que cela se produit un peu tard. C’est un garçon qui devait reprendre avec nous à la reprise en janvier. Sur le premier match avec la réserve, il s’est luxé l’épaule. Après, il y avait tout le processus de guérison et de remise à niveau. L’objectif de Rayane était que le club le remette en état pour qu’il puisse jouer ce fameux tour de championnat d’Europe avec les U17. Ce qu’il a bien fait car il a été performant et décisif. A son retour on l’a récupéré. Il a fait la semaine avec nous. Je pense qu’il peut apporter dès maintenant à l’équipe. […] Les qualités qu’il a pour prétendre à jouer avec des séniors à ce niveau là c’est qu’il a des qualités athlétiques. C’est ce qui m’a le plus impressionné la première fois qu’il est monté avec moi. Il est très difficile à bouger, il va très vite et il tient sur ses jambes. Il est puissant. C’est un super footballeur comme il y en a beaucoup de son âge, mais ce qui fait la différence aujourd’hui c’est qu’athlétiquement il est capable de répondre présent dès maintenant. »
Le classement
« Quand vous sortez de trois matchs et que vous avez pris deux points sur neuf, obligatoirement cela se rapproche derrière. Sur le match de Marignane et d’Epinal, on doit ramener des points. Donc on ne devrait pas avoir cette discussion. Aujourd’hui, on est obligé d’en discuter. A nous de faire le match qu’il faut demain à Versailles, d’enchainer contre Orléans. Il faut prendre des points. Mais, on ne peut pas dire que les adversaires qu’on rencontre nous soit largement supérieur, loin de là. On a de la réussite contre Nîmes car Robin arrête le penalty et ils ont été plus percutants en deuxième mi-temps mais sur les deux matchs à l’extérieur on se met dedans tout seul. »
Le sentiment d’urgence
« L’urgence ici ? Je n’avais pas commencé le premier match amical que je la sentais. On ne parle que d’urgence. Personnellement aujourd’hui je ne la sens pas l’urgence car je sens mon équipe quand même faire des choses par rapport à l’adversaire et ne pas être complétement à l’agonie sur nos matchs. Maintenant, il ne faut pas que les joueurs commencent à céder mentalement et commencent à avoir peur. Il n’y a rien de pire que la crainte. Il faut être conscient de la situation aujourd’hui, mais il faut aussi être factuel et voir les matchs qu’on a fait par rapport au niveau du National. Je pense qu’on n’était pas loin voire au-dessus de Marignane, qu’on était au-dessus d’Epinal sur le match. Sur la première mi-temps contre Nîmes même si c’est leur jeu qui voulait ça, on avait de la maitrise, après, on a été très insuffisant techniquement et nos joueurs offensifs ont fait un petit match. Mais, je pense qu’on mérite un peu mieux quand même par rapport à ce qu’on produit. Il ne suffit pas de le dire mais à un moment donné, il faut des points. On revit la même situation qu’on a vécu à l’automne. »
Versailles
« Demain, on est un peu diminué c’est certain mais on va aussi avoir de la fraicheur des jeunes. Mon discours aux joueurs c’est qu’il ne faut plus perdre de temps, il faut relancer la machine totalement. On ne peut pas être frustré en permanence de nos week-ends. Encore une fois c’est de notre faute si aujourd’hui on parle de ça. On ne devrait pas en discuter. On devrait avoir 4-5 points de plus mais sans exagérer. Aujourd’hui, on ne les a pas. Il y a des raisons aussi. Donc, demain, on va arrêter de s’apitoyer sur notre sort, on va arrêter de pleurer sur qui n’est pas là. On va bien préparer le match. On va trouver ce qu’il faut pour faire un bon match à Versailles. »
Benoit Tavenot transmet un message clair à son équipe et à ses supporters : l’heure est à l’action. Avec une attitude déterminée et une approche pragmatique, l’équipe de Dijon est prête à relever le défi et à se frayer un chemin vers le succès.
Pour le compte de la 28e journée de National, le DFCO se déplace sur la pelouse du Stade Jean Bouin pour affronter le FC Versailles aujourd’hui à 19h30. Benoît Tavenot et son staff ont constitué un groupe de 17 joueurs pour cette rencontre.
L’infirmerie dijonnaise est bien remplie cette semaine. Blessés longue durée, Joseph Mendes, Daniel Congré et Bryan Soumaré ont été rejoints par Jordan Marié (adducteurs) et Kévin Schur (clavicule), tandis que Souleymane Cissé (fessier) sera lui absent durant plusieurs semaines. Axel Drouhin est également forfait pour ce match.
Expulsé contre Nîmes, Mohamed Ben Fredj n’est pas disponible. Première apparition dans le groupe pour le jeune attaquant Rayane Messi, qui retrouvera l’un de ses clubs formateurs.
Le groupe dijonnais contre le FC Versailles
Gardiens de but : Allagbé, Risser
Défenseurs : Ariss, Fofana, Makutungu, Moco, Temanfo
Milieux de terrain : Chahid, Etoga, Hamada, Souici
Attaquants : Fdaouch, Irié, Messi, Nassi, N’Chobi, Parsemain