Ce dimanche 2 juin 2024 à 15h, Jean-Pierre Mercier, figure de proue de Lutte Ouvrière, tiendra un meeting au Palais des Congrès de Dijon, dans la salle du Clos Vougeot. Lors de cette rencontre, il entend dénoncer les méfaits du capitalisme et de l’Union Européenne sur les travailleurs de tout le continent.
L’Union Européenne : Une désillusion pour les travailleurs
Selon Lutte Ouvrière, de l’Espagne à la Pologne, de la Grèce à l’Irlande, les travailleurs – qu’ils soient actifs, chômeurs ou retraités – sont les victimes d’une classe capitaliste avide de profit. « L’Union Européenne n’a pas amélioré la vie des travailleurs, ni renforcé l’amitié entre les peuples. En plus de 60 ans d’existence, elle n’a même pas garanti un SMIC européen, ni le droit à l’IVG pour les femmes. Et pour cause ! L’UE est le résultat de sordides marchandages entre banquiers et industriels pour surmonter le morcellement de l’Europe en États nationaux et se placer dans la concurrence internationale », déclare Jean-Pierre Mercier.
Contre les guerres impérialistes
Lutte Ouvrière souligne que l’UE n’a jamais garanti la paix. Il rappelle que l’État français a mené de nombreuses guerres coloniales, en Indochine, en Algérie, à Madagascar et au Cameroun, et qu’il a alimenté d’autres conflits meurtriers en Afrique, dont un génocide au Rwanda. « À présent que la guerre fait rage en Ukraine, au Moyen-Orient et en Afrique, les dirigeants européens se préparent à la faire avec notre peau. Ils recrutent pour l’armée et passent des milliards de commandes en armement. Ainsi, nous manquons de médecins, de lits d’hôpitaux et d’enseignants, mais nous aurons des missiles, des chars et des avions de combat à profusion ! En plus des conditions de vie de plus en plus dures, nous sommes donc confrontés au danger d’une troisième guerre mondiale », avertit Lutte Ouvrière. Selon le parti, les puissances occidentales se moquent des droits des peuples, comme en témoigne leur soutien à l’État d’Israël contre les Palestiniens.
Contre l’Europe des barbelés et le nationalisme
Lutte Ouvrière s’oppose fermement au protectionnisme et au nationalisme. « Tous les politiciens prônent le protectionnisme et veulent plus de frontières. Nombre d’entre eux font des travailleurs immigrés des boucs émissaires. C’est pour fuir les ravages de la domination impérialiste que des femmes et des hommes sont contraints de venir se faire exploiter ici », souligne Lutte Ouvrière. Le parti appelle à l’unité des travailleurs, quelle que soit leur nationalité ou leur situation administrative. « Contre le nationalisme, face aux drapeaux nationaux, brandissons le drapeau rouge, celui de la lutte internationale des travailleurs du monde entier », exhorte-t-il.
Pour débarrasser la société du grand capital et instaurer le communisme
Pour Jean-Pierre Mercier et Lutte Ouvrière, le véritable enjeu n’est pas de savoir si les décisions sont prises à Bruxelles ou à Paris, mais de quelle classe sociale elles émanent et pour quels intérêts elles sont prises. « Tant que la grande bourgeoisie et ses multinationales domineront, il n’y en aura que pour les milliardaires, quitte à ce qu’ils laissent un champ de ruines derrière eux. L’économie ne doit plus être dirigée par cette bande rapace qui exploite les hommes et détruit l’environnement. Le monde du travail sait faire tourner la société, c’est à lui de la diriger ! », déclare Lutte Ouvrière. Le parti propose de réorganiser la société sur des bases collectives, sans propriété privée des grandes entreprises, sans loi du profit ni concurrence, et de planifier l’économie pour répondre aux véritables besoins de l’humanité tout en respectant la planète. « Parce que les travailleurs n’exploitent personne et ne s’enrichissent pas du pillage impérialiste, ils pourront construire une société de paix où les peuples coopéreront à l’échelle internationale », conclut-il.
Jean-Pierre Mercier invite donc les travailleurs à se mobiliser pour ces idéaux et à venir nombreux à ce meeting pour discuter de l’avenir d’une Europe des travailleurs, libérée des chaînes du capitalisme.