Ce dimanche 9 juin a marqué un tournant dans l’histoire des élections européennes en France, avec une participation record atteignant 51,8%. Cette mobilisation exceptionnelle, la plus élevée depuis 1989, témoigne d’une prise de conscience croissante de l’importance de l’Union européenne pour l’avenir de notre pays. Une lueur d’espoir dans un contexte politique marqué par une montée des extrêmes.
Cependant, cette hausse de la participation s’accompagne d’une ombre préoccupante : les résultats sans précédent des partis extrêmes, notamment celui du Rassemblement National, de La France Insoumise et de Reconquête. Cette tendance, soulignée par Jean-Philippe Morel et Maxime Moulazadeh dans un communiqué de presse de la fédération de la Côte-d’Or du Parti Radical, est perçue comme une « mauvaise nouvelle » pour la République.
L’expression de mécontentement exprimée par près de la moitié des électeurs doit être examinée de près. En annonçant la dissolution de l’Assemblée Nationale, le Président de la République a fait preuve de courage en appelant les Français à s’exprimer à nouveau lors des prochaines élections législatives, prévues pour les 30 juin et 7 juillet. Cette démarche vise à apporter la clarification nécessaire dans un paysage politique de plus en plus complexe et fragmenté.
Dans ce contexte, le Parti Radical déplore le résultat obtenu par la liste de la majorité présidentielle, Besoin d’Europe, qui ne lui permettra plus d’être représenté au Parlement européen. Cette défaite soulève des questions cruciales quant à l’avenir de la politique européenne et nationale.
Les instances nationales du Parti Radical se réuniront dans la semaine à venir pour analyser les conséquences de ce scrutin et préparer les élections législatives à venir. Il est impératif de comprendre les aspirations et les préoccupations des électeurs afin de construire un avenir politique plus stable et inclusif pour la France et l’Europe.
Si la participation record témoigne d’un regain d’intérêt pour les enjeux européens, les résultats électoraux soulèvent des questions fondamentales sur la santé démocratique de notre pays. Il est désormais crucial pour les acteurs politiques de répondre aux attentes des citoyens et de restaurer la confiance dans nos institutions démocratiques.
Communiqué de la fédération de la Côte-d’Or du Parti radical du 10 juin 2024 :
Ce dimanche 9 juin se sont tenues les élections européennes en France et dans la majorité des pays de l’Union européenne. L’augmentation de la participation à 51,8% est une bonne nouvelle puisqu’elle signe la meilleure mobilisation des électeurs lors d’une élection européenne depuis 1989, il y a 35 ans, démontrant que de plus en plus de Français réalisent le rôle primordial de l’Europe pour notre avenir.
Mais le score record de la liste du Rassemblement National, et plus généralement celui de l’ensemble des partis extrêmes comme la France Insoumise ou Reconquête, est quant à lui une mauvaise nouvelle. Il est d’autant plus inquiétant pour la République telle que nous la concevons.
Cette expression de colère de près d’un votant sur deux devait être analysée et comprise. Par l’annonce d’une dissolution de l’Assemblée Nationale, le Président de la République prend ses responsabilités et fait appel à celle des Français. Les nouvelles élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet prochains permettront une clarification qui s’imposait d’elle-même.
Dans ce contexte, le Parti Radical regrette que le score réalisé par la liste de la majorité présidentielle, Besoin d’Europe ne lui permette plus d’être représenté au Parlement européen, et réunira ses instances nationales dans la semaine à venir pour tirer les conséquences de ce scrutin et préparer les élections législatives à venir.
Jean Philippe MOREL
Maxime MOULAZADEH