La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale après les résultats des élections européennes a semé le trouble et suscité de vives réactions. Parmi celles-ci, le communiqué de presse des Jeunes Socialistes de Côte-d’Or se distingue par son appel à la mobilisation et à l’unité contre le risque d’une majorité d’extrême-droite.
Selon ce communiqué, la démarche du Président de la République est qualifiée d’irresponsable, car elle ouvre la possibilité pour le Rassemblement National (RN) de diriger la France pour la première fois dans l’histoire de la République. Les Jeunes Socialistes dénoncent le RN comme un parti de la xénophobie, de l’inégalité entre les sexes, et de l’opposition aux droits des minorités. Ils rappellent que ce parti envisageait encore récemment de revenir sur le mariage pour tous et qu’il s’oppose à la hausse du SMIC tout en prônant la sortie de l’Union Européenne il y a quelques années.
Le communiqué souligne également l’hypocrisie des discours du RN sur la sécurité et la défense des « Français », en évoquant leur opposition aux sanctions contre les milices russes Wagner et leur inaction face aux cyberattaques russes contre les hôpitaux français. Pour les Jeunes Socialistes, ces faits démontrent que le RN est un danger pour la démocratie et la République.
Le parallèle est dressé avec les difficultés rencontrées par les Américains et les Brésiliens lors des défaites respectives de Donald Trump et Jair Bolsonaro, illustrant les incertitudes liées à l’accession de l’extrême-droite au pouvoir. En réponse à cette menace, les jeunes se mobilisent massivement pour dire non au RN et soutenir le Nouveau Front Populaire (NFP), une coalition de nombreux partis de gauche, dont le Parti Socialiste.
Les Jeunes Socialistes de Côte-d’Or apportent un soutien total aux candidats investis par le NFP, en particulier aux deux seules candidatures socialistes de la région : Océane Godard et Stéphane Woynaroski sur la 1ère circonscription, ainsi que Pierre Pribetich et Gaëlle Thomas sur la 3ème circonscription. Ils mettent en garde contre toute candidature dissidente susceptible de faire perdre la gauche et donc de mettre en péril la République.
L’appel est clair : face au RN, aucune division n’est permise. Les jeunes socialistes affirment leur détermination à soutenir, quoi qu’il arrive au second tour, les candidats républicains face à l’extrême-droite. Ils se déclarent jeunes, mais déjà responsables, appelant à une mobilisation totale les 30 juin et 7 juillet pour qu’aucune voix ne manque à la gauche et à la République.