Les organisations syndicales élues au Comité Social d’Administration de la Côte d’Or expriment leur profonde inquiétude et leur désapprobation face aux récentes décisions de la DSDEN concernant les ajustements de la carte scolaire pour le 1er degré. En raison de la période de réserve électorale, la DSDEN de la Côte d’Or a décidé de convoquer le CSAD pour discuter des ajustements de la carte scolaire le 9 juillet, avec une date de repli fixée au 17 juillet.
Cette décision est jugée inacceptable par les syndicats, car le CSAD initialement prévu le 13 juin n’avait aucune raison d’être reporté aussi tardivement. Les syndicats alertent sur les conséquences potentiellement désastreuses de ce report pour les écoles, les enseignants, les familles et les participants à la phase d’ajustement du mouvement. Ils soulignent l’impact sur les effectifs scolaires, car les décisions des commissions de dérogations affecteraient les inscriptions, obligeant une réévaluation significative de la carte scolaire.
De plus, les familles souhaitant inscrire des enfants de moins de 3 ans (TPS) seraient laissées sans réponse pendant les vacances scolaires, compliquant leur organisation entre crèche et assistante maternelle. Les postes ouverts tardivement ne seraient pas accessibles lors de la phase d’ajustement, créant une iniquité en étant attribués aux barèmes les plus faibles. En cas de fermeture provisoire, les enseignants pourraient se retrouver sur des postes éloignés géographiquement ou ne correspondant pas à leurs fonctions actuelles.
Les équipes scolaires ne pourraient pas préparer leur année efficacement, ne sachant pas combien d’élèves elles auront ou quel matériel commander. Les syndicats dénoncent que, sous couvert de la réserve électorale destinée à maintenir un climat apaisé, la décision de la DSDEN crée en réalité du désordre et de la colère dans les écoles avant même que les familles ne ressentent les conséquences. L’intersyndicale demande au DASEN de la Côte d’Or de prendre ses responsabilités en réunissant les organisations syndicales avant les dernières affectations des enseignants du 1er degré et avant les commissions de dérogation.
À défaut, les syndicats exigent qu’aucune fermeture ne soit effectuée pour la rentrée 2024 et que toutes les ouvertures nécessaires soient actées. Les organisations syndicales avertissent que, sans réponse favorable, elles refuseront de siéger à cette instance et que le DASEN devra assumer l’entière responsabilité du chaos engendré. Ce communiqué souligne la nécessité d’une prise de décision éclairée et responsable de la part des autorités éducatives, afin de garantir une rentrée scolaire sereine et équitable pour tous les acteurs concernés.