Dans un scrutin marqué par une participation robuste de 69,82%, Pierre Pribetich, investi par le Parti socialiste dans le cadre de l’accord électoral du Nouveau Front populaire, a remporté la troisième circonscription de la Côte-d’Or. Avec 53,15% des suffrages exprimés, soit 24,555 voix, Pribetich a surpassé Thierry Coudert (LR), soutenu par Éric Ciotti et le RN, qui a obtenu 46,85% des voix, équivalant à 21,646 voix. Une belle performance pour le nouveau député, qui s’est donné à fond pour cette campagne électorale ! Cette victoire, il la doit aussi à son équipe de campagne, ainsi qu’à Thierry Falconnet, maire de Chenôve, qui a également largement participé à la campagne de Pierre Pribetich.
La victoire de Pierre Pribetich a aussi été favorisée par le désistement stratégique de Fadila Khattabi (REN), la députée sortante, dont les 11,695 voix potentiellement reportées ont joué un rôle crucial, tout comme les 1,176 voix de Georges Mezui (divers gauche). C’est une réalité, le barrage au Rassemblement National a fonctionné dans la 3ème circonscription !
En réaction à sa victoire, Pierre Pribetich a souligné son engagement envers les électeurs lors d’une intervention sur France 3 Bourgogne, affirmant : « Je suis membre du Parti socialiste et j’ai déjà expliqué mon accord électoral basé sur un projet Nouveau Front populaire. Maintenant, c’est une lourde responsabilité que nous avons. »
Il a également abordé les défis économiques à venir, promettant des « mesures d’urgence » pour équilibrer les recettes et les dépenses, notamment face à la hausse des prix de l’énergie, de l’alimentation et des loyers, qui ont exacerbé les préoccupations en matière de pouvoir d’achat.
Quant à l’avenir politique au sein du Nouveau Front populaire, Pierre Pribetich a évoqué les « rapports de force » qui se dessineront dans les jours à venir, soulignant sa présence imminente à l’Assemblée nationale pour participer aux discussions sur l’organisation gouvernementale de la Vème République.
Le nouveau député de la troisième circonscription de la Côte-d’Or a conclu en insistant sur la nécessité de choisir un Premier ministre dans le cadre constitutionnel actuel, tout en respectant la légitimité du président de la République.