Suite à l’élection législative anticipée du 7 juillet, Didier Martin, candidat dans la 1re circonscription de la Côte-d’Or, a tenu à s’exprimer sur les résultats et à partager ses réflexions pour l’avenir. Arrivé en deuxième position avec 34,36 % des voix dans une triangulaire face au Rassemblement National et au Nouveau Front Populaire, Didier Martin réaffirme son engagement et sa détermination.
Didier Martin commence par remercier chaleureusement les 17 314 électeurs qui lui ont accordé leur suffrage. « Leur confiance m’honore et m’engage pour les futurs combats que nous devrons mener, » a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la détermination et du courage en politique.
Didier Martin revient sur la brutalité de la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale, créant une surprise générale. Cette dissolution soudaine a été suivie par la formation rapide d’une coalition électorale à gauche, alors que la NUPES semblait profondément divisée. Il mentionne également le ralliement inattendu d’une frange du parti Les Républicains à l’extrême droite, compliquant encore davantage le contexte électoral.
Sur le plan local, Didier Martin critique la position ambigüe du parti Les Républicains de Côte-d’Or, qui n’a pas clairement appelé à soutenir sa candidature au second tour. Il note également la résurgence stratégique du Parti Socialiste local, qui a profité de la situation pour mener une campagne vigoureuse avec ses alliés d’extrême gauche, prétendant incarner seuls le Front Républicain.
Didier Martin exprime sa profonde gratitude envers le président du Conseil départemental de la Côte-d’Or pour son soutien affirmé, ainsi qu’aux maires et élus de la circonscription. Malgré le résultat, il se dit touché par leurs témoignages de soutien et leur amicale déception.
Fier d’avoir représenté ses concitoyens à l’Assemblée nationale pendant sept ans, Didier Martin espère que les initiatives qu’il a lancées, notamment sur la fin de vie et les soins palliatifs, seront poursuivies. Il voit dans la recomposition de la représentation nationale une opportunité de rénover la démocratie et d’impliquer davantage les citoyens sur des questions essentielles.
Didier Martin met en garde contre les dangers de la passivité face à l’évolution politique actuelle. Il insiste sur l’urgence de rénover nos institutions, de renforcer la solidarité et de préserver un modèle de société fondé sur la liberté et le respect des valeurs communes. Il avertit que sans changement, le RN pourrait triompher en 2027, et la division sociale pourrait s’aggraver.
Il appelle à un grand rassemblement républicain dès la rentrée, invitant tous ceux qui refusent le cynisme politique et les idéologies extrêmes à se mobiliser pour défendre les valeurs de la République. « Le communautarisme, l’antisémitisme et les politiques extrémistes ne doivent pas détruire ce que nous avons de plus précieux, » a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de préserver l’idéal républicain.
Didier Martin conclut son communiqué en réaffirmant son engagement envers ses concitoyens et son territoire. Il se dit déterminé à continuer à lutter pour une démocratie plus participative, solidaire et respectueuse des valeurs républicaines. « Je ne me résous pas à regarder passivement l’évolution politique en France comme en Côte-d’Or, » a-t-il déclaré, appelant à une action collective et déterminée pour l’avenir.
Ce communiqué de Didier Martin n’est pas seulement un bilan de son parcours électoral, mais un appel vibrant à l’engagement et à l’unité pour défendre et renforcer les valeurs démocratiques face aux défis contemporains.
Communiqué de Didier Martin du 10 juillet 2024 :
Dimanche 7 juillet, je suis arrivé en deuxième position au 2nd tour de cette élection législative anticipée en obtenant 34,36% des voix dans le cadre d’une triangulaire m’opposant au Rassemblement national et au Nouveau Front populaire dans la 1re circonscription de Côte-d’Or.
Je tiens à remercier très sincèrement les 17314 électrices et électeurs qui m’ont accordé leurs suffrages. Leur confiance m’honore et m’engage pour les futurs combats que nous devrons mener.
La bataille électorale a ceci de commun avec la compétition sportive : si l’on a peur de perdre, il ne faut pas y aller. Je n’ai jamais eu peur, déterminé à l’emporter malgré une adversité plurielle.
D’une part, la brutale soudaineté de la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale nous a tous surpris. Elle n’a eu d’égale que la soudaine reconstitution d’un cartel électoral à gauche, alors que la NUPES nous avait montré un état de division profonde. D’autre part, il eût fallu prévoir le ralliement choquant à l’extrême droite d’une frange droitière du parti Les Républicains.
Localement, j’ajoute à ce constat le manque de clarté du parti LR de Côte-d’Or replié sur une position de « ni-ni » assez obscure et n’appelant pas expressément à soutenir ma candidature au 2nd tour afin de faire barrage aux extrêmes.
À gauche, la résurgence soudaine du Parti Socialiste de Côte-d’Or lui a permis de sortir la tête hors de l’eau en profitant habilement de l’occasion qui lui était offerte. Avec ses alliés d’extrême gauche, ils ont mené campagne avec le déchaînement de ceux qui ont tout à gagner et rien à perdre. Alors même que je terminais deuxième au soir du 1er tour devant l’extrême droite et que le maire de Dijon écartait logiquement tout danger du RN sur la 1re circonscription, le PS et sa candidate ont opté pour une stratégie trompeuse en prétendant représenter à eux seuls le Front Républicain et en appelant à mon désistement.
Je tiens à remercier le président du Conseil départemental de la Côte-d’Or qui m’a très fermement soutenu pour le 2nd tour en affirmant que j’étais le mieux à même de défendre notre territoire. J’adresse aussi toute ma gratitude aux maires et aux élus de la circonscription qui m’ont publiquement soutenu, et qui, malgré le résultat, m’ont témoigné leur amicale déception.
Je suis fier et reconnaissant d’avoir porté la voix de mes concitoyens et défendu les intérêts de notre territoire à l’Assemblée nationale durant ces sept dernières années. Je forme le vœu personnel que les travaux que j’ai engagés sur la fin de vie et sur les soins palliatifs soient poursuivis et menés à leur terme dans cette nouvelle législature.
La recomposition de la représentation nationale présage de grandes évolutions dans l’organisation politique et par voie de conséquence dans la façon de gouverner la France. J’y vois l’urgence de rénover notre démocratie et la nécessité de donner plus souvent la parole aux citoyens, sur des questions essentielles qui les concernent. Je pense à nos institutions, à notre solidarité envers les plus vulnérables et envers nos aînés, à notre volonté de préserver un modèle de société associant liberté et respect de nos valeurs communes.
Je ne me résous pas à regarder passivement l’évolution politique en France comme en Côte-d’Or, ni la rupture du lien entre citoyens au sein de la République. Si on ne change rien, le RN gagnera en 2027. Si on ne change rien, la division dans la société française l’emportera sur l’esprit de concorde. Si on laisse se propager la colère, une partie de nos concitoyens risque de tomber dans la haine de l’autre. Le communautarisme, l’antisémitisme, les politiques extrémistes ne doivent pas renverser ce que nous avons de plus précieux. Notre République serait en péril si nous trahissions son idéal et sa devise.
Aussi j’invite toutes celles et tous ceux qui refusent le cynisme politique et qui s’opposent aux idéologies délétères des extrêmes à ne pas se résigner et à se rassembler à l’occasion d’un grand rendez-vous républicain que je proposerai dès la rentrée.
Bien sincèrement.
Didier MARTIN