Le 21 septembre prochain, la France connaîtra une nouvelle vague de manifestations contre le président Emmanuel Macron et son Premier ministre, Michel Barnier. À l’appel de plusieurs organisations, dont l’Union étudiante, des rassemblements sont prévus à Paris et dans de nombreuses grandes villes. Cette journée de mobilisation fait suite à celle du 7 septembre, où des milliers de citoyens avaient déjà exprimé leur mécontentement face à la politique gouvernementale.
Lors de la manifestation précédente, 150 rassemblements avaient été recensés à travers le pays. À Paris, selon les chiffres de la préfecture de police, 26 000 personnes avaient défilé. Les organisateurs, quant à eux, avancent un chiffre bien plus élevé, estimant la participation à 160 000 manifestants. À Dijon, ils étaient environ 600 à avoir battu le pavé, selon les organisateurs.
Les manifestations sont animées par une série de revendications sociales. Les manifestants exigent notamment une augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de vie étudiantes et une réforme du système des retraites. Parallèlement, ils dénoncent les discriminations, en particulier celles liées au genre, qui persistent dans notre société. Au-delà de ces demandes spécifiques, les protestataires appellent au respect de la volonté populaire et réclament la nomination de Lucie Castets au poste de Première ministre.
La nouvelle mobilisation du 21 septembre s’inscrit dans la continuité des actions précédentes organisées contre la politique de Macron et Barnier. Le mécontentement populaire semble croître, porté par une large coalition d’organisations de gauche, de syndicats et de groupes militants. La pression sur l’exécutif ne cesse de s’intensifier, notamment sur les questions sociales et économiques. Les syndicats comme la CGT et d’autres ne devraient pas prendre part à cette journée de mobilisation, ceux-ci ayant prévu une grande journée de grève et de manifestations le 1er octobre 2024.