Un vent de changement souffle sur Dijon : François Rebsamen, figure emblématique de la ville, a annoncé sa démission de ses fonctions de Maire, avant la fin de son mandat. C’est une nouvelle qui, bien qu’attendue, provoque de multiples réactions et ouvre une période d’interrogations quant à l’avenir politique de la cité des Ducs.
Laurent Bourguignat, conseiller municipal de Dijon et conseiller de Dijon Métropole, s’est exprimé sur cette décision en saluant le parcours et l’engagement de François Rebsamen. « Je salue de façon républicaine l’homme et son engagement« , a-t-il déclaré, reconnaissant les années de dévouement du Maire sortant. Cependant, ce départ ne va pas sans son lot de controverses.
Derrière l’annonce officielle se cache le sentiment d’une succession soigneusement orchestrée. En effet, la 1ère adjointe de François Rebsamen semble avoir bénéficié de prérogatives particulières, préparant ainsi le terrain pour une éventuelle continuité à la tête de la municipalité. Pour Laurent Bourguignat, le « malaise » provient de cette impression de mise en scène politique : « Le malaise vient plutôt de l’impression d’un coup fomenté de longue date, pour préparer les élections et, en quelque sorte, forcer la main des Dijonnais. »
La question qui se pose est simple : dans une République, qui doit choisir les représentants du peuple ? Laurent Bourguignat rappelle, en citant le Général de Gaulle, que « nous ne sommes pas des Antonins (des empereurs romains) ; nous sommes en République ; on ne choisit pas ses successeurs« . Pour lui, ce n’est pas au Maire sortant de désigner qui prendra sa place, mais aux citoyens de Dijon de trancher par le biais d’un scrutin libre et transparent.
Après une période d’intérim de seize mois, les Dijonnaises et les Dijonnais seront invités à s’exprimer lors des élections municipales de mars 2026. « Ils le feront libres et souverains, lors d’une confrontation démocratique saine, entre élus responsables« , insiste Laurent Bourguignat, qui se prépare à participer pleinement à ce « grand débat » que mérite la ville.
Avec la démission de François Rebsamen, c’est une page qui se tourne à Dijon. Mais, pour Laurent Bourguignat, l’avenir appartient avant tout aux citoyens, seuls légitimes à choisir le visage de leur prochaine équipe municipale. Dijon, forte de son histoire et de sa vitalité, s’apprête ainsi à écrire un nouveau chapitre dans le respect des principes démocratiques auxquels elle est attachée.
Communiqué de presse du 19 novembre 2024 :
« En République, on ne choisit pas ses successeurs »
François Rebsamen a annoncé quitter sa fonction de Maire de Dijon avant la fin du mandat que lui ont confié les Dijonnais.
Je salue de façon républicaine l’homme et son engagement.
Sa décision n’est pas une surprise. La 1ère adjointe bénéficiait de prérogatives et d’une valorisation exorbitantes.
Le malaise vient plutôt de l’impression d’un coup fomenté de longue date, pour préparer les élections et, en quelque sorte, forcer la main des Dijonnais.
Or, en démocratie, c’est le peuple qui choisit ses représentants.
Comme le déclarait le Général de Gaulle : Nous ne sommes pas des Antonins (des empereurs romains) ; nous sommes en République ; on ne choisit pas ses successeurs.
Ainsi, après la période d’intérim de 16 mois qui s’ouvre, ce sera donc aux Dijonnaises et aux Dijonnais de choisir le Maire de Dijon lors des élections municipales de Mars 2026.
Ils le feront libres et souverains, lors d’une confrontation démocratique saine, entre élus responsables. Dijon mérite ce grand débat. J’y prendrai toute ma part.
Laurent BOURGUIGNAT
Conseiller municipal de Dijon (LR, Nouvelle Energie)
Conseiller de Dijon Métropole