Le lundi 25 novembre 2024, Nathalie Koenders a été élue maire de Dijon, succédant ainsi à François Rebsamen. Cette élection était attendue sans grandes surprises, tant l’élection de Koenders semblait assurée. Cependant, un mystère persiste au sein de la majorité municipale : deux élus de cette même majorité n’ont pas voté en sa faveur. Mais qui sont-ils ?
Le résultat du vote est éloquent : 47 voix pour Nathalie Koenders, 5 pour la candidate proposée par la droite républicaine Céline Renaud, et 7 bulletins blancs. Les écologistes de Stéphanie Modde ont choisi de voter blanc, tout comme Emmanuel Bichot et Laurence Gerbet, représentants du groupe « Agir pour Dijon ». Mais ce n’est pas tout : deux élus de la majorité municipale ont aussi exprimé leur désapprobation en votant blanc.
Rapidement, les regards se sont tournés vers Pierre Pribetich, mais il semble peu probable qu’il fasse partie des deux élus en question. En effet, Pribetich avait donné son pouvoir à Nathalie Koenders, lui permettant de voter à sa place. Il paraît inconcevable que Pierre Pribetich ait demandé à Nathalie Koenders de voter blanc lors de sa propre élection !
Alors, qui sont ces élus qui ont choisi de s’opposer discrètement à Nathalie Koenders au sein de la majorité municipale ? Cette question reste en suspens et suscite de nombreuses discussions depuis l’annonce des résultats. Une chose est certaine, l’ambiance était interrogative lundi soir au sein de la majorité municipale, où plusieurs se demandaient qui avait pu agir de la sorte dans l’ombre.
Quoi qu’il en soit, Nathalie Koenders est aujourd’hui officiellement maire de Dijon. Pourtant, il semble que deux membres de sa propre majorité aient choisi de se désolidariser d’elle au moment crucial. Pourquoi cette trahison silencieuse ?
Malgré l’élection sans surprise de Nathalie Koenders, ce petit acte de défiance montre que l’union au sein de la majorité municipale n’est peut-être pas aussi solide qu’elle le paraît. Ces votes blancs rappellent que la politique est souvent une affaire de subtilités et de non-dits. Le futur révélera si ces voix contestataires, certes archi-minoritaires, étaient isolées ou annonciatrices de difficultés plus significatives pour la nouvelle Maire.