Le député Pierre Pribetich a pris position dans un moment historique pour la France en signant et votant la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. Selon lui, cette décision était nécessaire pour sortir de la crise profonde qui traverse le pays, marquée par un budget d’austérité jugé injuste et incapable de répondre aux attentes des Français.
Deux mois de surdité face aux attentes des Français
Après deux mois de débats budgétaires, Pierre Pribetich déplore que le Premier ministre soit resté sourd aux attentes des citoyens, tout comme aux propositions des groupes de gauche visant une meilleure justice sociale. Durant ces deux mois, le Premier ministre n’a pas su faire place au compromis, préférant nouer des liens exclusifs avec l’extrême droite, un comportement que Pierre Pribetich juge « indigne de notre République« .
Cette attitude a contribué à déséquilibrer le débat public, alors que les députés du « socle commun« , en état de retrait, avaient déserté l’Assemblée nationale. Face à ce constat d’échec, Pierre Pribetich a jugé indispensable de voter la censure, suivant ainsi la volonté de nombreux Français qui ont exprimé leur défiance vis-à-vis du gouvernement actuel.
Un autre chemin est possible
Pour Pierre Pribetich, voter la motion de censure n’était pas synonyme de chaos mais bien d’une solution nécessaire pour sortir de l’impasse politique. Le Nouveau Front Populaire, auquel il appartient, souhaite proposer une alternative en prônant la construction d’un chemin nouveau, basé sur la stabilité et le retour aux priorités du peuple.
Il fustige la dissolution de l’Assemblée nationale, qualifiée de « coup de poker cynique » du Président Emmanuel Macron, qui, après sept ans de politique ayant creusé le déficit du pays, avait nommé un Premier ministre ne représentant que 6% de l’hémicycle. Pour Pribetich, l’urgence est aujourd’hui de restaurer la confiance par des compromis et de donner la parole à la gauche, sortie victorieuse des dernières élections législatives.
Des priorités claires pour un avenir stable
Pierre Pribetich appelle donc le Président Macron à nommer un Premier ministre qui partage les valeurs de la gauche, et qui s’engage sur les chantiers prioritaires portés par le Nouveau Front Populaire : pouvoir d’achat, retraites, défense des services publics, urgences climatiques, logement et justice sociale.
Pour retrouver la stabilité dont le pays a besoin, Pierre Pribetich propose un changement de cap politique, au-delà des clivages habituels. Sa vision repose sur un « pacte de non-censure« , un engagement transpartisan pour offrir des solutions durables et sortir la France de la crise. « Ce sera le sens de mon combat, de mon engagement, en responsabilité, dans ma circonscription et à l’Assemblée nationale », conclut-il.
Par cette motion de censure, Pierre Pribetich et le Nouveau Front Populaire espèrent bien prouver que d’autres chemins sont possibles, qu’un avenir plus juste et solidaire peut être tracé pour la France.
Vers un futur de compromis et de justice sociale
Ce que prône Pribetich, c’est la volonté de construire un projet pour la France basé sur l’écoute et le dialogue, loin des luttes partisanes stériles. Il reste convaincu qu’en travaillant ensemble, les représentants des différentes forces politiques peuvent apporter des réponses concrètes et efficaces aux problèmes quotidiens des Français. Le pouvoir d’achat, la défense des services publics, ou encore la crise climatique sont autant de chantiers que la France doit aborder avec courage et détermination, avec l’appui d’un Parlement qui fait place au compromis. Pribetich se dit prêt à relever ces défis, toujours guidé par un sens profond de la responsabilité et du devoir envers ses concitoyens.
Communiqué de Pierre Pribetich du 4 décembre 2024 :
Dans ce moment historique, j’ai signé et voté en responsabilité la motion de censure pour sortir de cette crise profonde.
Après deux mois de débats budgétaires, j’ai signé et voté la motion de censure déposée par les groupes de gauche contre le gouvernement Barnier étant convaincu que ce budget d’austérité, profondément injuste, ne répondait pas aux attentes des Français exprimées le soir du 7 juillet dernier.
Deux mois durant lesquels le Premier ministre est resté sourd aux attentes et préoccupations des Français, sourd aux propositions formulées par les groupes politiques de gauche pour plus de justice sociale, sourd à la nécessité de construire un budget par le compromis.
Deux mois où nous avons assisté, abasourdis, aux échanges exclusifs du Premier ministre avec l’extrême-droite comportement indigne de notre République, quand les députés du « socle commun » avaient déserté l’Assemblée nationale.
Nous sommes aujourd’hui face à un constat d’échec de la politique menée par Michel Barnier et face à une crise de confiance sans précédent Nous nous devions de voter la censure voulue par une majorité de nos concitoyens.
Loin de plonger le pays dans le chaos, il s’agit bien d’en sorti. Par cette motion de censure, le Nouveau Front Populaire veut montrer qu’un autre chemin est possible et retrouver la stabilité dont notre pays a besoin.
Il est urgent de sortir de la crise provoquée par la dissolution de l’Assemblée décidée par le Président Macron et son coup de poker cynique, par sa politique menée durant 7 ans qui a conduit au déficit du pays, en refusant son échec’et en nommant un Premier ministre qui ne représentait que 6% de l’hémicycle.
Pour résorber cette crise, un travail parlementaire faisant place aux compromis est possible pour construire un projet qui réponde enfin aux attentes et préoccupations des Français. J’attends aujourd’hui que le Président nomme enfin un Premier ministre qui partage les valeurs de la gauche, arrivée en tête aux élections législatives cet été, et s’engage sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front Populaire : pouvoir d’achat, retraites, défense des services publics, urgences climatiques, logement, justice sociale.
Notre responsabilité est désormais de présenter une issue et des solutions, un changement de cap politique au-delà des clivages, qui passe par un pacte de non-censure, pour retrouver la stabilité dont le pays a besoin. Ce sera le sens de mon combat, de mon engagement, en responsabilité, dans ma circonscription et à l’Assemblée nationale.