La chute du gouvernement dirigé par Michel Barnier a provoqué une onde de choc au sein du paysage politique français. Dans une déclaration poignante, Fadila Khattabi, députée de la majorité précédente, a exprimé son désespoir et son incompréhension face aux événements qui ont conduit à la chute de l’exécutif. Voici ses propos, qui résonnent comme un cri de colère et de tristesse.
« Ce soir j’ai mal à ma France ! Ce soir je suis triste pour mon pays ! », débute Fadila Khattabi. Ses mots, emplis d’émotion, trahissent une réelle inquiétude pour l’avenir de la nation. « Je suis triste pour mon pays qui se voit projeter dans l’inconnu, l’incertitude et l’instabilité ! », poursuit-elle, décrivant un contexte où la France semble à la dérive, sans cap clair ni direction.
Pour Fadila Khattabi, le moment présent est particulièrement critique. La France se retrouve «sans gouvernement et sans budget alors que nous traversons une période difficile dans un monde de plus en plus instable». Ce constat sombre met en évidence les risques que court le pays dans une conjoncture internationale tendue. La France, selon Khattabi, aurait eu besoin de stabilité et d’union, plutôt que de divisions.
« Je suis triste pour mon pays car des irresponsables politiques ont préféré leur parti plutôt que leur pays ! », affirme-t-elle avec force. Elle dénonce une classe politique préoccupée par ses intérêts personnels, «obnubilée par des ambitions personnelles et électoralistes et non pas par l’intérêt général». Cette critique cible directement les responsables de la chute du gouvernement Barnier, accusés d’avoir préféré servir leurs propres fins plutôt que le bien commun.
Fadila Khattabi exprime ensuite son amertume face à «l’alliance des extrêmes» qui a fait tomber le gouvernement : « Le RN et le NFP ont-ils une majorité pour gouverner seuls ? Non ! Vont-ils travailler ensemble ? Non ! », lance-t-elle. Pour elle, ce renversement n’est que le fruit de «manœuvres politiciennes», une union de circonstance entre deux extrêmes incapables de construire une solution viable pour la France.
La députée rappelle que «les résultats des dernières législatives n’ont pas permis de dégager une majorité», mais que cela «ne dispense pas les partis de gouvernement de faire preuve d’intelligence collective et de responsabilité». Elle en appelle à la «culture du compromis», qui, selon elle, est «plus que jamais de rigueur». Pour Khattabi, la crise actuelle devrait inciter les élus à s’unir et à travailler ensemble dans l’intérêt des Français, plutôt que de céder aux sirènes de la division.
« Est-ce beaucoup demandé ? », s’interroge-t-elle. Pour Fadila Khattabi, la réponse est claire : non. « Lorsqu’on est un élu de la nation, on se doit d’être uniquement au service des Français et de l’intérêt général ! », conclut-elle avec fermeté.
Les propos de Fadila Khattabi reflètent un sentiment de déception partagé par de nombreux citoyens face à l’incapacité des dirigeants à transcender leurs différences pour le bien de tous. Plus qu’un simple constat, son discours est un appel urgent à la responsabilité collective, alors que la France traverse une crise politique sans précédent. Les défis auxquels fait face le pays nécessitent une unité et une coopération qui, pour l’instant, semblent hélas faire défaut.