Le 12 décembre 2024, un partenariat renouvelé et renforcé a été scellé entre la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) de la Côte-d’Or et la Ville de Dijon avec la signature de la Convention Territoriale Globale (CTG), un accord qui unit les deux acteurs jusqu’en 2027. Cette convention s’inscrit dans la continuité d’une collaboration déjà forte, qui dure depuis plusieurs années, et a pour but de répondre aux besoins croissants des Dijonnais à travers des politiques publiques locales ambitieuses.
Un engagement financier massif pour soutenir les politiques locales
Dans le cadre de cette convention, ce sont pas moins de 19 millions d’euros que la CAF investira pour soutenir les initiatives publiques en direction des habitants de Dijon. Cette somme sera utilisée pour financer des projets en matière de petite enfance, enfance, jeunesse, et animation de la vie sociale, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie des Dijonnais.
La signature de cette convention représente également l’aboutissement de l’engagement de la Ville de Dijon et de la CAF à bâtir un territoire inclusif, solidaire et répondant aux besoins diversifiés de ses habitants. Ces dernières années, la municipalité a mis en œuvre des politiques sociales centrées sur la proximité, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de l’accès aux droits, des enjeux que cette convention vise à renforcer.
Un partenariat fondé sur la concertation et l’écoute des citoyens
Ce partenariat est d’autant plus significatif qu’il repose sur une démarche participative, lancée par le projet « Génération Dijon ». Ce projet éducatif ambitieux, destiné à accompagner les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans, a été conçu à partir des attentes et des besoins des Dijonnais, grâce à une consultation citoyenne qui a permis de récolter les avis des habitants sur les priorités à définir.
Madame Nathalie Koenders, Maire de Dijon, a souligné l’importance de cette approche collaborative lors de la signature de l’accord : « Il est impensable pour moi de concevoir une politique publique de proximité sans y associer ses principaux bénéficiaires. Ce projet répond à une vision commune, construite à partir de la réalité de notre territoire et des attentes des Dijonnais. » Ce modèle participatif permettra d’assurer un suivi constant et une évaluation des actions mises en place, pour que celles-ci soient adaptées en permanence aux besoins évolutifs de la population.
Un territoire dynamique face à des enjeux de solidarité et d’inclusion
Dijon, forte de ses 159 106 habitants recensés en 2020, connaît un dynamisme démographique remarquable. Depuis les années 80, la population de la ville n’a cessé de croître, avec un gain net de 5 400 habitants entre 2014 et 2020. Cette évolution, plus forte que celle observée dans la métropole ou le département, témoigne de l’attractivité du territoire, notamment grâce à la politique volontariste de la Ville en matière de logement, y compris la création de nombreux logements sociaux.
Cependant, cette croissance démographique soulève de nouveaux défis en matière de services publics, d’accès aux droits et de lutte contre les inégalités. Selon les derniers chiffres disponibles, près de 21 000 Dijonnais vivent sous le seuil de pauvreté, représentant un taux de pauvreté de 16 % dans la ville, bien au-dessus de la moyenne nationale. Parmi ces foyers, une part importante concerne les familles monoparentales, un sujet cher à la Maire de Dijon, qui a rappelé que ces familles, principalement constituées de mères seules, rencontrent des difficultés économiques spécifiques, malgré des taux de travail élevés.
Une attention particulière à la jeunesse et aux familles vulnérables
Le projet « Génération Dijon » s’inscrit dans un contexte où la jeunesse et les familles vulnérables représentent une part significative de la population dijonnaise. Avec 25 915 mineurs recensés, soit 16 % de la population, Dijon accorde une attention particulière à l’accompagnement des jeunes, de leur scolarité à leur insertion professionnelle. La ville met en place des dispositifs pour aider les jeunes à accéder à l’emploi, à la formation et au logement, tout en soutenant l’engagement citoyen, notamment à travers des initiatives telles que le soutien à l’autonomie des jeunes et l’accès au BAFA.
Les familles, en particulier les familles monoparentales, bénéficient également d’un suivi renforcé. Des initiatives telles que la bourse municipale pour les étudiants, ou encore des actions ciblées pour concilier vie professionnelle et parentale, viennent compléter l’action de la CAF et de la Ville. Le soutien à la parentalité est un axe central du projet, avec des services d’accompagnement dédiés aux parents, en particulier ceux en situation de précarité.
Des actions concrètes pour améliorer le quotidien des Dijonnais
La Convention Territoriale Globale se décline à travers plusieurs axes d’action, chacun visant à répondre aux besoins spécifiques des habitants. Qu’il s’agisse de garantir l’accessibilité des services de petite enfance, de promouvoir les métiers de l’animation, ou de renforcer l’accompagnement des jeunes vers l’autonomie, chaque domaine d’intervention bénéficie d’un ensemble d’actions concrètes et mesurables.
Les équipements municipaux, comme les accueils de loisirs, les maisons d’éducation populaire et les médiathèques, jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre de cette convention. Ces structures constituent des points d’ancrage pour la mise en place des actions, visant à rapprocher les services des habitants et à promouvoir la vie sociale.
Un partenariat exemplaire pour un avenir solidaire
Cette nouvelle étape de la collaboration entre la Ville de Dijon et la CAF de la Côte-d’Or illustre l’engagement des deux institutions pour un territoire plus solidaire, inclusif et respectueux des besoins des citoyens. Avec un investissement financier considérable et une méthode de travail innovante fondée sur la concertation, cette convention s’inscrit comme un modèle de partenariat public-local, au service de l’amélioration du quotidien des Dijonnais.
En unissant leurs forces et en coordonnant leurs actions, la Ville de Dijon et la CAF de la Côte-d’Or se donnent les moyens d’accompagner efficacement les populations les plus fragiles, et de bâtir un avenir solidaire pour les générations à venir.
- QU’EST-CE QU’UN CONVENTION TERRITORIALE GLOBALE ?
La Convention territoriale globale (Ctg) est une démarche de construction du projet social sur le territoire. Elle associe les habitants aux politiques qui les concernent, soutient l’action et la réponse à de nouveaux besoins, se nourrit des politiques publiques et fait ainsi vivre un projet de territoire attractif et innovant.
Cette démarche est conduite en plusieurs étapes afin de partager un diagnostic, programmer un plan d’actions et le faire vivre sur la durée contractuelle, suivre les actions et évaluer leur impact auprès des habitants et sur le territoire. Tous les champs d’intervention peuvent être mobilisés : petite enfance, enfance, jeunesse, parentalité, animation de la vie sociale, accès aux droits, logement, handicap, etc.
A Dijon, et sur le fondement d’une analyse fine des besoins des dijonnais, le contrat intervient dans 4 domaines : la petite enfance, l’enfance, la jeunesse et l’animation de la vie sociale.
- LES CARACTERISTIQUES DE LA VILLE DE DIJON
Dijon regroupe dans la diversité de ses quartiers 159 106 habitants au recensement de la population de 2020.
– La dynamique démographique :
La population dijonnaise augmente régulièrement depuis les années 80. Sur la période la plus récente (2014/2020), la commune a gagné 5 400 habitants supplémentaires. Cette évolution est plus forte que celles constatées dans la Métropole, le département ou qu’en France métropolitaine. Depuis 1999 : le poids de Dijon s’est ainsi légèrement renforcé dans la métropole.
Ce dynamisme démographique est désormais autant alimenté par le solde naturel que par le solde migratoire. Cela s’explique notamment par le rayonnement du territoire dijonnais, et en raison de la politique volontariste menée par la municipalité depuis deux décennies en matière de logement avec notamment la création de nombreux logements sociaux.
Si la population augmente, les besoins en services et en accès aux droits augmentent. Cette convention ambitionne donc d’offrir une réponse à la hauteur de ces besoins croissants.
– La dynamique économique
Dijon ne se distingue pas uniquement par sa dynamique démographique, mais également par son dynamisme économique. La ville, qui est en pleine mutation, bénéficie d’un tissu économique diversifié et innovant. Elle est le siège de nombreuses entreprises, allant des start-ups aux grandes entreprises, dans des secteurs variés tels que la santé, le numérique, l’agroalimentaire et l’industrie. Ce dynamisme est renforcé par des politiques publiques favorables à l’entrepreneuriat, à l’innovation et à la création d’emplois.
Ce contexte économique favorable est essentiel pour accompagner la croissance démographique et répondre aux nouveaux besoins des Dijonnais, tout en garantissant une qualité de vie optimale. Dijon s’attache à faire profiter tous ses habitants de ce dynamisme économique. La ville travaille donc à l’amélioration de l’accès à l’emploi, notamment à travers des initiatives visant à soutenir les jeunes et les populations les plus fragiles.
– Et demain ?
En tenant compte de la forte dynamique constructive programmée dans la commune, le nombre d’habitants doit se situer probablement en 2023 autour de 162 000 habitants et devrait dépasser les 171 000 habitants en 2032.
Le dynamisme démographique de la commune interroge le projet de peuplement, le dimensionnement des équipements / des infrastructures et de l’offre de services aux populations. Il s’agit de garantir l’accès aux services publics dans ce contexte de forte croissance démographique dans une logique à la fois de développement et maintien de sa qualité, et ce, tout au long de la vie : de l’accueil petite enfance à l’offre de services destinés aux seniors.
– Porter une attention particulière aux plus fragiles :
Les classes à faibles niveaux de vie sont légèrement surreprésentées dans la commune.
La moitié des ménages de Dijon a un niveau de vie inférieur à 1 847 € et l’autre moitié supérieur à ce montant (données filosofi 2020). Le niveau de vie médian à Dijon est ainsi proche du niveau national (1 867€) mais assez nettement supérieur à celui de la Côte-d’Or (1 738€).
A Dijon, comme dans la plupart des grandes villes, le taux de pauvreté est plus élevé que la moyenne nationale. Près de 21 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté dans la commune, ce qui représente un taux de pauvreté en 2020 de 16% (contre 11,5% en Côte-d’Or et 14,4% en France métropolitaine).
Parmi les 46 280 ménages de Dijon connus par la Caf, on recense en 2019 environ 5 080 allocataires dont les ressources dépendent intégralement des prestations sociales : ils représentent 11% des allocataires. Les prestations Caf représentent 50% ou plus des ressources des ménages pour 19% des allocataires de Dijon (environ 9 020 allocataires).
Enfin, 7 400 ménages sont allocataires des minima sociaux (AAH ou RSA). Ces allocataires représentent globalement 9% des ménages de Dijon au dernier recensement de la population.
– Quelques faits marquants sont à noter.
Une sur-représentation des personnes âgées de 20-29 ans. La présence de nombreux étudiants à Dijon l’explique pour partie. En effet, la présence de nombreux établissements d’enseignement supérieur, dont certains constituent de véritables pôles d’excellence, conjuguée à une offre de logements étudiants croissante attirent de nombreux étudiants dans la ville. Des dispositifs telles que la bourse municipale, mise en place en 2023 et allant de 500 à 1000 € permet également à Dijon d’affirmer sa volonté de lutter contre la précarisation croissante du monde étudiant.
L’évolution de la structure par âge de Dijon est également marquée par le vieillissement de la population. Le fait le plus marquant et le plus spécifique tient dans l’importance des situations d’isolement parmi les ménages. La taille moyenne des ménages en témoigne (1,7 en 2020).
Plus de la moitié des ménages de Dijon sont composés d’une seule personne.
– Les familles dijonnaises
Selon le dernier recensement, la commune regroupe 17 200 familles avec enfants (soit un cinquième des ménages) dont plus de 5 800 familles monoparentales. Madame Nathalie Koenders, la maire de Dijon, a assuré qu’elle ferait du soutien à ces familles monoparentales, en immense majorité des mères, une priorité.
Ces familles monoparentales représentent en effet 1/3 des foyers dijonnais, contre 1⁄4 à l’échelle nationale. Contrairement à certaines idées reçues, 75 % des parents solos travaillent contre 65 % des parents dans les couples actifs et la majorité des enfants avec des mères seules sont des adolescents (entre 11 et 17 ans).
La situation de ces mères seules appelle des réponses en termes de soutien à la parentalité. L’économie des ménages monoparentaux est fragile : cela se traduit par exemple par un besoin de logement abordable, et des besoins forts en termes de conciliation de la vie professionnelle et du temps consacré à la famille.
Les parents dijonnais travaillent en grande majorité à Dijon.
Ces familles avec enfants soulèvent aussi les questions de proximité et d’accessibilité des services qui leur sont destinés.
– L’importance de la jeunesse
La ville compte 25 915 mineurs au dernier recensement, soit 16% de sa population totale.
La pyramide des âges dijonnaise est marquée par l’importance de la tranche d’âge des 12/25 ans. Les situations familiales sont différentes selon l’âge considéré avec une rupture observée à 18 ans : avant, les mineurs résident très majoritairement en famille avec le ou leurs parents ; tandis qu’à partir de 18 ans l’accès au logement/foyer autonome devient la configuration la plus fréquente. Les jeunes « autonomes » dans le logement sont notamment particulièrement présents à l’Université et au Centre-Ville.
Les taux de scolarisation à Dijon sont plus forts que dans les territoires de comparaison.
Certains étudiants sont parents : 510 jeunes de moins de 25 ans avec un ou plusieurs enfant(s) à charge (dont 75 sont en études).
Une partie des jeunes sont en fragilité financière : 3 320 jeunes de 20/24 ans vivant sous le seuil de bas revenus Caf (1 105€), et 940 vivant au-dessus uniquement grâce aux prestations de la Caf.
- OBJECTIFS PARTAGES AU REGARD DES BESOINS
Le cœur de la CTG porte sur les enfants et les jeunes de 0-25 ans, le soutien à la parentalité et à l’ensemble des habitants.
En référence à ce périmètre, l’arbre à objectifs décline 4 grands axes :
– La petite enfance,
– L’enfance,
– La jeunesse
– L’animation de la vie sociale
Ce choix consolide un projet de territoire global alliant l’éducatif et le social.
Pour chacun de ces axes, une déclinaison, des enjeux communs, des objectifs opérationnels liés au travers de 15 fiches projets est proposée.
- LES EQUIPEMENTS PRESENTS SUR LE TERRITOIRE
Le territoire comprend :
– Petite enfance :
– 14 EAJE gérés par la Ville de Dijon
– 12 EAJE en gestion déléguée
– 5 Relais Petite Enfance
– 3 ludothèques
– 1 LAEP (Lieu d’Accueil Enfants Parents)
– Enfance/Jeunesse :
– 63 accueils périscolaires organisés dans les groupes scolaires de la Ville (matin, pause méridienne, TAP, soir et mercredis)
– 6 accueils de loisirs extrascolaires gérés par la Ville dont 4 accueils de loisirs mixtes maternels et élémentaires, 1 accueils de loisirs maternel et 1 accueil élémentaire.
– 9 accueils de loisirs extrascolaires conventionnés : 7 accueils mixtes maternels et élémentaires, 1 maternel et 1 élémentaire.
– 2 Alsh adolescents
– 6 PS Jeunes (projets jeunesse développés dans les MEP).
– Culturel, social et accès aux droits :
– 1 réseau des médiathèques (7 équipements)
– 8 Bibliothèques
– 9 Maisons d’Education Populaire (MEP -centre sociaux)
Un Projet Educatif de Territoire (PEDT avec organisation du temps scolaire à 4.5 jours) a été validé pour la période 2023-2026.
- LA DEMARCHE DE MISE EN ŒUVRE DE LA CTG
– Le diagnostic CTG
Le Cabinet COMPAS a accompagné le territoire sur l’ensemble des étapes d’élaboration de la démarche.
– Les axes et le plan d’action de la CTG
L’Axe n°1 : La Petite enfance
Action n°1
– Accompagner l’enfant et sa famille à son arrivée et tout au long de son parcours.
– Faciliter la compréhension par l’usager du dispositif d’admission.
– Clarifier la notion de guichet unique.
Action n°2
– Garantir l’accessibilité pour tous les enfants.
– Parvenir à conjuguer soutien aux familles, conciliation entre vie professionnelle et familiale et priorité sociale.
Action n°3
– Garantir la qualité de l’accueil.
– Conformément à l’objectif n°4 du SPPE « soutenir la qualité des modes d’accueil ».
Action n°4
– Agir en faveur de l’accueil individuel.
– Renforcer, promouvoir l’accueil individuel.
Action n°5
– Formaliser un schéma de développement et de maintien quantitatif et qualitatif de l’offre de service proposée aux familles du territoire.
L’Axe n°2 : L’enfance
Action n°1
– Garantir la qualité des accueils de loisirs.
– Poursuivre le développement de la qualité dans les accueils collectifs de mineurs.
Action n°2
– Promouvoir les métiers de l’animation sur le territoire.
– Poursuivre la professionnalisation des équipes des accueils collectifs de mineurs.
Action n°3
– Réaliser des travaux d’amélioration des espaces éducatifs.
– Rénover les locaux des accueils collectifs de mineurs.
Action n°4
– Garantir des vacances de qualité pour tous les enfants dijonnais.
– Proposer une offre d’accueil adaptée aux besoins des familles pendant les vacances.
Action n°5
– Faciliter le parcours usager.
– Faciliter les démarches administratives des familles pour les temps périscolaires et extrascolaires.
– Mettre à disposition des familles des espaces numériques d’information sur les activités des accueils de loisirs.
L’Axe n°3 : La Jeunesse
Action n°1
– Structurer et développer une offre d’accompagnement et d’information adaptée aux besoins des adolescents et des jeunes.
– Poursuivre et améliorer la couverture territoriale de la Ps jeunes.
– Renforcer l’éducation aux médias et à l’usage du numérique pour les adolescents et les jeunes, et soutenir les parents dans leur rôle autour de ces thématiques.
Action n°2
– Renforcer et accompagner l’autonomie des jeunes via le logement et l’engagement citoyen.
– Poursuivre le soutien financier aux dispositifs innovants de logement des jeunes en particulier pour les étudiants et les apprentis (via les FPT).
– Faciliter l’accès au BAFA pour favoriser l’engagement citoyen et l’insertion sociale et professionnelle.
– Associer les jeunes à l’élaboration des politiques qui les concernent.
– Soutenir les initiatives et les projets jeunesse (bourses jeunes).
Action n°3
– Favoriser l’accès aux droits et aux services des jeunes et de leur famille.
– Information sur les droits, loisirs, sport, culture, vacances, médiation numérique…
– Accompagnement à la décohabitation.
L’Axe n°4 : L’animation de vie sociale
Action n°1
– Favoriser la participation citoyenne et le pouvoir d’agir des habitants.
– Créer les conditions d’expression et de concertation avec les habitants.
Action n°2
– Développer une animation de proximité autour de pratiques innovantes comme « l’aller vers » et « le faire avec les habitants ».
– Favoriser la mobilisation des habitants dans leur quartier pour provoquer la rencontre et rendre les usagers acteurs de la vie sociale à travers des pratiques collectives
Action n°3
– Accompagner l’usage des outils numériques.
– Renforcer et rendre prioritaire la mobilisation et les actions qui concourent à réduire les inégalités d’accès et accompagner les usagers dans la sensibilisation et l’utilisation du numérique.
Action n°4
– Construire des parcours éducatifs pour les jeunes vers l’autonomie et la vie adulte.
– Proposer un plan d’actions en fonction des besoins des jeunes dans chaque territoire.
Action n°5
– Accompagner la parentalité.
– Accentuer avec les associations d’éducation populaire un accompagnement à la fonction parentale (actions de proximité, coordination des acteurs, accompagnement à la scolarité).
– Renforcer la coopération Ville/Caf.
Gouvernance, pilotage, coordinations territoriales et thématiques
Piloter la CTG au sein d’une instance commune
– Renforcer le partenariat stratégique entre le projet politique de la ville et les orientations de la Caf
– Articuler les différentes instances de pilotage des démarches territoriales
Installer 3 niveaux de coordination : globale, thématique et territoriale
– Structurer et caractériser les instances de mise en œuvre des actions de la CTG