Le conseil métropolitain de Dijon, qui s’est tenu hier soir, a offert une nouvelle occasion de mettre en lumière François Rebsamen. Ancien maire de Dijon et actuel président de Dijon Métropole, il a répondu avec fermeté à une question sur son éventuelle entrée au gouvernement, déclarant : « Pour le moment je suis ici ! ».
Une question sur les indemnités
Le point numéro trois à l’ordre du jour, intitulé « État des indemnités perçues par les élus métropolitains au titre de leurs différents mandats », a été l’occasion pour Laurence Gerbet, membre du groupe Agir pour Dijon, d’intervenir. Faisant allusion à la polémique autour de la double casquette du Premier ministre, également maire de Pau, elle a interrogé François Rebsamen sur sa position :
« Le nouveau Premier ministre est critiqué pour avoir conservé son mandat de maire de Pau en plus de ses fonctions gouvernementales, mais également pour cumuler les indemnités correspondantes, sans plafonnement. Vous avez déclaré publiquement être prêt à entrer au gouvernement. Que feriez-vous dans cette hypothèse par rapport à ce double cumul de fonctions et d’indemnités ? »
Une réponse ferme et précise
François Rebsamen n’a pas tardé à répondre, rappelant que les lois de la République s’appliquent à tous :
« Il y a des lois, on respecte les lois, Madame. La République s’impose à tous ! Voilà, pour le moment je suis ici, et c’est moi qui vous parle en tant que président. Donc n’affabulez pas, considérez que vous parlez au président de la Métropole qui a une indemnité brute de 5 960 € ! Je le dis pour que tout le monde le sache, il y en a qui en doutent ! »
Une interrogation toujours ouverte
Pour l’instant, François Rebsamen reste président de Dijon Métropole, avec une indemnité brute de 5 960 € par mois. Toutefois, son avenir politique reste flou. Envisage-t-il vraiment une entrée au gouvernement ? Et si oui, comment gérerait-il ce fameux « double cumul » ?
Ce qui est sûr, c’est que ce sujet ne manquera pas de faire couler de l’encre, tant à Dijon qu’à l’échelle nationale. En attendant, François Rebsamen continue de défendre ses fonctions locales avec conviction, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles opportunités.