Ce jeudi 23 janvier 2025, Emmanuel Bichot, président du groupe Agir pour Dijon, a réuni 150 personnes à l’Hôtel du Parc de la Colombière à Dijon pour une cérémonie des vœux marquée par l’espoir et l’ambition. Déjà candidat déclaré pour les élections municipales de 2026, il a prononcé un discours à la fois chaleureux et incisif, dans lequel il a mêlé vœux fraternels, critiques de l’actuelle municipalité, et propositions concrètes pour transformer Dijon.
Devant une salle attentive, Emmanuel Bichot a réaffirmé son attachement indéfectible à la ville et son désir de rendre le pouvoir aux Dijonnais. Dans un climat politique local tendu, il s’est également posé en défenseur d’une démocratie locale transparente, s’opposant avec vigueur à ce qu’il considère comme des dérives actuelles.
Un message de fraternité et d’unité
Le discours a débuté par une note conviviale et chaleureuse, Emmanuel Bichot adressant ses vœux avec sincérité et simplicité : « Chers amis, c’est un plaisir de se retrouver pour les vœux et je vous souhaite, à chacune et à chacun, avec beaucoup d’affection, une bonne année 2025, ainsi qu’à vos familles et vos proches. »
Se voulant rassembleur, il a évoqué l’esprit de communauté et de famille qui, selon lui, doit animer une ville comme Dijon : « Une commune – du latin communia –, c’est une communauté de personnes, une grande famille. Et pour moi, Dijon est plus qu’une ville, c’est la plus belle ville du monde. Elle a un destin extraordinaire, au cœur de l’Europe et de l’histoire. »
Un parcours au service de Dijon
Pour asseoir sa légitimité, Emmanuel Bichot a rappelé son engagement de longue date en tant qu’élu local et son ancrage dijonnais : « J’ai 57 ans aujourd’hui, avec une grande expérience au service de l’intérêt général. Magistrat financier de profession, élu local depuis 2001, je suis viscéralement attaché à ma ville. Dijon, c’est mes racines, mon cœur et ma raison. »
En retraçant son parcours – vice-président du conseil départemental, maire de Saint-Romain, puis conseiller municipal de Dijon depuis 2014 –, il a souligné sa connaissance des enjeux locaux et son engagement constant au service des Dijonnais.
Un constat sévère sur l’actuelle municipalité
Après ces propos introductifs, Emmanuel Bichot est passé à une critique frontale de la gestion actuelle de Dijon. Selon lui, de nombreuses problématiques majeures sont ignorées ou mal gérées par l’équipe municipale en place.
L’un des points centraux de son discours a été la dénonciation d’un scandale sanitaire lié à l’ancien siège de la Carsat, situé dans la zone d’activité Cap Nord : « Cet ancien bâtiment a été transformé en une véritable décharge amiantée à ciel ouvert. Ce scandale est d’une gravité extrême, car il met en péril des vies humaines. Pourtant, tout le monde se tait, parce qu’il s’agit d’un proche de la municipalité. »
Il a promis d’agir pour mettre fin à ce qu’il a qualifié d’omerta, en protégeant les habitants : « Nous ferons tout ce qu’il faut pour briser le silence et garantir la sécurité des Dijonnais. Ce genre de situation est inacceptable. »
Il a également dénoncé les attaques répétées de l’équipe municipale à l’encontre de l’opposition, qu’il juge indignes du débat démocratique : « Ces pratiques ne sont pas dignes d’une démocratie locale. Plutôt que de répondre aux vrais problèmes, la municipalité se réfugie dans le mépris et les attaques personnelles. »
Avec une pointe d’ironie et un regard vers l’histoire, il a rappelé une leçon de l’Antiquité romaine : « Ceux qui ont pris de mauvaises habitudes et se croient tout permis devraient se souvenir de cet adage : La roche tarpéienne n’est jamais loin du Capitole. »
Une vision pour redonner du pouvoir aux Dijonnais
Au-delà des critiques, Emmanuel Bichot a exposé sa vision pour un renouveau démocratique et politique à Dijon. Sa principale ambition : redonner le pouvoir aux habitants et reconstruire un lien de confiance entre les citoyens et leurs élus. « La démocratie locale doit être vivante. Les citoyens doivent être associés aux décisions, écoutés, et leurs attentes doivent être prises en compte, dans le respect de l’intérêt général. »
Il a dénoncé ce qu’il perçoit comme un décalage entre la communication de l’équipe municipale et les réalités vécues par les Dijonnais : « Nous devons parler vrai. Les habitants méritent des élus qui regardent les réalités en face, pas une propagande déconnectée. »
Emmanuel Bichot a également insisté sur des valeurs fondamentales qui guideraient son action :
- Vérité, pour garantir une gestion transparente.
- Bien commun, pour privilégier l’intérêt collectif.
- Beauté, pour préserver et valoriser le patrimoine unique de Dijon.
Il a évoqué des enjeux concrets : le respect des droits et des devoirs, la lutte contre le communautarisme, et l’égalité des citoyens.
Un programme ambitieux et une année 2025 décisive
Le candidat a présenté les grandes lignes de son programme, tout en annonçant plusieurs initiatives pour l’année 2025.
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Un bilan critique de la gestion actuelle :
Un opuscule intitulé « Main basse sur la ville – le véritable bilan de l’actuelle municipalité » sera diffusé avant mars 2025. Il analysera en détail les politiques actuelles et leurs échecs. -
Des groupes de travail thématiques :
Plusieurs groupes seront créés pour aborder les problématiques locales prioritaires :- Les conditions de vie des personnes handicapées.
- Les logements sociaux et leur répartition.
- La sécurité et le cadre de vie.
- Les services aux aînés.
« Ces groupes permettront aux habitants de s’impliquer activement et de proposer des solutions concrètes. »
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Des rencontres citoyennes dans tous les quartiers :
Il a annoncé une poursuite et une intensification des échanges avec les habitants, pour mieux comprendre leurs attentes et répondre à leurs préoccupations. -
Un projet détaillé pour 2026 :
Lors de l’assemblée générale du 15 mars 2025, Emmanuel Bichot présentera les grandes lignes de son programme électoral, basé sur les retours des habitants et les réflexions des groupes de travail.
Un appel à la mobilisation
En conclusion, Emmanuel Bichot a appelé les Dijonnais à se mobiliser pour le changement : « L’actuelle municipalité a voulu endormir les habitants, mais elle est rattrapée par son bilan. Il est temps de se réveiller, de reprendre notre destin en main. »
Avec un ton combatif, il a rappelé que rien n’est immuable : « Il n’y a pas de dictature qui puisse durer si le peuple se réveille. Mobilisons-nous avec Agir pour Dijon pour réaliser ce grand changement. »
Ce discours, à la fois ambitieux et critique, marque une étape clé dans la préparation d’Emmanuel Bichot à l’échéance de 2026. Avec un programme structuré et une volonté affichée de transparence, il se positionne comme un acteur déterminé à transformer Dijon et à redonner la parole à ses habitants.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours d’Emmanuel Bichot :
Chers amis,
C’est un plaisir de se retrouver pour les vœux et je vous souhaite, à chacune et à chacun, avec beaucoup d’affection, une bonne année 2025, ainsi que pour vos familles et pour vos proches.
J’adresse mes meilleurs vœux à toutes les Dijonnaises et à tous les Dijonnais, dans un esprit de fraternité. Car une commune – du latin communia -, c’est une communauté de personnes, et pour moi c’est une grande famille.
Pour notre mouvement Agir pour Dijon, fer de lance de l’opposition mais aussi d’un véritable changement dans notre ville, notre souhait collectif est que l’année 2025 prépare la suivante.
Pour ma part, j’ai 57 ans aujourd’hui, avec une grande expérience au service de l’intérêt général et de nos concitoyens. Je suis magistrat financier de profession, au niveau national. Je suis également élu local en Côte-d’Or depuis 2001, d’abord comme vice-président du conseil départemental et maire de Saint Romain, puis conseiller municipal de Dijon à partir de 2014.
Dijonnais par mes racines familiales, je suis Dijonnais par le sentiment et par la raison. J’habite Dijon et je suis viscéralement attaché à ma ville. Dijon a toujours été pour moi la plus belle ville du monde, avec un destin extraordinaire au cœur de l’Europe et à travers les siècles. Mon souhait le plus cher est de servir Dijon et ses habitants.
Nous sommes sereins et déterminés, car nous avons toujours gardé la même ligne de conduite depuis dix ans, celle de se battre pour tous les Dijonnais et de servir l’intérêt général. Les Dijonnais peuvent juger notre cohérence à nos paroles et à nos actes.
Je ne vais pas détailler nos interventions les plus récentes, cela prendrait trop de temps, mais je souhaite dire un mot d’une affaire d’actualité qui nous préoccupe, car elle peut mettre en péril des vies humaines. Je veux parler de l’ancien siège de la Carsat, en zone d’activité Cap Nord, transformée en décharge amiantée à ciel ouvert. Tout le monde se tait parce qu’il s’agit d’un proche de la municipalité. Ce scandale en dit long à lui tout seul sur la chape de plomb qui pèse sur notre ville. Nous ferons ce qu’il faut pour briser l’omerta et protéger les Dijonnais. Je salue à cette occasion la présence d’un chef d’entreprise courageux qui a compris qu’il fallait se battre.
Les attaques répétées de la municipalité ne sont pas dignes du débat démocratique. Nous préférerions, dans l’intérêt des Dijonnais, qu’elle nous réponde sur le fond. Nous déplorons également le mépris exprimé à l’égard d’une grande partie des électeurs. Ceux qui ont pris de mauvaises habitudes et se croient tout permis ont sans doute oublié cet adage de la Rome antique : « La roche tarpéienne n’est jamais loin du capitole ».
Notre candidature pour les élections municipales de mars 2026 s’appuie sur un mouvement politique local autonome, Agir pour Dijon.
Elle est portée par les Dijonnais, car elle répond à de nombreuses désillusions et à une forte attente de changement. Nous proposons un changement profond dans les politiques et dans les pratiques municipales, pour retrouver espoir et confiance dans l’avenir de notre ville. Notre crédibilité pour porter ce changement, c’est de l’avoir défendu tout au long du mandat.
Le premier de tous les changements, c’est de faire revivre la démocratie locale et de rétablir la confiance entre les citoyens et leurs élus.
Ma conviction, c’est que l’action municipale doit se nourrir en toutes circonstances des trois valeurs essentielles de la philosophie occidentale que sont « le vrai, le bien et le beau », de la devise de la République : « liberté, égalité, fraternité », ainsi que de son principe : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Nous voulons redonner le pouvoir aux Dijonnais : les écouter, les associer, répondre à leurs attentes dans la limite de l’intérêt général, leur rendre compte de notre gestion en toute transparence.
Nous nous engageons aussi à restaurer l’intégrité et l’exemplarité dans la vie municipale.
Nous leur promettons de parler vrai, de regarder les réalités en face, de mettre fin à ce décalage insupportable entre la propagande municipale et les réalités vécues par les Dijonnais.
La municipalité doit veiller au respect des droits et des devoirs, au principe de laïcité, à la lutte contre le communautarisme, à l’égalité des citoyens, aux libertés publiques. Elle doit chercher à libérer les énergies citoyennes, individuelles, associatives, entrepreneuriales.
Durant cette année 2025, nous allons diffuser, avant la fin du premier trimestre, un opuscule sur le bilan critique de l’actuelle municipalité. Il sera remis en priorité à nos adhérents lors de l’assemblée générale du 15 mars 2025. C’est le prolongement de notre conférence du samedi 12 octobre 2024, intitulée « Main basse sur la ville – le véritable bilan de l’actuelle municipalité ».
Nous allons également présenter, lors de l’assemblée générale du 15 mars 2025, les grandes lignes de notre projet pour Dijon.
Parallèlement, nous allons mettre en place des groupes thématiques durant l’année 2025. À titre d’exemple, les premiers groupes vont travailler sur les personnes handicapées, les logements sociaux, les aînés et la sécurité. D’autres groupes suivront, sur des thèmes non moins importants. Vous serez invités à y participer, selon vos centres d’intérêts.
Enfin, nous allons poursuivre, comme nous le faisons depuis plusieurs années, nos rencontres avec les habitants dans tous les quartiers de Dijon, avec votre participation active.
Un jour j’ai dit à François Rebsamen qu’il était un petit dictateur. Il m’avait répondu : « pourquoi petit » ? Eh bien je vous le dis, il n’y pas de dictature qui puisse durer si le peuple se réveille.
L’actuelle municipalité a voulu endormir les Dijonnais, mais elle est rattrapée par son bilan. Il n’y a pas de fatalité. Nous invitons les Dijonnais à se réveiller pour reprendre en main leur destin.
Mobilisons-nous avec Agir pour Dijon pour réaliser ce grand changement !