Le Parti Radical 21 met en avant l’urgence climatique à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau et de la toute première Journée mondiale des glaciers. Les 20 et 21 mars prochains, Paris accueillera la Journée mondiale de l’eau et la toute première Journée mondiale des glaciers, des événements organisés au siège de l’UNESCO. Ces rassemblements d’envergure visent à alerter sur l’accélération alarmante de la fonte des glaciers et ses répercussions directes sur le cycle de l’eau, nos écosystèmes et l’équilibre global de notre planète. En parallèle, une célébration se tiendra également au siège des Nations Unies aux États-Unis.
Un enjeu environnemental et politique majeur
Ces rencontres rassembleront des dirigeants internationaux, des décideurs politiques et des experts climatiques, pour débattre des solutions à mettre en place face à ce défi climatique. Pour le Parti Radical 21, il est crucial que la France joue un rôle moteur dans ces discussions.
« Dans le contexte géopolitique complexe actuel, marqué notamment par le changement de présidence à la Maison Blanche, ces temps forts sont une opportunité pour la France et notre Parti de faire entendre une voix forte et décisive,« déclare Jean-Philippe Morel, président du Parti Radical 21. Il rappelle également l’implication particulière de Nathalie Delattre, présidente du parti et ministre chargée du tourisme, dans la protection des ressources en eau et la préservation des écosystèmes montagnards.
Une situation critique en France
Selon une étude récente, les glaciers français figurent parmi les plus touchés au monde, avec une perte de 8% à 12% de leur stock de glace entre 2022 et 2023. Une donnée qui illustre la nécessité de réduire drastiquement les émissions de CO2.
Cependant, la réalité impose aussi d’anticiper les conséquences d’un réchauffement climatique inévitable. « La France doit se préparer à un monde à +2°C, ce qui signifierait une hausse moyenne des températures de +4°C sur notre territoire, » explique Maxime Moulazadeh, Secrétaire Général du Parti Radical 21. Le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), présenté par la ministre de la Transition écologique le 10 mars dernier, prévoit des mesures clés comme l’identification des risques glaciaires et une meilleure gestion de la ressource en eau.
Des solutions pour atténuer l’impact
Face à l’amplification des événements climatiques extrêmes, des actions concrètes peuvent être mises en place pour atténuer les effets de la fonte des glaciers et de la variabilité hydrique :
- Favoriser le développement de la petite et moyenne hydroélectricité avec retenue d’eau pour optimiser la gestion des ressources hydriques.
- Identifier les nappes phréatiques saturées et mettre en place des solutions locales de stockage pour prévenir le gaspillage.
- Désimperméabiliser les sols à l’échelle communale pour permettre une meilleure infiltration de l’eau et réduire le risque d’inondations.
- Réformer les institutions en charge de l’eau en visant une unification du cycle de l’eau pour une gestion plus efficace et cohérente des ressources.
Une mobilisation indispensable
La fonte exponentielle des glaciers pose une menace directe à notre système hydrologique et impose une réaction forte et coordonnée. La France a un rôle d’exemple à jouer sur la scène internationale, en mettant en avant des mesures d’adaptation et d’atténuation ambitieuses.
Le Parti Radical 21 appelle à une mobilisation collective pour assurer une gestion durable de l’eau et préserver les équilibres écologiques menacés par le réchauffement climatique.
La Journée mondiale de l’eau et la Journée mondiale des glaciers seront des moments déterminants pour débattre des actions à mener, dans l’urgence, pour l’avenir de notre planète.
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