Le 7 avril marque la Journée mondiale de la santé, une date instituée en 1950 pour célébrer la création de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Chaque année, cet événement met en lumière des problématiques de santé publique d’importance mondiale. En 2025, le thème retenu est : « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ».
Un enjeu vital dès la naissance
L’OMS rappelle que la santé maternelle et néonatale constitue une priorité absolue. À cette occasion, elle lance une campagne mondiale d’un an pour prévenir les décès évitables et promouvoir des soins de qualité. L’objectif : offrir aux nouveau-nés un départ optimal dans la vie et améliorer le bien-être des femmes enceintes.
La pollution de l’air : une menace silencieuse
Parmi les nombreux facteurs influant sur la santé dès la naissance, la qualité de l’air occupe une place centrale. Que ce soit en milieu urbain ou à l’intérieur des habitations, l’air que nous respirons contient des polluants invisibles mais nocifs : particules fines, oxydes d’azote, ozone, composés organiques volatils… Une fois inhalés, ces polluants pénètrent profondément dans l’organisme.
À court terme, ils provoquent irritations, allergies, toux, gêne respiratoire. À plus long terme, ils favorisent l’apparition de maladies chroniques, compliquent les grossesses et augmentent les risques de retards de développement chez le fœtus.
Pollens et pollution : un duo aggravant pour les allergies
Les allergies respiratoires, en particulier celles liées aux pollens, sont en nette progression. La pollution de l’air aggrave considérablement ces affections : elle altère la structure des grains de pollen, les rendant plus allergènes, et fragilise les voies respiratoires, rendant l’organisme plus sensible. Résultat : une augmentation des cas de rhinite, conjonctivite allergique et crises d’asthme.
Un indice pollen national pour mieux informer les citoyens
Face à ce constat préoccupant, Atmo France et les AASQA ont lancé, depuis le 2 avril 2025, un indice national du risque pollinique, accessible à tous. Basé sur l’intelligence artificielle, il croise des données sur les concentrations de pollen, les prévisions météorologiques et les observations satellitaires du programme Copernicus.
Ce nouvel outil offre des prévisions locales sur 3 jours, pour six espèces de pollens allergisants (ambroisie, aulne, armoise, bouleau, graminées, olivier), bientôt rejointes par le noisetier et le cyprès. Simple à lire grâce à une échelle de couleurs harmonisée avec l’indice ATMO, cet indice vise à aider les personnes allergiques à anticiper les pics d’exposition et à adapter leur quotidien.
Site internet : https://www.atmo-bfc.org/