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Dijon

Le Gril’ Laure rattrapé par une affaire de harcèlement sexuel présumé

Dernière mise à jour : 9 avril 2025 11h41
il y a 2 mois
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Une viande grillée, une pizza au feu de bois, une grande salade ou encore des œufs meurette… Au Gril’Laure, il y en a pour tous les goûts. Situé au 8 place Saint-Bénigne à Dijon, ce restaurant est une véritable institution. Mais derrière cette adresse prisée se cache une affaire sombre, longtemps restée secrète.

Nous tenons à préciser, avant même d’entrer dans le vif du sujet, que nous avons rencontré, le mardi 8 avril 2025, les nouveaux dirigeants du Gril’Laure : Monsieur Anaël ROS, président, ainsi que Monsieur Jérôme DEFLESSELLES, directeur général de l’établissement. Notre journaliste s’était rendu sur place pour recueillir le contradictoire d’un salarié encore en poste dans l’établissement. Les faits supposés rapportés dans cet article ont eu lieu avant le rachat de l’établissement par les actuels dirigeants.

Monsieur Anaël ROS, président, ainsi que Monsieur Jérôme DEFLESSELLES, directeur général de l’établissement, nous ont déclaré : « Mon associé et moi-même avons repris cette institution au mois de mai 2024, aujourd’hui composée d’une trentaine de salariés. Nous apprenons avec stupéfaction, le mardi 8 avril 2025, lors de la venue d’un rédacteur de la presse Dijon Actualités, que des faits de harcèlement sexuel, voire même d’agression sexuelle, auraient été commis au sein de notre établissement en 2019 par un second de cuisine sur une cuisinière de l’époque. À cela, on nous informe également que notre prédécesseur n’aurait pas agi, et qu’il serait lui aussi mis en cause dans cette affaire. Nous tenons aujourd’hui à dénoncer, avec la plus grande fermeté, ces faits inadmissibles s’ils s’avèrent être vrais. En effet, depuis que nous sommes à la direction de cette entreprise, nous veillons à la satisfaction de notre clientèle, mais aussi au bien-être de nos salariés, en ayant mis en place un système d’entretien individuel, où chaque salarié peut librement s’exprimer afin de dénoncer d’éventuels faits. À ce jour, nous rappelons que cette affaire n’a pas encore été jugée, et qu’il existe donc la présomption d’innocence ».

Cette histoire sombre débute le 23 août 2013. Ce jour-là, une jeune femme signe un contrat à durée indéterminée à temps plein au sein de l’établissement. Le poste est correctement rémunéré : 1 814,79 € nets, avantages en nature inclus. Une véritable bouffée d’oxygène pour cette salariée, coupée de sa famille, qui parvient, grâce à ce revenu, à subvenir seule à ses besoins, notamment à payer son loyer.

Un équilibre de courte durée. Ce qui s’annonçait comme un nouveau départ a rapidement tourné au cauchemar. Tant qu’elle était mineure, la jeune femme ne faisait l’objet d’aucune remarque déplacée. Mais dès sa majorité, certains collègues – hiérarchiquement supérieurs – ont vu leur comportement évoluer de manière profondément choquante.

Des propos sexistes et à caractère sexuel répétés

À titre d’exemple, lorsqu’elle portait du rouge à lèvres, un collègue lui aurait lancé : « J’aimerais bien que celle-là me fasse un collier autour de la bite ». Ce même salarié l’aurait traitée à plusieurs reprises de « pute » ou de « catin ». Il lui aurait également déclaré qu’elle avait « un gros cul » ou encore : « Si j’avais 10 ans de moins, je t’aurais bien baisée ». À une autre occasion, il lui aurait dit qu’elle avait « des fesses flasques » et qu’à 20 ans, elle « ne ressemblait à rien ».

Un autre salarié n’était pas en reste. Bien que plus discret – probablement du fait de la présence de sa femme dans l’entreprise – il aurait tenu des propos tout aussi violents : « Je te baiserais peut-être mal, mais je te baiserais quand même » ou encore « Si je sortais de prison… ».

La salariée répondait parfois en disant à ce collègue qu’il était « moche », mais n’osait pas aller plus loin, tant par crainte de leurs réactions que par respect des hiérarchies. Elle avait déjà été témoin de la violence verbale exercée par Messieurs B. et F., qui n’hésitaient pas à insulter les employées.

Monsieur B. envoyait également des messages sexuellement explicites sur la messagerie privée de la salariée, ce qui violait son intimité jusque chez elle. Les messages incluaient des insultes telles que : « connasse de merde », « catin suceuse de bite face de foutre », « tu lui as mangé un peu la chatte », ou encore « connasse tu nous aurais teuté vite fait ».

Des agressions sexuelles régulières et banalisées

Mais le plus grave reste à venir. Selon la salariée, Messieurs B. et F. se seraient livrés à des attouchements quasi quotidiens en cuisine : mains aux fesses, attouchements sur les seins – toujours par-dessus les vêtements – sous prétexte de plaisanter. La salariée n’a jamais consenti à ces gestes. Elle tentait de se dégager, parfois avec un coup de coude, ou feignait de rire, ne sachant comment réagir.

Lorsque les deux hommes s’énervaient, leur attitude devenait encore plus agressive. Ils hurlaient, traitaient les salariées de « merdes » ou de « bons à rien », cherchant constamment à les rabaisser.

La violence est même devenue physique. La salariée se souvient de deux scènes marquantes où Monsieur B. l’aurait intentionnellement brûlée :

  • Une première fois, en collant un chalumeau encore chaud sur son bras droit, près du coude. Elle s’est ensuite fait tatouer à cet endroit pour « effacer » ce que son tatoueur a qualifié de « blessures de guerre ».

  • Une seconde fois, en posant une assiette brûlante sur son bras gauche.

À plusieurs reprises, Messieurs B. et F. l’auraient coincée contre des éléments de cuisine, simulant des actes de pénétration, par-devant ou par-derrière, en la maintenant physiquement.

Lorsque la salariée ou d’autres femmes du personnel s’accroupissaient près du plan de travail chaud pour récupérer une tenue, Monsieur B. aurait attrapé la tête de la salariée pour la coller contre ses parties génitales, mimant une fellation. Elle tentait à chaque fois de se dégager, en vain.

Des faits documentés, mais une impunité apparente

Une autre fois, alors qu’elle nettoyait son plan de travail, Monsieur B. serait arrivé dans son dos, l’aurait attrapée et de nouveau mimé un acte sexuel. En tentant de se débattre, elle se serait violemment cognée l’œil gauche contre une étagère en inox, en gardant une trace visible. Elle a même envoyé une photo de sa blessure à Monsieur B. via Messenger. Celui-ci lui a simplement répondu avec un emoji rieur.

Par ailleurs, Monsieur F. lui aurait dégrafer le soutien-gorge à plusieurs reprises, affirmant : « Je suis le pro du dégrafage de soutien-gorge ». Monsieur B., quant à lui, aurait plusieurs fois tiré sur ses vêtements pour regarder son soutien-gorge.

La salariée a conservé de nombreux messages à caractère sexuel, ainsi que des vidéos pornographiques envoyées par Monsieur B. Dijon Actualités a pu consulter ces éléments, mais ne peut les diffuser. 

À titre d’exemple, dans l’une des vidéos envoyées à la salariée, on voit un homme faire ses besoins dans la bouche d’une femme. Monsieur B. commentera cette vidéo en écrivant : « Le petit déjeuner au lit« .

Dans une autre vidéo envoyée à la salariée, toujours à titre d’exemple, on voit une femme enfermée dans une cage. Elle en est ensuite sortie, et des actes sexuels violents sont alors visibles. Le salarié commentera la vidéo en écrivant : « La femme idéale », suivi de deux émojis rieurs. Une vision bien particulière de la femme, de la part d’un salarié visiblement sans aucune limite envers sa collègue.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Capture-decran-2025-04-08-173606-1.png.

Lorsqu’elle a eu une relation avec un autre membre du personnel, Messieurs B. et F. auraient déclaré, devant témoins, qu’elle était « dégueulasse parce qu’elle suce du nègre ». Des propos purement et simplement racistes — des propos qui, rappelons-le, peuvent être punis par la loi.

Profondément affectée, la salariée a craqué à plusieurs reprises, fondant en larmes sur son lieu de travail tout en tentant de dissimuler son trouble. Elle a finalement quitté le restaurant et déposé plainte, le 16 janvier 2020, contre Messieurs B., F. et la SOCIÉTÉ NOUVELLE DE RESTAURATION, alors dirigée par Monsieur C.H., pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel. Elle s’est constituée partie civile.

Une lenteur judiciaire incompréhensible

Que sont devenus les salariés mis en cause ? C’est la question que nous nous sommes posée. D’après nos informations, Monsieur B., autrefois second de cuisine, a été promu chef de cuisine au sein du même restaurant. Une évolution de carrière pour le moins dérangeante, au vu des accusations portées contre lui.

Quant à Monsieur A. F., contacté le mardi 8 avril 2025 à 16h36, il a quitté Le Grille Laure depuis quatre ans. Il a refusé de répondre à nos questions, confirmant simplement avoir été entendu par les enquêteurs.

Il aura fallu cinq longues années entre le dépôt de plainte et la fin de l’enquête. Comment la justice peut-elle être aussi lente ? Que s’est-il réellement passé ? La question reste en suspens. Une chose est sûre : la victime, elle, espère que justice sera rendue et que ces comportements inadmissibles seront enfin sanctionnés.

Dans cette affaire, plusieurs témoins ont été entendus par les enquêteurs, et de nombreuses personnes ont témoigné en faveur de la victime. Dijon Actualités a eu accès à ces témoignages, dont beaucoup viennent conforter les dires de la salariée. Il convient toutefois de rappeler — et c’est important — qu’à ce jour, les trois personnes mises en cause bénéficient de la présomption d’innocence.

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